All Chapters of La fiancée vengeresse du milliardaire: Chapter 71 - Chapter 80

(Point de vue de Zayan)La lumière du matin était aveuglante. Elle me faisait mal aux yeux. Chaque mouvement me faisait souffrir. J'avais l'impression d'avoir reçu un coup. Puis je me suis souvenu : c'était le cas, mais maintenant j'étais chez moi.J'ai entendu de légers pas se rapprocher du lit. J'ai ouvert les yeux et j'ai vu Astoria. Elle tenait un verre d'eau dans une main et mes médicaments contre la douleur dans l'autre. Son visage était pâle. Ses yeux étaient rouges et gonflés. On aurait dit qu'elle avait pleuré toute la nuit.« Bonjour », murmura-t-elle. Sa voix était rauque à force d'avoir pleuré. « Le médecin a dit que tu devais prendre ces pilules avec les repas. Je t'ai préparé des tartines beurrées. Comme tu les aimes. »J'ai essayé de me redresser. Une douleur aiguë m'a traversé les côtes. Je n'ai pas pu retenir le gémissement qui m'a échappé. « Tu n'as pas fermé l'œil de la nuit, n'est-ce pas ? » ai-je demandé en l'observant attentivement. Elle essaya de sourire, mais

(Point de vue de Zayan)J'étais assis seul dans mon bureau. Le grand fauteuil en cuir me paraissait étrange. L'atmosphère de la pièce avait changé. Un silence de mort régnait, j'entendais le tic-tac de l'horloge. D'habitude, cette pièce était toujours bruyante : sonneries de téléphone, conversations, froissements de papiers. Maintenant, plus rien. Juste moi et mes pensées. Juste moi et la décision cruciale que je devais prendre.Je regardais par l'immense fenêtre derrière mon bureau. La ville entière s'étendait à mes pieds comme un tapis de lumières. Je me souvenais du jour où mon père m'avait amené ici. J'étais encore un enfant. Il avait posé sa main sur mon épaule et m'avait dit : « Un jour, tout cela t'appartiendra, mon fils. » J'y avais aussi beaucoup contribué. J'avais travaillé jour et nuit. J'avais fait grandir et prospérer cette entreprise. Et maintenant, tout risquait de disparaître. À cause de mon choix. Parce que j'avais choisi l'amour plutôt que l'argent.Une partie de moi

(Point de vue d'Astoria)Il était là, appuyé contre le mur de granit de l'immeuble, comme si les lieux lui appartenaient. Il avait bonne mine. Reposé. Propre. Il arborait ce même sourire suffisant et entendu qu'il avait lorsqu'il m'avait avoué avoir volé ma première entreprise et vidé les comptes.Il était libre.« Fraîchement libéré sous caution », dit-il, répondant à la question horrifiée qui se lisait sur mon visage. Il fit un pas de plus, empiétant sur mon espace personnel. « Toutes ces accusations de fraude… elles semblent s'effondrer. Manque de preuves. C'est bizarre, non ? »Ma victoire, si durement acquise, se transforma en une angoisse amère. Mon espoir, mon avenir, et maintenant mon passé, se tenaient juste devant moi, avec ce sourire diabolique.« Et toi aussi, tu as bonne mine, Tori », dit-il, utilisant mon ancien surnom comme un couteau. Il fit lentement un cercle autour de moi sur le trottoir. « Un peu stressée, peut-être. Mais ça va. »« Qu'est-ce que tu veux, Darren ?

(Point de vue d'Astoria)J'étais assise à une petite table, dans un coin sombre et tranquille d'un restaurant presque vide. Mes mains étaient glacées, comme des blocs de glace. La tasse de café devant moi était froide et intacte, une pellicule sombre et ridée s'étant formée à sa surface. Mon sac à main, un simple sac en papier brun, était posé sur la chaise vide à côté de moi. Mais à l'intérieur, l'enveloppe semblait vivante, comme un animal endormi au cœur malade, vibrant d'une énergie sourde et terrible.Je savais que je ne pouvais plus repousser l'échéance. Zayan était loin, occupé à arranger les choses, et j'étais seule dans cette douce lumière jaune. Ce secret, quel qu'il soit, était comme une boîte noire que je devais d'abord ouvrir seule. Si je le faisais avec lui, je n'aurais peut-être pas le courage d'en découvrir le contenu.Mes doigts tremblaient, comme des feuilles au vent, tandis que j'ouvrais lentement la fermeture éclair de mon sac. Je tâtonnai à l'intérieur jusqu'à ce

(Point de vue de Zayan)J’ai vu les mensonges dès qu’ils ont envahi Internet. Mon assistant est entré dans mon bureau. Il était livide.« Monsieur », dit-il. « Vous devez voir ça. »Il me montra sa tablette. Le titre était comme un coup de poing dans l’estomac. Maîtresses. Secrets. Mensonges. Ils ont utilisé mon nom. Ils ont utilisé le sien. Ils ont entraîné Astoria dans leur immondice.Une fureur froide et intense m’envahit. Ce n’était pas une colère brûlante. C’était glacial. Ce n’était pas seulement une attaque contre moi. C’était une attaque contre elle. Contre nous. Contre la paix fragile que nous essayions de construire chez nous.Cheyenne. C’était forcément elle. Elle était comme un serpent, frappant au talon quand elle ne pouvait atteindre la tête. Elle voulait empoisonner l’esprit d’Astoria. Elle voulait que ma femme me regarde et voie le monstre qu’ils avaient dépeint.Je ne le permettrais pas. Pas cette fois. « Hé », dis-je d'une voix trop basse. « Libère mon agenda. Maint