Semua Bab Sous les néons du lycée : Bab 21 - Bab 30

(Première partie) “La mort n’efface pas les secrets. Elle les grave plus profondément.” ⸻ I. Le choc La nouvelle tomba comme une bombe au cœur du lycée : Valentin avait été retrouvé mort. Le mot se propagea d’abord en chuchotements, puis en cris, puis en rumeurs incontrôlables. Certains disaient qu’il s’était suicidé, d’autres qu’il avait été poussé, d’autres encore qu’il avait vu quelque chose qu’il n’aurait jamais dû voir. Léna, elle, resta figée. Son sang se glaça quand elle entendit l’annonce. Elle n’avait pas particulièrement parlé à Valentin ces derniers temps, mais elle savait ce qu’il représentait : un fil, une bribe de vérité dans l’enchevêtrement de mensonges qui l’étouffait. En apprenant sa mort, elle ressentit comme une main invisible qui se refermait sur sa gorge. Les cours furent suspendus. Le corps avait été retrouvé derrière le gymnase, au petit matin. Aucune explication

Partie 2 ⸻ Camille réapparaît La nuit était tombée sur le campus, enveloppant les bâtiments d’un voile épais. Les lampadaires diffusaient une lumière blafarde, creusant des ombres inquiétantes dans chaque recoin. Dans sa chambre, Léna se tournait et se retournait dans son lit, incapable de trouver le sommeil. Les images du corps de Louane, les visages de Lise et de sa soit disant jumelle, les mots glaçants de Sacha… tout se mélangeait dans son esprit. C’est alors que son téléphone vibra. Elle attrapa l’appareil, le cœur battant. Un nouveau message. Numéro inconnu. “Tu crois que c’est fini ? Tu n’as vu que le début. Ils t’ont laissée respirer… Mais bientôt, même l’air te trahira. – C.” Ses doigts se crispèrent sur l’écran. Camille. Léna sentit un mélange d’effroi et de rage. Cette fille jouait avec ses nerfs depuis trop longtemps. Toujours dans l’ombre, toujours insaisissable, mais

Partie 1 “La vérité n’a pas besoin de lumière pour brûler… parfois, elle consume dans l’ombre.” ⸻ Nuit – Chambre de Léna Léna fixait la clé USB posée sur son oreiller comme si elle pouvait exploser à tout moment. Quelqu’un l’avait glissée sous sa porte quelques minutes plus tôt, et depuis, son cœur battait avec une régularité effrayante, comme un tambour de guerre résonnant dans ses tempes. Ses mains tremblaient lorsqu’elle inséra l’objet dans son ordinateur portable. L’écran s’alluma, le dossier s’ouvrit presque seul, comme guidé par une main invisible. Une unique vidéo apparaissait, intitulée : « Vérité » Un frisson glacé parcourut son dos. Elle hésita, puis cliqua. La vidéo démarra dans un silence lourd. L’image provenait clairement d’une caméra de surveillance : un couloir étroit, mal éclairé, quelque part sur le campus. Une silhouette

Partie 1 “Il suffit d’une faille dans le reflet pour que toute la vérité éclate.” ⸻ Mercredi – 21h15, Campus. La nuit s’était abattue sur le campus avec une lourdeur inhabituelle. Les lampadaires diffusaient une lumière jaunâtre qui s’éteignait par intermittence, comme si même l’électricité refusait d’éclairer cette soirée. Les silhouettes des étudiants qui traversaient encore les couloirs semblaient pressées, effacées, trop silencieuses. Léna marchait à pas mesurés. Depuis quelques jours, elle recevait moins de messages. Plus de rumeurs sur son compte, plus de moqueries directes. Mais au lieu d’un soulagement, cela la troublait. Les visages autour d’elle étaient neutres. Trop neutres. Comme s’ils cachaient tous quelque chose. Un malaise rampait. Une atmosphère étrange flottait, invisible mais lourde, oppressante. Dans la poche de sa veste, elle serrait son téléphone. Plus tôt dans la journée, elle avait reçu ce message anonyme : “Rendez-vous à l’amphithéâtre B —

Partie 1 : Le Reflet qui Dévore 00h17 – Salle souterraine, lieu inconnu. Léna reprit conscience dans un brouillard épais, ses paupières lourdes comme du plomb. Son souffle était court, brisé par l’air vicié de la pièce. Elle cligna des yeux et la réalité s’imposa à elle comme une gifle glaciale : toujours ce cube obscur, sans fenêtre, aux murs métalliques qui résonnaient au moindre bruit. Mais un détail avait changé. Dans un coin, la petite caméra vissée à hauteur de plafond clignotait désormais d’une lumière rouge. Un battement régulier. Une pulsation mécanique. Comme un cœur artificiel qui observait. Elle ne savait plus depuis combien de temps elle était enfermée. Les heures s’étaient dissoutes dans une succession de silences et d’échos métalliques. Mais ce signal lumineux, lui, lui rappelait qu’elle n’était jamais seule. Un froissement attira son attention. Elle baissa les yeu