All Chapters of Le compagnon caché: Chapter 91 - Chapter 100

Chapitre Quatre-vingt-douze : HachePoint de vue d'ArielleDès que Kael bougea, mon cœur bondit dans ma gorge. Lui et Ronan tournoyèrent lentement l'un autour de l'autre, le regard rivé, les muscles tendus. Chaque pas de Kael était assuré et contrôlé. Chaque coup, chaque parade, précis. Les attaques de Ronan étaient vives, rapides, pleines de colère et d'assurance. J'avais la poitrine serrée à chaque coup de poing et de pied.Je me serrai contre la foule, essayant de me faire petite, invisible. Mes mains tremblaient. J'avais l'impression que mes jambes étaient en gelée. Mon cœur battait si fort que j'ai cru qu'il allait exploser. Je sentais la sueur me couler dans le dos. Mon esprit me hurlait : Reste cachée. Ne bouge pas. Ne sois pas vue.Et puis c'est arrivé. Ronan bondit brusquement, lançant son poing vers Kael avec une vitesse qui aurait pu le faire tomber. Kael bloqua, mais de justesse. Mon estomac se serra. J'avais envie de courir, de crier, de me jeter devant lui. Mais je ne po

Chapitre quatre-vingt-quatorzeDocteurPoint de vue de KaelJ'ai déposé Arielle délicatement sur le tapis de guérisseur, mes mains tremblant légèrement tandis que je vérifiais la sienne. Du sang avait imprégné sa manche et ma poitrine se serrait à chaque battement de cœur. Elle paraissait si petite, si fragile ; j'avais mal au cœur de la voir ainsi.« Kael… Je… je n'aurais pas dû… » Sa voix était douce, tremblante. La peur et la culpabilité dansaient dans ses yeux.« Chut », murmurai-je fermement en écartant une mèche de cheveux de son visage. « Arrête. Rien de tout cela n'est de ta faute. Tu souffres parce que tu tiens à moi, parce que tu as essayé de me protéger. C'est tout. Tu n'as rien fait de mal. »Ses lèvres tremblèrent et elle enfouit légèrement son visage dans ses mains, comme pour se cacher du monde et de sa propre culpabilité. « Je… je… je ne pouvais pas laisser quoi que ce soit t'arriver », dit-elle dans un murmure à peine audible. « Je ne pouvais pas juste regarder… »Je

Chapitre Quatre-vingt-seize : FrustrationPoint de vue de KaelJe m'éloignai d'elle, le doux « ok » résonnant encore dans mes oreilles. Ma poitrine était serrée, lourde d'émotions que je ne voulais pas qu'elle voie. Je l'aimais – mon Dieu, je l'aimais – mais à cet instant, je ne ressentais qu'une vive déception. Pas envers elle – pas vraiment – ​​mais envers moi-même. Comment n'avais-je pas su cela avant ? Comment avait-elle pu porter ce secret, ce poids de son passé, sans jamais me le dire ?Je serrai les poings, essayant de contrôler mes tremblements. Mon esprit revivait le combat dans l'arène, le regard perçant de Ronan, la façon dont il l'avait regardée. Il y avait quelque chose dans ce regard, quelque chose que j'avais perçu même dans le chaos, mais que j'avais repoussé, pensant que ce n'était rien. Maintenant, je réalisais que ce n'était pas rien. Il y avait là une histoire – une histoire que je ne connaissais pas, une histoire qu'elle ne m'avait pas partagée.Ma mâchoire se ser

Chapitre Quatre-vingt-dix-huit : PrisPoint de vue de KaelJ'étais assis seul dans ma chambre, les yeux rivés au mur. La pièce était silencieuse, mais mes pensées étaient bruyantes. J'étais toujours en colère – pas de celle qui vous fait crier, mais de celle qui brûle intérieurement. Je ne voulais pas voir son visage, pas encore. Chaque fois que je pensais à elle me cachant ce secret, j'avais l'impression d'avoir une petite coupure dans la poitrine.Et puis… il y avait cette odeur.Au début, elle était faible – le doux parfum de nourriture chaude provenant de la salle à manger. Elle flottait dans le couloir, douce mais taquine. Mon estomac émit un léger bruit, me rappelant que je n'avais pas mangé depuis le matin. J'essayai de l'ignorer, les lèvres serrées. Non, me dis-je. Ne descends pas. Ne fais pas comme si de rien n'était.Mais l'odeur ne fit que s'intensifier.C'était sa cuisine. Je le sentais.Je l'imaginais presque dans la cuisine : les cheveux détachés, les mains qui bougeaien

Chapitre Cent : La MeutePoint de vue d'ArielleJ'avais à peine fini de mettre la table que j'entendis les pas de Kael approcher. Mon cœur fit un bond et je reculai vivement, faisant semblant de m'occuper des serviettes. L'odeur des plats que j'avais préparés flottait encore dans l'air, chaude et réconfortante. J'avais passé des heures en cuisine plus tôt, à hacher, remuer, assaisonner, goûter – tout soigneusement dosé pour être parfait. J'avais ajouté un peu d'herbes du jardin, cuit la viande lentement pour qu'elle reste tendre et fait cuire du pain frais pendant que le ragoût mijotait. Chaque détail comptait, car je voulais qu'il ressente mon affection, mes excuses, mon amour… tout cela dans un seul repas.Kael entra discrètement dans la salle à manger, sa présence emplissant l'espace avant même qu'il ne parle. Je l'observai attentivement tandis qu'il s'approchait de la table et s'asseyait. Son regard se posa sur les plats, s'attardant un instant sur les assiettes, mais il ne dit ri