Semua Bab Revanche Brûlante : Bab 71 - Bab 80

La poussière retombait lentement sur les ruines. Les flammes qui éclairaient encore certaines barricades projetaient des ombres dansantes, comme si le champ de bataille refusait de se taire. Léa observait Alexandre, agenouillé au milieu des gravats, ses poignets liés derrière son dos. Ses yeux lançaient des éclairs de haine, mais son corps trahissait la fatigue et la défaite.— Attachez-le solidement, ordonna Léa d’une voix ferme. Je ne veux aucune erreur.Deux membres de l’escouade s’exécutèrent immédiatement. Alexandre tenta de se débattre, mais ses mouvements étaient maladroits, presque pathétiques. Il n’était plus le stratège froid et implacable qu’il avait été : il n’était qu’un homme vaincu.Julien s’approcha de Léa.— Qu’est-ce qu’on fait de lui maintenant ? On ne peut pas le garder éternellement. Ses partisans survivants pourraient tenter quelque chose.Claire ajouta, plus pragmatique :— On doit décider vite. Le maintenir en vie, c’est risquer qu’il devienne un symbole de rés

La pluie continuait de s’abattre sur la ville, transformant les rues en miroirs sombres et glissants. Léa restait immobile dans le refuge, ses yeux scrutant les ombres au-delà des fenêtres. Chaque éclair de lumière dans la ville lui rappelait qu’Alexandre pouvait frapper à tout moment. Elle sentait son groupe tendu, chaque membre sur le qui-vive après la trahison de Claire. Marc s’approcha, le visage fermé, portant un dossier de surveillance. — Nous avons analysé les caméras et les passages que Claire a compromis, dit-il, sa voix basse. Alexandre teste nos défenses. Il sait quelque chose a changé. Léa hocha la tête, son esprit en alerte. Elle avait passé des heures à revoir chaque plan, chaque piège, chaque issue. La colère contre Claire s’était transformée en froide détermination. La survie de son groupe passait avant tout. — Nous devons renforcer nos points faibles, ajouta-t-elle. Et elle, Claire… nous devons la surveiller de près. La confiance est brisée, même si elle veut se ra

La pluie avait cessé peu avant l’aube, laissant derrière elle une ville recouverte d’une brume épaisse. Le refuge baignait dans une lumière pâle, les murs encore trempés de l’humidité de la nuit. Mais malgré cette accalmie, la tension ne s’était pas dissipée. Elle s’était simplement transformée, plus sourde, plus lourde. Léa se tenait debout, face à la grande carte accrochée au mur, marquée de flèches, de notes et de traits rouges. Ses yeux suivaient chaque passage, chaque zone encore vulnérable. Derrière elle, Marc vérifiait le matériel de communication, pendant que Claire triait des dossiers, son visage toujours marqué par la culpabilité. — Tu n’as pas fermé l’œil, dit Marc en se tournant vers Léa. — Personne ne peut dormir avec une menace comme Alexandre qui rôde, répondit-elle sans détourner les yeux de la carte. Marc soupira. Il la connaissait assez pour savoir qu’elle n’écouterait pas ses conseils de repos. Léa fonctionnait à l’instinct, et son instinct lui disait que la proc

Le refuge baignait dans une atmosphère électrique. Chaque membre du groupe savait que la phase cruciale de leur plan venait de commencer. Les écrans de surveillance affichaient Alexandre, plus prudent que jamais, mais il avançait inexorablement vers le piège que Léa avait méticuleusement préparé. La pluie de la veille avait laissé place à une brume dense, rendant la ville silencieuse et oppressante. Chaque souffle de vent, chaque mouvement suspect pouvait être un signal, et le refuge tout entier retenait son souffle.Léa parcourait les écrans, ses yeux analysant chaque détail, chaque posture d’Alexandre, chaque fluctuation dans son comportement. Elle savait qu’il n’était pas un ennemi ordinaire. Chaque décision qu’il prenait était calculée, chaque mouvement anticipé. Mais cette fois, il allait rencontrer un adversaire capable de penser plusieurs coups en avance.— Il approche de la zone principale, murmura Marc, l’inquiétude perceptible dans sa voix.— Très bien, répondit Léa, sans dé

La brume matinale s’épaississait encore, enveloppant la ville d’un silence oppressant. Dans le refuge, chaque respiration semblait résonner avec une intensité nouvelle. Léa se tenait devant les écrans, le regard rivé sur Alexandre, maintenant piégé dans la zone qu’ils avaient préparée avec une précision chirurgicale. Chaque mouvement qu’il faisait était prévisible, chaque réaction anticipée. Mais malgré cette apparente maîtrise, Léa savait que rien n’était jamais acquis.— Il bouge avec prudence, murmura Marc. Mais il est confiné. Il ne peut plus fuir ni attaquer sans se mettre en danger.— Parfait, répondit Léa, la voix calme mais tranchante. Chaque seconde nous rapproche de l’étape finale.Claire, à ses côtés, sentait son cœur battre à toute vitesse. Elle avait été l’appât, le lien entre Alexandre et le piège, et maintenant elle devait observer son comportement, noter ses réactions, et guider subtilement chaque étape. Chaque geste comptait, chaque mot qu’elle envoyait pouvait influe