Semua Bab Un accord avec la mafia impitoyable: Bab 61 - Bab 70

CAMILA Quelques jours s'étaient écoulés. Marcello s'était excusé, mais la nuit où il avait semblé perturbé, il était rentré à la maison, l'air étrange. On aurait dit qu'il avait passé une mauvaise journée. Depuis, je n'avais plus eu de nouvelles de lui. Je n'avais pas non plus pris la peine d'aller dans sa chambre, de peur d'être blessée par ses paroles ou quoi que ce soit d'autre. J'ai attaché mes cheveux en queue de cheval et me suis regardée une dernière fois dans le miroir avant de sortir de ma chambre. J'étais prête pour l'école. Une fois dehors, alors que j'allais monter dans la voiture qui m'attendait, j'ai remarqué deux nouveaux gardes qui entraient dans le véhicule habituellement utilisé par ceux qui me surveillaient à distance. « Pourquoi sont-ils ceux qui montent dans la voiture ? » ai-je murmuré. Je me suis approchée de la voiture et j'ai frappé à la vitre pour qu'ils l'ouvrent. L'un d'eux est sorti. « Et les gardes auxquels cette voiture était censée appartenir ? » «

CAMILAJ'ai détourné le regard, car je ne m'attendais pas à de tels mots de sa part. C'était trop gênant.« Pardon ? » ai-je dit, essayant de m'assurer qu'il était bien conscient de son comportement.« Allez, Camila. N'y pense pas trop. Je complimente simplement la beauté que Marcello possède. »Je me suis raclé la gorge et j'ai expiré.« Merci. Alors, ce que tu m'as envoyé par texto est-il vraiment vrai ? »« Oui. Mais il te suffit d'une seule règle pour y parvenir. »« Une seule règle ? » ai-je répété, essayant de comprendre ce qu'il venait de dire.Une seule règle et il m'avait fait faire tout ce chemin ? Risquer ma vie ? Bon, peut-être que cette règle allait être une sacrée règle.« Oui », a-t-il répondu d'un ton calme.« Très bien, je t'écoute. »« Il te suffit de ne pas avoir peur », a-t-il dit calmement.Mes sourcils se froncèrent, perplexe.« Juste ça ? »« Oui. »« Avec tout le respect que je te dois, Roberto, tu m'as fait risquer ma vie, ma liberté et ma tranquillité juste p

CAMILAAu moment où ils m'ont poussée dans cette boîte étroite, j'ai senti ma poitrine se serrer. La porte a claqué derrière moi et les ténèbres ont tout englouti. Je ne voyais rien, seulement le bruit de mon cœur qui battait la chamade. L'air était lourd, vicié et froid. J'ai plaqué mes paumes contre les parois de bois, réalisant qu'il n'y avait même pas assez de place pour bouger les bras.« Attendez ! » ai-je crié en frappant les murs de toutes mes forces. « S'il vous plaît, laissez-moi sortir ! Je ne peux pas rester ici ! »Mais personne ne m'a répondu.Ma respiration s'est accélérée, ma gorge me brûlait et les larmes me montaient aux yeux. « S'il vous plaît… s'il vous plaît, je vous en supplie », ai-je crié, la voix tremblante. « Vous ne pouvez pas me faire ça ! »Le silence était assourdissant. J'entendais presque mes sanglots résonner contre les murs. Tout mon corps tremblait sous l'effet de la panique. Je me suis retournée, cherchant un moyen de m'asseoir, mais il n'y avait pa

CAMILADeux heures plus tard, nous avons enfin quitté la bibliothèque et je suis montée dans sa voiture. Je savais qu'il avait encore d'autres endroits à me faire découvrir.Quand nous nous sommes enfin arrêtés, j'ai cligné des yeux devant l'immense panneau en bois où l'on pouvait lire « SALLE D'ESCALADE ».Ma bouche s'est ouverte.« Tu plaisantes ? » J'ai reculé d'un pas. « Marcello, je ne suis pas sûre d'y arriver. »Il a souri d'un air entendu, comme s'il savait quelque chose que j'ignorais. « Tu ne tomberas pas. »« C'est ce que les gens disent avant de tomber. »Il a ri doucement et s'est approché. « Allez. Tu as dit que tu voulais essayer de nouvelles choses. Je te donne une chance. »« Je voulais dire faire de la pâtisserie, pas me casser le cou », ai-je murmuré, amusée… et gênée qu'il se souvienne de cette petite remarque.« Fais-moi confiance », a-t-il répété en me tendant le harnais de sécurité.J'ai soupiré et j'ai fini par accepter. « Si je meurs, c'est de ta faute. »« J'

CAMILADès que je suis sortie de la voiture, vêtue de la tenue de sport que Marcello m'avait offerte, une bouffée d'air frais m'a fouetté le visage. La montagne se dressait fièrement devant nous, couverte d'arbres, de rochers et de petits sentiers sinueux qui semblaient tout droit sortis d'un tableau. Un instant, j'en ai oublié de respirer.« Tu es prête ? » demanda Marcello en ajustant la sangle de son petit sac à dos de randonnée.« Honnêtement ? Non », avouai-je en serrant plus fort les sangles de mon propre sac. « Mais je ne veux pas me ridiculiser, alors allons-y. »Il rit doucement. « Tu ne te ridiculiseras pas. Je serai juste à côté de toi », m'assura-t-il avec un sourire.C'est ce qui m'a à la fois rassurée et effrayée. Car ces derniers temps, tout chez Marcello me paraissait déroutant. À la fois rassurant et dangereux, chaleureux et même froid. Je ressentais trop d'émotions en même temps.Nous avons commencé la randonnée. Au début, c'était agréable. Le sentier était accidenté