All Chapters of Le compagnon caché: Chapter 151 - Chapter 160

Chapítre 151La nuit était tombée sur le domaine du pack, mais les lumières brûlaient encore haut dans la grande cour où la cérémonie allait avoir lieu. Le feu des torches jetait des ombres dansantes sur les visages excités des membres du pack, tandis que les tambours battaient un rythme lent mais imposant, résonnant dans tout le territoire. L’air était lourd de murmures, de rires et d’anticipation. Tout le monde croyait que ce soir, Kael allait annoncer Selene comme sa Luna, et que moi… je resterais invisible, oubliée.Je me tenais derrière un arbre, enveloppée dans un lourd manteau sombre. Le tissu cachait mon visage, mais je pouvais sentir chaque battement de mon cœur accéléré, chaque souffle tremblant, chaque muscle tendu. Mes yeux balayèrent la foule : des loups, des guerriers, des gardes, tous vêtus de leur meilleur apparat, tous prêts à célébrer ce qu’ils croyaient être le grand événement.— « Respire, Arielle… » murmurai-je pour moi-même.Je ne devais pas me laisser submerger

Chapitre 153 – Le lendemain du chaosPoint de vue d’ArielleLe silence qui suivit la cérémonie fut presque aussi violent que la tempête qui l’avait précédée.Lorsque Kael avait prononcé mon nom devant toute la meute, lorsque la lumière de notre lien avait éclaté au grand jour, j’avais cru, un instant, que tout irait mieux. Que la vérité suffirait à apaiser les cœurs et les murmures.Mais je me trompais.La foule se dispersait lentement, dans un mélange de tension, de peur et de confusion. Les tambours qui battaient encore quelques minutes plus tôt s’étaient tus. Il ne restait que le vent, qui soufflait entre les arbres comme un murmure d’inquiétude.Certains loups s’inclinaient devant moi, baissant la tête avec respect.D’autres me regardaient avec dégoût, ou pire encore — avec peur.Je pouvais les entendre, même s’ils tentaient de chuchoter.— “C’est elle, la nouvelle Luna ?”— “Non… c’est une illusion. Elle l’a ensorcelé.”— “Tu as vu cette lumière ? Ce n’était pas naturel.”— “Je t

Chapitre 155 – La Voix d’une LunaPoint de vue d’Arielle(Très long, en français, profond et émotionnel)Le soleil venait à peine de se lever lorsque je quittai la chambre.Kael dormait encore, sa respiration calme contrastant avec le tumulte qui régnait dans mon esprit.Je passai un instant à l’observer — son visage apaisé, la main posée sur le lit comme s’il cherchait ma présence même dans son sommeil.Un sourire triste étira mes lèvres.Il m’avait donné la force de croire à nouveau, mais je savais que la route serait encore longue.Dehors, la brume recouvrait la cour comme un voile.Les omégas étaient déjà au travail — certains transportaient du bois, d’autres nettoyaient les couloirs du manoir.Je les observai un moment.Ils étaient fatigués, courbés sous le poids des ordres, mais surtout, ils semblaient invisibles.Et cette invisibilité me rappela trop bien ce que j’avais été : un souffle qu’on ignore, une voix qu’on étouffe.Alors, j’inspirai profondément.Aujourd’hui, je voulai

Chapitre 157 – Une Nouvelle LumièrePoint de vue d’ArielleLe soleil s’était couché depuis longtemps quand Kael revint enfin du conseil. La maison était silencieuse, à peine éclairée par la lueur vacillante du feu. J’étais restée assise près de la fenêtre, les doigts crispés sur le tissu de ma robe, écoutant le moindre bruit venant de l’extérieur.Il avait été convoqué encore une fois par les Anciens, et depuis qu’ils avaient osé me menacer directement, chaque réunion me donnait une peur sourde au ventre. Mais ce soir, il y avait quelque chose de différent.Quelque chose d’autre battait en moi.Un secret que je n’avais encore confié à personne.Quand j’entendis enfin le grincement de la porte, mon cœur fit un bond. Ses pas résonnèrent dans le couloir — lourds, fatigués, mais puissants comme toujours. Puis il apparut dans l’encadrement, le visage marqué par la tension de la journée.— “Arielle…” murmura-t-il d’une voix rauque.Je me levai lentement, essayant de lire dans ses yeux. Il p

Chapitre 159— Le Hurlement du DestinPoint de vue d’ArielleLe soleil n’était pas encore levé quand j’ouvris les yeux. L’air du matin était froid, presque silencieux, comme si la nature elle-même retenait son souffle avant une tempête. Je savais que le moment était venu — celui que j’avais redouté toute la nuit.Kael avait tenu parole. Dès l’aube, les guerriers étaient déjà là, leurs armures sombres luisant dans la brume. Ils attendaient devant la maison, prêts à m’escorter vers le refuge secret qu’il avait choisi pour moi, au cœur de la forêt.Je descendis lentement les marches, le cœur lourd. Kael se tenait dans la cour, les bras croisés, le regard fixé sur moi. Son expression était ferme, mais je pouvais voir la peur cachée derrière son calme apparent.— Tu es réveillée, dit-il doucement, sa voix rauque encore marquée par la fatigue.— Tu veux vraiment que je parte ? soufflai-je, la gorge serrée.— Je n’ai pas le choix, Arielle. C’est pour ta sécurité… pour celle du bébé.Je posai