All Chapters of La fiancée vengeresse du milliardaire: Chapter 91 - Chapter 97

(Point de vue de Zayan)La pièce était plongée dans l'obscurité. Seule la lueur bleue et froide de l'écran d'ordinateur devant nous éclairait. Elle me piquait les yeux, mais je ne pouvais détourner le regard. À côté de moi, l'homme que j'avais engagé travaillait en silence. Ses doigts tapotaient les touches d'un rythme rapide et régulier. Ce bruit était le seul son qui résonnait dans le silence et le vide.« Ce n'est pas qu'une simple serrure », dit-il doucement, presque pour lui-même. Il ne tourna pas la tête. « C'est une forteresse. Quelqu'un a construit des murs à l'intérieur de murs. De faux noms. De fausses entreprises qui n'existent pas. »« Débrouille-toi », lui dis-je. Ma voix sonnait éteinte, même à mes propres oreilles. J'étais assis sur cette chaise dure depuis des heures. J'avais mal au dos. J'avais la tête lourde. J'étais las de tous ces mensonges. De tous ces secrets. « J'ai besoin d'un nom. C'est tout. Qui est le serpent infiltré dans ma propre entreprise ? Qui murmure

(Point de vue d'Astoria)Je suis rentrée de chez mes parents. Mon visage était figé par les larmes séchées. J'avais le cœur lourd, comme une masse d'argile froide dans la poitrine. Les mots du mot, ceux de mes parents, ceux de ma sœur, tourbillonnaient dans ma tête comme une tempête. Cette vie était tellement foutue, tellement foutue. Quand est-ce que cette souffrance allait enfin cesser ?Je voulais juste être chez moi. Au calme. Ne penser à rien, ne serait-ce qu'une minute.Je me suis garée au parking souterrain et j'ai pris l'ascenseur privé jusqu'à notre penthouse. Le trajet était silencieux et interminable. Quand les portes se sont ouvertes sur le hall d'entrée, le silence était pesant, pas apaisant.J'ai posé mon sac sur la table d'appoint et je suis allée au salon, prête à m'effondrer sur le canapé et à fermer les yeux.Et puis je me suis arrêtée.Là, sur la grande table basse en verre, il y avait une petite boîte carrée. Elle était emballée dans du papier kraft, comme un colis

(Point de vue d'Astoria)La nuit était calme et profonde lorsque ma clé tourna enfin dans la serrure. J'étais épuisée. J'avais l'impression d'avoir du sable dans les os. La conversation avec Zayan, la vérité sur le collier et l'avocat… C'était beaucoup. Cela expliquait certaines choses, mais n'apaisait rien. Cela rendait l'ennemi plus visible et plus terrifiant.Je ne rêvais que d'une chose : mon lit. Fermer les yeux et oublier pendant quelques heures.Je poussai la lourde porte du penthouse et pénétrai dans l'entrée. J'allumai la lumière.Au premier abord, rien ne semblait anormal. La jolie table avec le vase était bien rangée. Le couloir était propre.Mais l'air avait une odeur étrange. Une odeur âcre. Chimique. Comme un produit nettoyant qui tentait de masquer une odeur de pourriture.Je me dirigeai lentement vers le salon. Il était intact. Les coussins étaient moelleux. La télévision était éteinte.Mon cœur se mit à battre un peu plus vite.Je tournai dans le couloir vers notre ch

(Point de vue d'Astoria)Le jour du procès de Darren était censé être un soulagement. Après tout ce qui s'était passé – les menaces, la vidéo, la chambre saccagée, les attaques contre la société de Zayan –, aujourd'hui était le jour où l'homme responsable de tant de souffrances allait enfin répondre de ses actes. J'aurais dû me sentir forte. J'aurais dû me sentir prête.Au lieu de cela, tandis que je montais les marches de pierre froide du tribunal, une angoisse sourde me glaçait le cœur. Zayan me tenait fermement la main. Son visage affichait un calme imperturbable, mais je sentais la tension dans sa poigne, dans la façon dont sa mâchoire était crispée. Il était aussi effrayé que moi, mais il essayait d'être un rempart contre lequel je pouvais m'appuyer.« Tu n'es pas obligée d'y aller », dit-il doucement, pour la centième fois, à mon avis, depuis que nous avions quitté la maison. Sa voix était basse, rien que pour moi. « Tu peux attendre juste dehors. J'entre. J'écouterai tout. Je p