Semua Bab Piéger l’Alpha du basket: Bab 51 - Bab 60

Point de vue de Luke« Drago… »Drago. Drago. Drago.Le nom m’échappa et je le répétai une bonne dizaine de fois.Pourquoi tout cela me revenait-il maintenant ?Il ne peut pas être apparenté à Arlyn, si ? Ce ne peut pas être le même Drago qui a tourmenté Shadow et diverses meutes. C’est écrit noir sur blanc, et c’est un homme dangereux. Ce ne peut pas être son père. Il y a eu une erreur.Wulf n’a pas pris la peine de me dire de qui il s’agissait, c’était pourtant évident. Il n’y en avait qu’un. Il portait une épée sombre capable d’exiler une meute entière.C’était un stratège et un tyran impitoyable. Il traitait sa famille comme un simple outil. Il était assoiffé de pouvoir, et mon père s’était assuré de l’exiler, lui et sa bande, avant sa disparition.Mon pouls se mit à battre lentement, mais rapidement. J'étais calme, mais je ne pouvais m'empêcher de sentir la tempête qui s'annonçait, la pluie qui la précédait.« L'exil de ton père était une punition pour Drago et toute sa famille.

Point de vue de LukeLe couloir menant à notre chambre me paraissait interminable.Chaque pas résonnait dans ma tête. Chaque respiration était plus lourde à chaque pas. Le dortoir était bruyant comme d'habitude. C'était un foyer pour garçons, on ne s'attendait pas à du calme. Ce bruit créait un certain rythme et rendait mes pensées encore plus chaotiques.Des voleurs. Des secrets. Des assassins. Une lignée. Un traumatisme. Un homicide. Un possible génocide. On ignore ce que Drago prépare et, à force d'y penser, j'avais l'impression que mes neurones étaient expulsés par un voleur.Jason a couru vers l'ascenseur avant moi. Je voyais bien qu'il avait hâte de transformer Shadow Ivy en champ de bataille et c'est pour ça que je pouvais lui faire confiance comme bras droit.J'ai pris les escaliers. Je ne voulais pas de solution de facilité, pas à ce stade de désespoir. Je devais me forcer à ne pas chercher la facilité. J'avais besoin d'avancer.En montant l'escalier, j'ai pensé retourner à l

Point de vue de LukeMes mains caressaient sa taille, descendant le long de son dos jusqu'au-dessus de ses fesses.Je veillais à être extrêmement doux avec elle.Pas de dispute, pas de jeux, juste nous deux savourant l'instant présent.Ses lèvres s'animaient de passion. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas été aussi intimes. La chaleur était intense, un désir brûlant.Ses lèvres s'agitaient dans une danse ardente, comme si elle avait souffert du froid pendant des années, comme si c'était là sa seule chaleur. J'étais heureux d'être là pour elle.J'ai effleuré sa mâchoire du pouce, traçant un trait sensuel, et j'ai relevé sa tête. J'ai répondu à son baiser et j'ai eu l'impression qu'elle ne faisait plus qu'un avec moi.Je la traitais comme une déesse sacrée, une déesse absolue qu'il fallait vénérer. Dangereuse, mais sacrée.Elle a tenté de bouger et sa jambe a heurté le bureau où nous nous trouvions, mais cela ne nous a pas arrêtés. Ses mains ont caressé ma poitrine et la mienne

Point de vue d'Arlyn« Avant de chercher à me manipuler, dis-moi au moins à quoi m'attendre », lui ai-je lancé sèchement.« Je vais recommencer : je ne m'excuserai pas de vouloir ta sécurité », a-t-il déclaré fermement.« Continue », ai-je dit en croisant les bras.« Je sais que tu as été agressée par un individu mal intentionné lors de la remise des prix créatifs », a-t-il commencé. « Je n'ai pas encore assez de preuves, mais je sais que c'est ce qui s'est passé, même si tu ne veux pas me dire les détails. »Bien sûr, je ne lui ai rien dit, mais d'une manière ou d'une autre, il a trouvé le moyen de deviner subtilement ce que je cachais.« Je ne le nie pas, mais comment le sais-tu ? » ai-je demandé, en faisant l'innocente.« Eh bien, j'ai engagé un détective privé après avoir remarqué quelque chose d'anormal avec les caméras de la fontaine ce jour-là », a-t-il dit.« Quelque chose d'anormal ? » ai-je demandé. « Vous êtes allé visionner les images ? »« Je n'avais pas le choix, Arlyn,

Point de vue d'ArlynParfois, le passé choisit de ne pas frapper à la porte, mais quand il le fait, il n'attend pas de réponse. Il fait irruption.Comme un voleur, ou comme le voyou qui m'a agressée cette nuit-là.Mais les souvenirs qui suivent ? Ils reviennent doucement, comme s'ils n'étaient jamais partis. Même les plus douloureux prennent leur temps avant de s'en aller.Les souvenirs chaleureux sont comme de la vapeur sur la peau, les souvenirs tristes ruissellent comme des averses et les souvenirs embarrassants donnent la chair de poule tandis qu'on rit de soi-même.Je n'ai jamais eu ces souvenirs joyeux que la plupart des gens ont. Les miens étaient horribles. Ceux qui suffisent à ruiner une vie d'adulte.Mes souvenirs sont remplis de mes efforts pour me mettre mon père dans les bonnes grâces, de l'image de mon père torturant des loups et les dominant par la force.J'ai été témoin, de mes propres yeux, de la cruauté des luttes de pouvoir au sein de la meute et de la bassesse que