All Chapters of Le jour de ma fausse couche, mon mari a eu un bâtard: Chapter 1 - Chapter 9

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Chapitre I

Le silence a régné pendant un instant avant que l'homme de l'autre bout ait répondu enfin : « Il faut que tu saches, Juliana Dubois, que les héritiers de la famille Dulac ne tolèrent pas le divorce à moins qu'ils perdent leurs conjointes. Je ne te laisserai pas l'occasion de regretter une fois que nous nous marierons. »J'ai baissé mes yeux en répondant : « Non, je n'aurai aucun regret. »En vérité, Louis et moi avons grandi ensemble. Nos parents nous avaient fiancés dès notre enfance et depuis lors, nous étions restés toujours proches.Cet équilibre a été brisé le jour où j'ai rencontré Joseph Fouquet. Je suis tombée amoureuse de ce dernier et me suis éloignée de Louis.Après un moment de silence, une voix lourde m'a retirée de mes pensées : « Je t'accorde un mois de temps pour gérer les papiers de divorce avec ton ex. Après cela, nous nous marierons. »J'ai raccroché et serré fortement le téléphone dans ma main, essayant de me calmer.Je devais encore rester à l'hôpital à cause d'u

Chapitre II

J'ai rigolé avec de l'autodérision et ai répété : « Joseph, je veux divorcer de toi. As-tu compris ? »Il a ricané en me répondant : « Juliana Dubois, ça fait cinq ans que tu es avec moi. Tu m'appartiens de ton physique à ton esprit. Tu as eu une fausse couche à cause de laquelle tu ne pourrais peut-être plus porter un enfant. Qui pourrait épouser une femme stérile comme toi si tu me quittes ? »« Je te rappelle encore une fois que tu es toujours Madame Fouquet, ma femme légitime. Grâce à la naissance de cet enfant, tu n'auras plus à souffrir de la grossesse et de l'accouchement. Qu'est-ce qui ne te va pas encore ? Clarifie bien ta tête et réfléchis bien avant de m'appeler à nouveau », a enchaîné-t-il avant de raccrocher brusquement.J'ai déposé tranquillement le téléphone, laissant les deux infirmières se regarder, étonnées.Elles ont tourné le regard sur moi. « C'est vous l'épouse de M. Fouquet ? »J'ai répondu sèchement : « Bientôt, je ne la serai plus. »« C'est dégoûtant », a dit-

Chapitre III

Il a laissé derrière moi nos invités tous embarrassants et mes parents.Je n'oublierais jamais non plus quand j'appelais toute seule l'infirmière à chaque fois je souffrais des douleurs intenses abdominales à cause de ma fausse couche.Il était dans une autre chambre du même hôpital, couvant son bâtard dans ses bras, lui fredonnant maladroitement une berceuse pour l'endormir. Sa mine reflétait une lueur de tendresse que je n'avais jamais vue avant.Il lui a même donné le prénom, Alexandre, que j'avais choisi pour notre bébé, qui symbolisait mes attentes et mon amour sans limite.Mon enfant, quant à lui, a disparu de ce monde sans laisser de trace, sans même une épitaphe, comme s'il n'avait jamais existé.Le jour où je suis sortie de l'hôpital et rentrée à la maison, à mon insu, la famille Fouquet a organisé un banquet pour célébrer l'arrivée d'un nouveau petit Fouquet.Ils ont entouré le petit bébé, le contemplaient de gauche à droite avec le bonheur qui débordait.Joseph, lui, est res

Chapitre IV

J'ai sorti l'accord de divorce rédigé antérieurement et l'a tendu devant lui. « Procrastine pas et signe-le. Sinon, ça ne me dérangera pas de voir la famille Fouquet monter à la une des journaux demain. Tu ne voudras pas non plus que le monde apprenne comment M. Fouquet et sa maîtresse ont comploté pour battre sa femme qui venait de perdre son bébé et la forcer à accepter leur bâtard, n'est-ce pas ? »Il a répliqué d'un ton glacial : « Arrête ton caprice. Est-ce que ça vaut la peine de divorcer pour une affaire aussi insignifiante ? »Le négligeant, j'ai transmis le papier dans sa main.En voyant le sang au bout de mes lèvres et le regard déterminé dans mes yeux, une vague d'irritation l'a accablé. « Très bien. Juliana Dubois, très bien ! » Il rugissait pratiquement, puis a attrapé un stylo et a signé le papier avec une force écrasante, sans même le lire.« Voilà l'accord signé, comme tu le souhaites ! Maintenant, fiche le camp avec toutes tes affaires dans la maison. Et je vais voir

