Semua Bab Le compagnon caché: Bab 71 - Bab 80

Chapitre soixante-dix – Seul dans la naturePoint de vue d'ArielleJe courais aussi silencieusement que possible, le cœur battant la chamade. Le clair de lune effleurait à peine le sol et l'air était froid sur ma peau humide. Mes larmes avaient séché, mais mes mains tremblaient et ma poitrine me faisait mal. Je ressentais encore le poids de ce que j'avais entendu… de ce que j'avais vu.Je trouvai un petit buisson, caché parmi de grands arbres. Il faisait sombre ici, et personne ne pouvait me voir. Je m'affaissai au sol, serrant mes genoux contre moi, et laissai mon corps trembler. Mes larmes revinrent, lentes et brûlantes. Mes mains couvraient mon visage, essayant de cacher mes cris, essayant de me sentir en sécurité, ne serait-ce que pour un court instant.Je me sentais si petite. Si seule. Le monde semblait vaste, et je n'y étais rien. J'avais fait confiance à Kael, mais maintenant… maintenant même lui était avec elle. Même lui l'avait laissée le toucher. Même lui l'avait laissée pr

Chapitre soixante-treize – Kael protège ArielleArielle’s Je la portai à travers les buissons épais, les bras tendus, le cœur battant la chamade. Son petit corps était lourd dans mes bras, non pas à cause de son poids, mais parce qu'elle semblait fragile et brisée. À chaque pas, je murmurais son nom doucement : « Arielle… reste avec moi… s'il te plaît. »Finalement, je trouvai une petite clairière, cachée du sentier, où l'ombre des arbres formait un bouclier naturel. Je la déposai délicatement sur la terre meuble, en prenant soin de ne pas la blesser davantage. Son corps tremblait, ses mains étaient faibles et son visage pâle.Je m'agenouillai près d'elle et l'examinai rapidement. Des ecchymoses commençaient à se former sur ses bras et ses jambes, des égratignures sur ses joues. Mes mains tremblaient, non pas de peur, mais de colère. Mon esprit me hurlait dessus, furieux que quiconque ose la toucher. J'arrachai un pan de ma chemise, l'humidifiai avec l'eau du ruisseau voisin et comme

Chapitre soixante-quinze — Point de vue de KaelLe poids d'Arielle pesait doucement sur mon dos tandis que je la portais. Elle me semblait si légère, trop légère, comme si elle pouvait m'échapper à tout moment. Ses bras étaient faibles autour de mes épaules, et sa tête reposait contre moi, son souffle léger mais tremblant. Je la tenais avec précaution, une main fermement sous ses jambes, m'assurant qu'elle ne tombe pas.À chaque pas, je me promettais de ne plus jamais la laisser souffrir. Elle était blessée, fatiguée et brisée, et je me détestais de ne pas l'avoir protégée plus tôt.Les portes de la meute s'ouvrirent et la chaude lumière de l'intérieur se répandit. Mais dès que j'entrai, je la vis.Cynthia.Elle se précipita en avant, les yeux écarquillés comme si elle m'avait attendu. Sa voix était rapide, pleine d'une fausse inquiétude.« Arielle ! » cria-t-elle. « Où es-tu allée ? Je m'inquiétais tellement pour toi ! Pourquoi es-tu partie ? Regarde-toi, tu es blessée. »Ses paroles

Chapitre soixante-dix-sept : KaelPoint de vue d'ArielleAu moment où Kael me souleva sur son dos, je ressentis un étrange mélange de soulagement et d'épuisement. Mes jambes étaient trop faibles pour marcher correctement, et chaque pas que je faisais en m'éloignant de la meute me faisait trembler. Maintenant, reposant sur son dos robuste, je me sentais enfin un peu en sécurité.Les champs autour du domaine étaient vastes et dégagés. L'herbe était douce sous les pieds de Kael, et une légère brise me caressait le visage. L'air était doux et pur, comme si le monde avait oublié toute la douleur de la meute. Des oiseaux gazouillaient faiblement au loin, leur chant léger et réconfortant.Je m'appuyai légèrement sur Kael, laissant ma tête reposer contre son épaule. Sa chaleur m'enveloppa, et pendant quelques instants, je m'autorisai à oublier la peur, la douleur et les mensonges. Ses bras me tenaient fermement mais doucement, et je me sentais protégée.« On y est presque », murmura Kael douc

Chapitre soixante-dix-neuf – Le défi annoncéPoint de vue d'Arielle« Les anciens ont dit qu'on devrait se rassembler. Je ne sais pas à quoi ça sert, mais j'ai peur. » Mes mains se tordaient sur mes genoux tandis que Kael me conduisait vers la grande salle. Les murs étaient hauts, tapissés de bois ancien, et des bougies vacillaient le long des murs. J'essayais de maintenir une respiration régulière, mais mon cœur battait fort.Kael marchait à mes côtés, sa main effleurant la mienne. Je sentais la chaleur de son toucher, cette force constante qui me rassurait toujours, mais je ne pouvais me défaire de la peur qui me rongeait. La salle était déjà remplie des anciens et des autres membres de la meute, tous assis en cercle. Leurs visages étaient sérieux, indéchiffrables. Je sentais le poids de leurs regards sur nous.Nous nous sommes assis ensemble, Kael tirant la chaise à côté de lui. Je me suis lentement abaissée, les jambes tremblantes. Il s'est approché et a doucement pris ma main dan