Semua Bab Pas de temps pour mes funérailles, mais quand je renais, tu deviens fou: Bab 181 - Bab 190

Sylvie est revenue dans le salon privé, glacée jusqu’aux os.« Qu’est-ce qu’il y a ? Tu es allée chercher un plat de fruits, et tu fais cette tête ? », a demandé Mirabelle en la dévisageant.Sylvie s’est assise. « Je suis tombée sur cette plaie dehors. »À ces mots, tout le monde a tout de suite compris sur qui elle était tombée.Mirabelle a froncé le nez. « Quelle poisse ! Allez, on boit pour oublier ! »La soirée n’a pas duré longtemps. La petite bande s’est vite dispersée.Quand Sylvie est rentrée chez elle, il n’était pas encore vingt-deux heures.Elle s’est apprêtée à rallumer son ordinateur pour travailler un peu.Elle dirigeait deux projets, l’un en lien avec le gouvernement, l’autre consacré à la recherche de pointe.Mais à peine avait-elle ouvert son ordinateur que son téléphone s’est mis à sonner.L’appel venait d’Alain. Son visage est resté impassible, et elle a simplement raccroché.Cependant, l’autre côté semblait particulièrement tenace. À peine avait-elle coup

Sylvie a refusé de manière très nette.L’accord ne mentionnait que la non-divulgation du mariage et du divorce. Il n’exigeait en aucun cas qu’elle retourne vivre dans la maison conjugale pour jouer le rôle.Alain a eu un regard froid et n’a rien dit.Il a simplement repris ses clés de voiture, sans se presser.« Alain, laisse Mlle Potier me raccompagner s’il te plaît. J’ai un truc urgent. »Héloïse est sortie de l’intérieur.Puisqu’Alain et Sylvie avaient officiellement finalisé leur divorce chez le notaire, Héloïse l’avait désormais appelée avec aisance Mlle Potier devant tout le monde.Sylvie a jeté un regard détaché à l’homme devant elle, puis elle a laissé échapper un petit ricanement.Héloïse lui avait demandé sans gêne de la raccompagner. Il était clair qu’ils avaient déjà tout arrangé à l’intérieur. Ils la prenaient évidemment pour une simple chauffeuse.« Mlle Potier, merci en avance », a dit Héloïse avec un sourire superficiel. Ses paroles étaient polies en surface, m

Sylvie est allée à la papeterie pour acheter de nombreuses fournitures pour Mimi.Récemment, Mimi était restée à la maison pour se reposer, car la dernière fois, en faisant de l’escalade, elle était tombée dans l’eau et avait été quelque peu effrayée.Pourtant, ses études n’avaient pas du tout souffert.En rentrant chez elle, Sylvie a constaté que Mimi se portait plutôt bien.Elle a caressé la tête de sa fille. « Demain, tu pourras retourner à l’école. »À l’évocation de l’école, l’expression de Mimi n’a pas révélé de joie véritable.Elle a simplement légèrement baissé les yeux et répondu d’une voix douce.Sylvie a remarqué que son humeur semblait plus fragile ces derniers temps.Peut-être était-ce parce qu’elle lui avait annoncé qu’elles n’auraient plus aucun contact avec Alain.Au fond de son cœur, la petite avait toujours espéré l’attention de son père, et apprendre soudainement qu’elle n’aurait plus aucun lien avec lui avait forcément été difficile.Mais on ne pouvait exc

Alain a baissé les yeux sur les documents. En écoutant Noah, il a affiché un visage impassible. « Je n’ai pas fait attention. »Noah a pincé légèrement les lèvres et n’a rien ajouté.C’était logique. L’esprit de M. Chéron n’était clairement pas tourné vers Sylvie. Il ne se préoccupait donc pas de ses changements.-Le projet d’Ennea Espace avançait rapidement, mais sa finalisation nécessitait aussi des financements. Ils avaient dû coopérer avec plusieurs partenaires pour lever des fonds.Beaucoup d’entreprises étaient venues proposer leur collaboration, et même Noah avait appelé pour manifester son intérêt.Mais le financement comportait des risques.Il pouvait résoudre le manque de liquidités et accélérer le développement, mais un excès de financement par actions faisait perdre le contrôle de l’entreprise, tandis qu’un excès de financement par emprunt entraînait un risque de dette.À ce sujet, Sylvie et Javier n’avaient pas exagéré.Cependant, Ennea Espace restait une jeune e

Javier présentait toujours Sylvie avec insistance.Et Sylvie avait effectivement une allure distinguée et élégante.Beaucoup reconnaissaient un peu ses compétences professionnelles, mais certainement pas au point que Javier les décrivait comme extraordinaires. Si elle avait vraiment été si remarquable, elle ne serait pas restée inconnue dans le secteur.Tout le monde savait très bien que Javier ne faisait que présenter sa collaboratrice, pour lui créer des relations et ouvrir des opportunités.On disait aussi que Sylvie ne possédait qu’un diplôme de licence.Les exagérations de Javier n’étonnaient donc personne. Mais les gens dans le milieu des affaires savaient se contenir et ne montraient pas trop leur opinion.Héloïse observait la scène et esquissait un sourire, ni trop marqué ni trop léger, chargé d’un sarcasme évident. Elle a déclaré : « Il semble que, dans les deux entreprises, Mlle Potier était assistante, mais son parcours chez Ennea Espace se passe beaucoup mieux que che