Chapitre V

Joseph Fouquet a été totalement vexé. Il a perdu son sang-froid et a repoussé violemment les gens autour de lui, se précipitant imprudemment au milieu de la route et écartant ses bras pour arrêter la Phantom blanche qui s'avançait doucement.« Arrêtez la voiture ! Arrêtez ! »« Juliana Dubois, sors de cette voiture. » Son hurlement a déchiré l'ambiance festive que menait la musique et chaque mot semblait être prononcé à travers de ses dents serrées. « Qui t'a permis de t'habiller de cette façon et qui d'autre t'a permis d'épouser un autre homme ? Descends de là immédiatement ! »La photo de famille soigneusement photographiée qu'il tenait dans ses mains a été jetée sur le bord de la route, comme si elle était une ordure. La voiture de mariage a dû s'arrêter et l'atmosphère a stagné.Une foule de curieux s'est rapidement rapprochée en chuchotant. Leurs paroles piquantes comme des aiguilles provoquaient les nerfs tendus de Joseph.« Qu'est-ce qui se passe ? Ce mec n'a-t-il pas une famill

Chapitre VI

« Ce n'était qu'un autre mensonge tout répugnant que tu as inventé pour m'apaiser et préserver la pitoyable réputation de la famille Fouquet. »Après avoir entendu ce que j'ai dit, Joseph a eu un vide dans la tête et s'est pétrifié sur place.Les fragments en détail de sa rencontre avec Rose Legard ce soir-là et de leur intimité physique, lui sont revenus soudain à l'esprit comme des mémoires retrouvés.Il a pourtant refusé d'y croire.« Non ! Écoute-moi, ce n'est pas ce que tu as imaginé ! » a rugi-t-il presque par réflexe. Une vague de panique l'a saisi, lui donnant inconsciemment envie de nier, pour sauver la situation.« Elle te ment ! Cette enfant est vraiment un bébé-éprouvette ! Je le jure sur mon honneur ! Elle et moi sommes innocents ! Comment pourrais-je toucher une femme pareille ? Juliana, elle est juste jalouse de toi et essaie de nous écarter délibérément ! Méfie-toi de ce qu'elle a dit ! Si tu reviens à mon côté, nous… »« Hélas, » un léger ricanement a interrompu la jus

Chapitre VII

Sous son regard, le cœur de Rose s'est serré violemment d'un coup et son sourire s'est figé sur le visage.« Ce que tu as dit… » La voix de Joseph Fouquet se manifestait d'une façon calme mais effrayante. « Ce que tu as dit à Juliana la dernière fois était-il vrai ? »« De quoi parles-tu, Joseph ? Je ne comprends pas. » Les yeux de Rose vacillaient et ses bras autour de l'enfant se sont serrés inconsciemment. Elle a reculé d'un pas et repris sa parole d'une voix mécontente et tremblante subtilement : « Est-ce que Juliana Dubois t'a encore raconté n'importe quoi ? Une femme qui n'arrive pas à garder l'amour de son mari comme elle, s'amuse toujours à lancer la pomme de discorde… »« Je t'ai posé une question ! » Joseph s'est avancé d'un pas brusquement. Son ombre imposante et agressive a enveloppé le corps de Rose tout de suite.« Il pleuvait des cordes cette nuit-là ! On était tous les deux ivres ! Est-ce que tu es montée dans mon lit ? Comment Alexandre est-il venu au monde ? Dis-moi

Chapitre VIII

« Joseph Fouquet, prions que tu ne regretteras pas ! » Elle a serré son bébé pleurant contre elle et s'est éloignée en courant précipitamment.Autrefois si hautain, Joseph Fouquet se comportait maintenant comme un enfant, assis par terre sous les yeux de tout le monde.Il repensait au dernier regard froid que je lui ai lancé, à l'alliance sur le doigt de Louis qui le ricanait, aux accusations haineuses de Rose et aux cris perçants du bébé…D'innombrables voix et images traversaient son esprit chaotique et se mêlaient.Il a serré fort sa tête dans ses mains et a pleuré silencieusement.Il avait tout gâché. Tout était fini.Quelques mois plus tard, Louis m'a tendu un rapport.« Les résultats sont sortis. » Sa voix basse s'est fait remarquer.Mon regard s'est posé sur le titre marquant du rapport : « Rapport - test ADN de paternité ».« D'après les résultats d'analyse de l'ADN, la possibilité est exclue que Joseph Fouquet, le père présumé, soit le père biologique de l'enfant testé, Alexan

Chapitre IX

L'hôpital a annoncé qu'il était déjà à un stade avancé d'un cancer du pancréas qui ne pouvait plus être guéri. Ce qui l'attendait était la fin de sa vie.Sa mère m'a suppliée au téléphone : « Je sais que je n'ai pas jamais été une belle-mère gentille avec toi, mais Joseph a connu ses erreurs. Il ne lui reste plus que quelques jours en vie et il ne souhaite que te voir une dernière fois… »Lorsque je suis arrivée à l'hôpital pour lui rendre visite, cet homme autrefois ayant de l'allure est devenu en ce moment si maigre. Les pommettes saillantes, il a complètement perdu sa beauté initiale.Il laissait son regard se disperser sur le plafond de la chambre d'hôpital et n'attendait que ma voix avant de tourner la tête vers moi.Dès qu'il m'a vue, une étincelle s'est allumée au fond de ses yeux.Puis, il a de nouveau baissé son regard sur son corps émacié et a essayé ensuite de le cacher avec sa couverture immense, un sourire d'autodérision apparaissant sur son visage. J'ai compris qu'il ne v

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