All Chapters of L'Oncle de mon Ex : Revanche en robe de mariée: Chapter 11 - Chapter 20

Au sommet du siège du groupe Besson, la lumière inondait le bureau spacieux du PDG. Derrière les baies vitrées, la ville s'étalait dans toute son effervescence.Assis derrière son immense bureau, Roland écoutait le rapport de Lucas, son assistant. Il venait de clore une visioconférence internationale, et une lueur de fatigue se devinait dans ses traits.« M. Besson », a commencé Lucas en ajustant ses lunettes dorées, la voix empreinte de respect et de prudence. « Concernant la restauration du collier de saphirs du Sri Lanka appartenant à votre grand-mère, nous avons consulté les plus grands experts. Tous sont unanimes : les pendentifs sont trop gravement fracturés. Le défi est immense, et personne n'ose s'en charger. »Il a marqué une pause, observant son patron avant de poursuivre : « Cependant, une nouvelle restauratrice d'antiquités fait parler d'elle. C'est la dernière disciple de Quentin. La rumeur dit qu'elle a hérité de son savoir-faire, notamment pour les bijoux et les table

La série de réactions en chaîne déclenchée par cet appel tenait du miracle ; Solène en était convaincue.Dès le lendemain, son téléphone n'a pas arrêté de sonner !Le premier appel venait du fournisseur de bois qui avait précédemment invoqué un « incendie à l'usine » pour annuler sa commande.« Mme Macé, une excellente nouvelle ! Notre patron a fait venir en urgence un lot de santal de première qualité d'une autre région, encore meilleur que celui que vous aviez choisi. Nous vous le réservons ! » La voix à l'autre bout du fil débordait d'un enthousiasme presque suspect.Solène, stupéfaite, n'a pas eu le temps de digérer ce revirement soudain quand le deuxième appel est arrivé. C'était le chef de l'équipe de construction qui l'avait refusée quelques jours plus tôt.« Mme Macé, quel malentendu, un immense malentendu ! » La voix de l'homme était étranglée, comme au bord des larmes, « L'autre jour, c'était à cause de l'état critique de ma mère : je n'avais pas la tête au travail, j'ai

Après le départ de cette intruse, Exsolène a enfin retrouvé son calme.Mais Estelle bouillait encore. Son café à la main, elle râlait, indignée : « Cette Cécilia, elle dépasse vraiment les bornes ! Si tu ne m'avais pas retenue, je lui aurais arraché son masque ! »Solène lui a servi plus de café, tentant de l'apaiser : « Se mettre en colère pour une personne comme elle ? Cela n'en vaut pas la peine. Elle est venue aujourd'hui dans l'espoir de me voir perdre contenance afin de se moquer de moi. Je refuse simplement de lui donner cette satisfaction. »Elle voulait désormais rester aussi loin que possible de ces luttes sordides et futiles.C'était alors que le téléphone de Solène a sonné. C'était Lucien, de la maison de ventes Pandore.« Mme Mace, j'espère ne pas vous déranger », a dit Lucien d'une voix toujours aussi professionnelle et courtoise, « concernant la restauration du collier, notre client souhaiterait vous rencontrer en personne pour discuter de certains détails. »« Bie

Après le départ de Roland, Solène ne s'est pas précipitée sur le travail. Elle a d'abord pris le temps de se laver et de revêtir une blouse de travail fonctionnelle en lin et coton.L'atelier avait été conçu entièrement selon ses souhaits. Son orientation plein sud permettait à la lumière d'inonder l'espace à travers la grande baie vitrée, créant une atmosphère à la fois chaude et lumineuse.Elle s'est approchée de son établi et a allumé un bâtonnet d'encens aux notes boisées et apaisantes. Le parfum s'est diffusé lentement, invitant au calme et à la concentration.Fermant les yeux, elle a inspiré profondément, chassant de son esprit toute pensée parasite. Lorsqu'elle les a rouverts, son regard n'était plus que concentration absolue.Elle a entrepris alors de nettoyer méticuleusement chaque outil avec un tampon alcoolisé : les pinceaux de différents calibres, les stylets, la balance électronique de précision, le microscope. Chaque instrument a retrouvé sa place selon un ordre par

Quentin a approuvé d'un hochement de tête : « C'est bien que tu envisages ce dilemme. Cela prouve que tu n'es pas qu'une technicienne à la main lourde. La restauration invisible classique, ici, ça ne marche pas. Puisque cette marque est faite au laser, on peut aussi essayer d'utiliser le laser pour la restauration. »« Vous voulez dire le laser ? » s'est étonnée Solène.Quentin a poursuivi : « Quand j'étais plus jeune, je discutais avec un ami spécialiste en science des matériaux. Il m'a parlé d'une technique de soudage à froid : des poudres nanométriques spécifiques servent de matériau porteur pour fusionner les matériaux au niveau moléculaire par l'intermédiaire d'un laser froid. Les dommages sur la pièce originale sont minimes, permettant une réunion quasi parfaite des cassures tout en préservant la gravure. Mais la coordination main-œil requise est extrême ; la moindre erreur entraîne une altération irréversible. »Son regard, plein de confiance, s'est posé sur elle : « La maîtr