บททั้งหมดของ Renaît Pour Se Venger: Revendiqué Par Le Milliardaire: บทที่ 91 - บทที่ 100

Cassian.Je me disais que je ne suivais pas Olivia parce que j'avais une réunion en ligne avant d'aller travailler, mais je savais que je me mentais.Olivia a immédiatement quitté la maison. Je l'ai suivie. Je n'ai même pas laissé mon chauffeur m'emmener au travail aujourd'hui ; j'ai décidé de conduire moi-même. Je gardais une distance qui me donnait l'impression d'être un lâche à espionner la seule personne que je voulais protéger.Je me disais que c'était parce qu'elle avait besoin de protection, qu'elle le reconnaisse ou non. Je savais que je faisais ce qu'il fallait, même si ce n'était pas ce qu'elle souhaitait.Je ne pouvais pas rester à la maison à attendre que quelque chose se produise. Je savais que quelque chose n'allait pas et je voyais la peur dans ses yeux, même si elle faisait semblant ce matin.Olivia m'avait encore repoussé ce matin et je l'avais laissée faire, car la repousser l'aurait brisée, mais la laisser partir seule m'avait presque brisé moi aussi.Je la suivais,

Olivia.Je n'avais pas envie de sortir aujourd'hui, mais je devais rencontrer des investisseurs dans un restaurant. La réunion s'est enfin terminée et j'étais ravie de rentrer chez moi.J'ai finalement quitté le parking du restaurant. La journée m'avait épuisée, plus que je ne voulais l'admettre.Je réagissais au moindre bruit. Je me disais que j'exagérais, que tout était dans ma tête, mais l'oppression dans ma poitrine persistait.Dès que j'ai tourné sur la route principale, ce malaise s'est intensifié.Je n'étais pas seule. Je ne pouvais pas l'expliquer, mais j'avais l'impression d'être observée par des yeux invisibles. Ma prise sur le volant s'est crispée, mes doigts tremblaient légèrement.La musique de la radio a continué après les informations, mais je l'entendais à peine. Mon regard était sans cesse attiré par le rétroviseur.Je n'arrivais pas à me débarrasser de cette sensation. Mon attention s'est reportée sur le rétroviseur et j'ai vu un gros camion apparaître derrière moi e

Adrian.J'ouvris une autre bouteille de whisky et une brûlure me brûla la gorge. Je n'aimais même pas le whisky, mais ces derniers temps, j'en buvais beaucoup trop.Il me fallait quelque chose pour faire taire le martèlement dans ma tête et la peur qui m'envahissait.Ma main tremblait tandis que je me versais un deuxième verre. La bouteille était presque vide. Ma chambre me paraissait trop petite et suffocante ces derniers temps.Tout ce qui m'était arrivé récemment n'aurait pas dû se produire. J'avais tout planifié avec trop de soin pour que tout s'écroule ainsi.Je pressai mes paumes contre mes yeux et le visage d'Olivia me traversa l'esprit. Je sentis une violente contraction en moi.« C'est sa faute », murmurai-je dans le silence, mais même à mes propres oreilles, cela ne sonnait pas juste.Mon téléphone vibra de nouveau sur la table, me faisant sursauter.Le nom de Vivian s'afficha pour la troisième fois sur l'écran. Je ne voulais plus lui parler ; elle faisait partie de mes prob

Cassian.Je ne me suis pas rendu compte que je criais son nom jusqu'à ce que tout le monde me fixe. À cet instant, aucun d'eux ne comptait pour moi ; tout le reste était flou, seule Olivia était importante.Olivia tremblait, les yeux encore grands ouverts par le choc. Je pouvais lire la panique sur son visage.« Olivia, » dis-je en la saisissant par les épaules, « parle-moi, que s'est-il passé ? »Sa bouche s'ouvrit, mais aucun son n'en sortit. Ses mains étaient froides. Tous mes instincts me criaient que j'étais à deux doigts de la perdre.Je ne la lâchai pas et la conduisis à ma voiture. Elle ne résista pas lorsque je passai mon bras autour de sa taille.Arrivée à la voiture, elle hésita, « Je ne sais pas si je peux entrer. »« Ne t'inquiète pas, tu es en sécurité. » J'ouvris la portière passager et elle monta.Dès que je refermai la portière, je sentis que quelque chose clochait encore. Je me suis retournée et me suis glissée sur le siège conducteur, démarrant le moteur.« Olivia,

Olivia.Je me suis réveillée avec le poids des événements de la veille sur les épaules. Je ne savais même plus pourquoi j'avais appelé Adrian plus tard, mais il fallait qu'il sache que je n'avais pas peur de lui.Je ne pouvais m'empêcher de repasser en boucle le moment où le camion avait failli me tuer. La scène se répétait sans cesse dans ma tête, et mon cœur battait la chamade à chaque fois que je repensais à ce qui s'était passé la veille.Ce qui me dérangeait plus encore que ce souvenir, c'était la façon dont Cassian s'attendait à ce que je me cache.Je devais quitter la maison, et même si mes mains tremblaient à chaque vibration de mon téléphone, je devais partir.Quand Cassian m'a dit que je devrais « me reposer » et « prendre un jour de congé », j'ai secoué la tête.« Non, je pars », ai-je dit, « je ne vais pas rester enfermée comme un animal en cage. »Il me regardait depuis l'embrasure de la porte de ma chambre, les bras croisés sur la poitrine. Il avait l'air de ne pas avoir