Tous les chapitres de : Chapitre 31 - Chapitre 40

CAMILADès mon arrivée à l'école, je me suis retrouvée à l'entrée, levant les yeux vers le grand bâtiment. L'excitation bouillonnait en moi, heureuse d'être enfin là, même si j'en avais rêvé à plusieurs reprises, désirant retourner poursuivre mes études.Je me suis retournée et n'ai pas vu les gardes que Marcello avait chargés de me surveiller. Cela signifiait simplement qu'ils faisaient bien leur travail. Le sourire aux lèvres, je suis entrée dans le bâtiment et me suis dirigée vers mon premier cours.Je me suis glissée discrètement dans l'amphithéâtre et j'ai trouvé une place libre près de la rangée du milieu. La salle était remplie d'étudiants discutant avant que le professeur ne prenne la parole. Lorsque le cours a finalement commencé, le silence est tombé dans la salle, à l'exception de la voix claire et assurée du professeur qui résonnait dans l'espace.J'ai ouvert mon carnet et commencé à prendre des notes, jetant un coup d'œil autour de moi de temps en temps. Certains étudiant

CAMILA« Euh… Marcello. » Je l'appelai doucement, réfléchissant intensément à quoi dire.Mais je ne trouvais rien à dire à ce moment-là, sinon ça aurait rendu plus évident que j'avais volontairement tenté de fuir, pour que les gardes ne me voient pas.Ce n'était pas ma faute, de toute façon. N'importe qui dans ma situation aurait besoin d'une pause et de s'amuser, sans avoir l'impression que quelqu'un la surveille et la contrôle pour savoir comment s'amuser. Peut-être qu'après cette situation, et si je lui disais les mots justes, il envisagerait de me laisser faire les choses à ma façon, dans une certaine mesure.« Qu'est-ce que tu as fait, bordel ! Je t'ai donné une putain d'instruction et tu t'es enfuie. Et s'il t'était arrivé quelque chose à ce moment-là ? À qui la faute, euh ! J'essaie de m'assurer qu'on aille jusqu'au bout du contrat, et tu es là, à ne pas me faciliter la tâche. À quoi pensais-tu en fuyant ? Tu continues à ne pas respecter mes règles, même en sortant avec un mec.

CAMILAMarcello rompit le baiser, me regardant droit dans les yeux. Mes lèvres étaient encore entrouvertes, sous le choc, incapable de comprendre ce qu'il venait de faire.Avant que je puisse dire quoi que ce soit, ni même faire quoi que ce soit, il me serra de nouveau contre lui et m'embrassa. Je me retrouvai sans défense et ne désirai que la suite de ce qui se passait.Marcello me serra la taille comme si c'était la seule chose qui comptait au monde et nous nous dirigâmes vers le lit.Son regard me brûla, et mon souffle se coupa. Mon cœur s'emballa tandis que ses mains se posaient sur ma taille, m'attirant plus près de lui jusqu'à ce qu'il ne reste presque plus d'espace entre nous. Je ne me concentrais plus sur rien d'autre dans cette pièce. Je ne voyais que lui.« Mon Dieu », soufflai-je, sans savoir quand ces mots sortirent de ma bouche.Quand il m'embrassa de nouveau, ce fut plus profond, plus intense, comme une tempête à laquelle je ne pouvais échapper, même pas quelque chose qu

CAMILA« Allez, on fait la fête ! » lança Daniel en m'entraînant au cœur de la fête.J'étais tellement excitée et contente d'avoir pu y assister. Alors, est-ce que c'est ce que j'aurais manqué ?« Alors, tu es contente de ne pas avoir refusé de venir ? » me demanda Daniel alors que nous arrivions dans une partie de la salle.« Oui, bien sûr. C'est joli, et c'est probablement ce dont j'avais besoin. » lui dis-je en riant, et il me fit un high five.« Au fait, il est temps de boire un verre. » suggéra Daniel.« Un verre ? Non, ce n'est pas la peine. » dis-je en lui faisant un geste dédaigneux de la main.Puis il se plaça juste devant moi et me prit la main.« Allez, Camila. Un verre ne te fera pas de mal. » m'encouragea-t-il, et je souris en voyant son intérêt à me faire profiter de cette fête.« D'accord, d'accord. »J'ai cédé.Daniel a servi le verre et m'en a tendu un, souriant comme s'il préparait quelque chose d'amusant. J'ai haussé un sourcil, mais il s'est contenté d'acquiescer,

CAMILADes larmes coulaient sur mes joues tandis que je regardais Marcello se remettre de la douleur initiale qui l'avait transpercé. Le fait qu'il m'ait traitée de ce que je ne suis pas et qu'il m'ait attaquée pour quelque chose que je ne comprends même pas.« Je pourrais être n'importe quoi, mais pas une traînée. Je ne comprends vraiment pas de quoi tu parles. Je n'ai jamais couché avec personne ni fait quoi que ce soit de sale avec qui que ce soit, alors pourquoi me fais-tu ça ? » ai-je crié, les larmes aux yeux.Puis il ricana et se redressa.« Tu es vraiment dégoûtant. Tu prétends n'avoir rien fait avec personne, mais qu'en est-il du baiser que tu as partagé avec ton ami, euh ? »Je fronçai les sourcils, car je ne m'attendais pas à ce qu'il dise ça. Il n'était pas là, alors comment a-t-il pu deviner ou dire une chose pareille avec autant d'assurance ? Même les gardes qu'il avait postés pour me filer s'étaient tenus à distance, alors comment ça ?« Tu m'as mis un traceur ? » lui d