All Chapters of Trop tard, Monsieur le Milliardaire: Chapter 211 - Chapter 220

Peu après, plusieurs équations complexes sont apparues à l’écran, accompagnées d’un protocole de soins et de prescriptions adaptés à la patiente.Clara a pris la parole : « Voici votre plan de traitement. Si quelque chose n’est pas clair, merci de contacter l’équipe médicale du Groupe Dubois. »La jeune fille a fixé l’écran, d’abord figée, puis les larmes se sont mises à couler comme des perles rompant leur fil.Elle s’est effondrée à genoux, « Nexus… Merci Nexus de m’avoir sauvé la vie ! » sanglotait-elle, incapable de parler correctement.« On m’a diagnostiqué un cancer du sein il y a trois mois, les médecins ont dit… qu’il fallait vite opérer et faire une chimio, mais je n’ai jamais eu le courage… »Clara s’est précipitée pour la relever, la voix douce : « Ça va aller, tout ira bien. »Elle a fait signe au personnel d’aider la jeune fille à descendre de scène pour se reposer.Alex, assis dans la salle, regardait la femme calme et rayonnante sur scène, dont la lumière semblait

Clara a levé les yeux et n’a aperçu que la silhouette élancée d’Alex en train de quitter la salle. Elle l’a regardé quelques secondes, jusqu’à ce qu’il disparaisse dans le jeu de lumières.Soudain, son téléphone a sonné. Elle a rendu sa place aux équipes de communication du Groupe Dubois, puis elle est partie vers un endroit plus discret.Au bout du fil, une voix posée lui a dit : « Le gros poisson est en mouvement, il est temps de jeter le filet. On a déjà prévu quelqu’un pour te prendre en charge. »« Très bien. » Elle a fait demi‑tour et s’est éloignée.À l’extérieur du hall, l’air semblait figé. Les hommes d’Alex, droits comme des lances, avaient le regard aussi affûté que des lames.En face, ceux de Sébastien n’étaient pas en reste, imposants, hostiles. Les deux camps se faisaient face, aucun ne voulant reculer.Sébastien a avancé d’un pas, les lèvres étirées en un sourire provocateur : « Alex, rends‑moi Clara. »Alex s’est dressé de toute sa hauteur, le regard glacial : «

Ce n’était pas un bijou qu’il y avait à l’intérieur, mais un avion en papier jauni.C’était… celui d’il y a douze ans, celui qu’il avait sorti de sa poche pour la distraire pendant qu’elle se soignait dans la maison de campagne.Le papier avait jauni, portant les marques du temps.Il l’a déplié délicatement. L’intérieur était rempli de dates.Dès le premier coup d’œil, il a compris : c’étaient les jours où ils s’étaient vus. Il n’y en avait pas beaucoup.Plus de mille jours s’étaient écoulés en trois ans, et pourtant, seules une centaine de dates figuraient là.Son cœur s’est serré comme tranché au couteau. Tous ces jours non inscrits… c’étaient ceux où il l’avait laissée passer à travers les mailles.Il a remarqué deux dates familières : 12240630, les chiffres de sa clé. Le premier nombre correspondait au réveillon de Noël d’il y a douze ans, le jour où il l’avait sauvée. Le second, 0630, c’était le jour où Anne lui avait sauvé la vie. Pourquoi figurait-il aussi dans les notes

Alertés par le bruit, les agents de sécurité se sont précipités dans la pièce. Ils ont vu qu’il ne s’agissait que d’un verre brisé. Après avoir nettoyé rapidement, ils sont repartis.Une sonnerie légère a retenti sur l’ordinateur posé sur la table. La boîte mail s’est ouverte automatiquement. Une nouvelle enveloppe cryptée s’y trouvait, silencieuse.Expéditeur : Lou d’AlcyonTech.Clara s’est approchée et a ouvert le message.Le contenu était bref et concis : Alex est arrivé cette nuit au siège d’AlcyonTech. Il est resté dans ton bureau jusqu’au petit matin avant de repartir.Par ailleurs, Sébastien est bien arrivé hier à la filiale du pays A. Tout s’est déroulé sans encombre.Clara a tapoté simplement une lettre sur le clavier : « Bien. »Puis elle a refermé le message.Dans la suite présidentielle d’un hôtel six étoiles du pays F, l’écran de l’ordinateur personnel d’Alex s’est allumé soudainement. Un minuscule encadré est apparu, sans un bruit.Il a détecté le signal presque

Effectivement, autour de la personne allongée sur le lit, il y avait des capteurs infrarouges partout. Sans ses lunettes de vision nocturne, il n’aurait rien vu.Il a rapidement localisé l’émetteur infrarouge, a dévissé les vis avec la lame de son couteau, et peu après, le rayon rouge situé du côté gauche du lit s’est éteint.Debout au bord du lit, son regard parcourait avec avidité le visage endormi de la jeune femme.Ce visage, il l’avait imaginé des milliers de fois dans sa tête : pur, avec une touche de ténacité, et dans le sommeil, doux comme celui d’un enfant.Sa gorge était comme bouchée par du coton, sèche, rêche. La tendresse dans ses yeux menaçait de se changer en larmes.Il a tendu la main, ses doigts légèrement tremblants ont doucement écarté une mèche qui effleurait sa joue.Ses cheveux étaient soyeux, avec ce parfum subtil qui n’appartenait qu’à elle.Puis il s’est penché, et a déposé un baiser plein de délicatesse sur son front.La chaleur de ce contact l’a trave