IrisJe suis encore nue sous les draps, enveloppée dans son odeur, dans la chaleur de son torse contre mon dos, quand l’alarme retentit. Ce son mécanique, agressif, me sort violemment du rêve éveillé dans lequel je me trouvais. Un son atrocement banal. Un rappel brutal que la vie continue, qu’elle ne s’arrête pas pour les moments volés, pour les silences partagés, pour la douceur au creux de la nuit.Il faut se lever, se rhabiller, enfiler un masque.Rejouer la comédie.Aller travailler.Je n’ai pas bougé. Lui non plus.Mais je le sens qui se réveille, lentement, comme tiré d’un sommeil trop doux.Ses doigts glissent lentement sur mon flanc, caressant ma peau avec une tendresse presque fragile, comme s’il voulait prolonger l’instant, retarder l’inévitable.— Il est quelle heure ? je murmure, la voix encore rauque de sommeil… et d’autre chose. Une hésitation, un tremblement à peine perceptible.— Sept heures trente, répond-il, la voix basse, juste au creux de mon oreille, chaude et ras
Terakhir Diperbarui : 2025-10-18 Baca selengkapnya