Lahat ng Kabanata ng Trop tard, Monsieur le Milliardaire: Kabanata 141 - Kabanata 149

La sonnerie stridente du téléphone a retenti soudainement, brisant le calme qui régnait sur la côte.Alex a froncé les sourcils et a jeté un coup d'œil à l'écran avant de refuser l'appel.Mais à peine quelques secondes plus tard, le téléphone a recommencé à sonner, obstiné.Il a fini par décrocher.« Dis-moi ! »Il n'a écouté que quelques secondes avant que son visage ne se ferme, devenant d'un coup sombre et tendu.« Comment ça ?! Qu'est-ce que vous fichez ? Bande d'incapables ! »« J'arrive tout de suite ! »Il a raccroché brusquement, le front plissé par une irritation qu'il n'arrivait pas à contenir.Quand il a regardé Clara, ses yeux mêlaient l'excuse et la lutte intérieure.Clara a compris sans qu'il parle.Encore Anne Dupont !Cette femme trouvait toujours un moyen de le rappeler, peu importe le moment, peu importe l'endroit.Un simple appel, et il repartait.Et elle, alors ?Qu'était-elle, sinon ce qu'on garde « au cas où » ? Un plan B, une présence qu'on ne choisit j

Vincent a poussé un cri de douleur, son visage s'est tordu sous la souffrance.Personne n'a remarqué à quel moment Alex était apparu près de Clara.Dans son costume parfaitement ajusté, il demeurait impassible, un calme glacial émanant de lui, assez puissant pour faire reculer quiconque.« Monsieur Dubois... »Le murmure s'est répandu parmi les témoins, tous se sont levés, pris de panique.Alex a lâché la main de Vincent comme on se débarrasse d'une chose sale.Son regard s'est abaissé sur l'homme plié en deux par la douleur.Sa voix était sans éclat, mais chaque mot résonnait avec une froide autorité :« Tu ne mérites même pas de la toucher. »Vincent a reculé de deux pas, serrant contre lui son poignet tordu. La sueur ruisselait sur son front, et pas un mot n'a osé franchir ses lèvres.D'un simple regard, l'un des gardes du corps a compris et a jeté Vincent dehors sans un mot.Clara a levé les yeux, croisant le profil froid et anguleux d'Alex. Son arrivée avait été si soudaine

La lumière était douce, les plats dégageaient encore une fine vapeur.« Ton bras n'est pas complètement remis », a dit Alex, la voix un peu lasse.« Tu aurais pu laisser la gouvernante s'en charger. »Son ton restait bas, presque détaché.Anne s'est avancée de quelques pas, s'est hissée sur la pointe des pieds, son corps souple se pressant presque contre lui.Sa voix était douce, presque sucrée.« Ce n'est pas pareil, Alex… Ce dîner, je l'ai préparé moi-même, pour toi. »Elle s'est blottie contre lui, telle un chaton câlin.« Allez, goûte, s'il te plaît. »Alex s'est laissé entraîner jusqu'à la table. Il a pris une fourchette, a piqué un morceau et l'a porté à ses lèvres.Le goût était plutôt bon.Il a hoché la tête, sans expression particulière.« C'est bon. »Anne a contourné la table pour se coller à lui, serrant son bras et posant sa joue contre son épaule.Son souffle chaud effleurait la peau de son cou.« Si tu aimes, je peux te cuisiner ça tous les jours. »Sa voix trem

Le lendemain matin, Alex est descendu au rez-de-chaussée. Il n'y avait aucune trace d'Anne, et sans qu'il puisse vraiment l'expliquer, il a ressenti une étrange impression de légèreté.Paul s'est approché de lui.« Bonjour, Monsieur Dubois. Le restaurant est presque terminé. Vous voulez aller y jeter un œil ? »Alex était de bonne humeur. Peut-être que le rêve de la nuit passée l'avait apaisé, d'une façon qu'il n'aurait pas su décrire.« Pas aujourd'hui, tu t'en charges. Choisis une bonne date pour l'ouverture la semaine prochaine, et fais en sorte que la presse soit là.Je veux un lancement qui fasse parler dans toute la ville. »Les yeux de Paul se sont illuminés.« Dans ce cas, Monsieur Dubois, mercredi prochain, ça vous irait ? C'est un jour parfait. »Alex a levé un sourcil, intrigué.« Mercredi ? »Paul a hésité et a regardé autour de lui avant de répondre à voix plus basse.« C'est l'anniversaire de Madame. Double raison de célébrer. »Alex est resté un instant immobile.