บททั้งหมดของ Renaît Pour Se Venger: Revendiqué Par Le Milliardaire: บทที่ 101 - บทที่ 110

Cassian.J'avais les yeux rivés sur la route dès que je m'étais engagé sur la voie, mais rien ne m'avait préparé à l'apparition soudaine du camion.On aurait dit qu'il nous attendait.Quand Olivia s'est raidie à côté de moi et a pointé le camion du doigt, j'ai su qu'elle l'avait vu aussi.Sa main tremblait sur sa cuisse ; j'ai senti le mouvement même si elle ne me touchait pas.« Cassian », a-t-elle murmuré d'une voix tremblante.J'ai suivi son regard et j'ai vu le camion. Je l'avais déjà vu, mais je faisais semblant de ne pas le voir.« Attends », ai-je dit.« Qu'est-ce que tu veux dire, Cassian ?» a demandé Olivia.Je ne lui ai pas laissé le temps de paniquer ; j'ai tourné si brusquement sur la voie d'à côté que les pneus ont crissé sur le bitume.Des klaxons retentissaient derrière nous. Des conducteurs, mécontents que je les double, se mirent à me hurler dessus. Mais je n'en avais cure. La sécurité d'Olivia était ma seule préoccupation.Mes yeux restaient rivés sur le camion qui s

Cassian.Je ne me suis rendu compte que je tremblais qu'en essayant de bouger Olivia dans mes bras. Sa tête reposait contre ma poitrine. Je murmurais son nom, comme si ma voix pouvait la réveiller, mais elle ne se réveillait pas.L'odeur du sang était omniprésente. Je fixais le sang sur mes mains et ma chemise. J'ai cherché la plaie sur son corps et j'ai compris que ses côtes étaient déchirées.J'ai pressé ma paume contre la plaie, désespérée de ralentir le saignement, mais mes doigts s'enfonçaient encore plus profondément, et cela m'a terrifiée.« Olivia, ai-je répété, réveille-toi, s'il te plaît. »J'entendais des sirènes au loin derrière nous, mais c'était trop loin pour que je puisse appeler à l'aide.Le camion avait disparu, étonnamment, filant sur l'autoroute au moment de l'accident, sans laisser de trace.Celui qu'Adrian avait engagé savait parfaitement ce qu'il faisait et n'avait pas hésité à nous tuer.Une brindille craqua et mon corps se raidit. Je serrai Olivia contre moi,

Adrian.Je n'avais jamais vraiment connu l'attente insoutenable avant cette nuit-là. J'avais arpenté mon salon tant de fois que j'étais sûre que le parquet s'en plaignait.Je jetais sans cesse un coup d'œil à mon téléphone, vérifiant l'heure, guettant des messages qui n'arrivaient jamais.Chaque seconde qui passait engendrait un malaise incontrôlable. Le tueur aurait dû m'appeler depuis longtemps, il aurait dû m'envoyer une photo pour confirmation.Prête à laisser libre cours à mes pensées, je me demandais s'il avait échoué et ce que je ferais. Je me suis resservi un verre, mais mes mains tremblaient tellement que la moitié du whisky a giclé sur la table. Peu importait.Rien ne comptait, sauf les nouvelles que j'aurais dû recevoir. « Allez », ai-je murmuré, fixant mon téléphone comme si je pouvais le faire sonner.« Tu devrais avoir fini. Tu aurais dû terminer. » Il avait promis de tuer Olivia pour moi, même s'il avait déjà échoué.Je ne me permettais pas de penser à Olivia trop longt

Cassian.J'ai rejoint mon penthouse sans encombre, mais je n'arrivais pas à me sortir Olivia de la tête.Elle était toujours inconsciente à l'hôpital, et chaque seconde qu'elle passait dans cette chambre m'angoissait.Je me suis affalée sur le canapé, les mains tapotant mes genoux.Il me fallait un nouveau téléphone pour appeler. J'ai donc appelé mon chauffeur, sachant qu'il m'attendait déjà dehors.Je lui ai donné l'adresse du magasin d'électronique le plus proche.« Tu vas me trouver une ligne sécurisée », lui ai-je dit. « Dès que je l'ai, rejoins-moi ici. Je serai absente vingt minutes, compris ?»Il a répondu et j'ai raccroché en me dirigeant vers la porte. Mes mains tremblaient nerveusement, mon esprit s'emballant et imaginant mille scénarios. J'espérais qu'Olivia allait bien.Je suis arrivée à la voiture. Le chauffeur m'attendait déjà. Je me suis glissée sur la banquette arrière. « Il me faut une ligne sécurisée », ai-je répété. « Je ne veux pas qu'on intercepte nos appels.»Le

Olivia.Je me suis réveillée avec un mal de tête terrible, ma tête me faisait atrocement mal.J'ai immédiatement compris que je n'étais pas chez moi. Je ne me souvenais ni où j'étais ni pourquoi.Mes mains tremblaient en agrippant les draps du lit d'hôpital, et un frisson m'a parcouru l'échine.Cassian se tenait près de la porte, le visage crispé par l'inquiétude. Son regard me scrutait d'une manière qui m'a serré le cœur.Je n'ai eu que le temps de le remarquer qu'il se précipitait déjà vers moi. Avant même que je puisse réagir, il s'est penché et m'a embrassée sur le front.J'ai eu le souffle coupé. C'était si soudain que je n'ai pas su quoi répondre.Mon esprit s'est efforcé de mettre des mots sur ce que je ressentais, mais rien ne semblait cohérent.« Tu es réveillée », a-t-il dit en écartant une mèche de cheveux de mon visage, sa main s'attardant comme s'il craignait que je ne disparaisse à nouveau. « Ça va ? »J'ai hoché la tête, trop abasourdie pour parler, les lèvres sèches. «