All Chapters of La fiancée vengeresse du milliardaire: Chapter 21 - Chapter 30

(Point de vue d'Astoria)Pour la première fois depuis si longtemps, je me suis réveillée apaisée. Le soleil matinal réchauffait notre chambre. Les oiseaux chantaient dehors. Je me suis retournée et j'ai vu Zayan dormir encore à côté de moi. Endormi, il paraissait plus jeune. Les rides d'inquiétude avaient disparu de son visage. Il semblait serein. Je l'ai observé respirer un instant, sentant une douce chaleur m'envahir.Je me suis glissée hors du lit sans bruit, ne voulant pas le réveiller. Dans la cuisine, j'ai préparé du café comme nous l'aimions tous les deux : noir avec un sucre. Je commençais à connaître ses habitudes. Il aimait son pain grillé légèrement doré. Il lisait le journal dans un ordre précis. De petits détails, mais qui me donnaient l'impression de découvrir sa vraie nature.Quand il est enfin entré dans la cuisine, ses cheveux étaient en désordre. Il m'a adressé un vrai sourire, différent du sourire froid et professionnel auquel j'étais habituée.« Bonjour, Astoria »,

(Point de vue d'Astoria)Je marchais. Je ne savais pas où j'allais. Mes pieds avançaient, l'un après l'autre, m'éloignant de cette grande maison. Loin de lui. Loin de toute cette douleur.Mon esprit me montrait sans cesse des images de mon passé. Toutes les fois où l'on m'avait blessée. Toutes les fois où l'on m'avait menti.« Où vas-tu, Astoria ? » me demandai-je doucement. « Où peux-tu aller ? »Je n'avais pas de réponse. Je n'avais nulle part où aller. Personne vers qui me tourner.Je me souvenais du regard froid de Darren lorsqu'il m'avait tendu les papiers du divorce. « C'est fini, Astoria », avait-il dit. « Signe ici. Ne fais pas d'histoires. Ne discute pas. »Je me souvenais d'Aeris riant en me montrant sa nouvelle bague. La bague de mon mari. À son doigt. « Il ne t'a jamais aimée », avait-elle murmuré. « Il a toujours été à moi. Tu n'étais qu'un passe-temps. Un simple répit, en attendant que je sois prête pour lui. »Je me suis souvenue de la voix de ma mère au téléphone. « O

(Point de vue d'Astoria)Je fixais Zayan, le cœur battant si fort que j'avais l'impression qu'il allait exploser. Il se tenait devant moi dans la bibliothèque silencieuse, un épais dossier à la main. Son regard était désespéré, suppliant.« Astoria, s'il te plaît, » dit-il d'une voix rauque, empreinte d'émotion. « Regarde ça. S'il te plaît. Alors si tu veux partir, si tu ne veux plus jamais me revoir, je ne t'en empêcherai pas. Je te laisserai partir. »Mes mains tremblaient tandis que je prenais le dossier. « Qu'est-ce… qu'est-ce que c'est, Zayan ? »« Des preuves, » dit-il d'une voix brisée. « Des preuves que Cheyenne a payé cette femme pour mentir. Il n'y a pas de bébé. Il n'y en a jamais eu. Tout cela n'était qu'un complot pour nous séparer. »J'ouvris lentement le dossier, les doigts tremblants. Il contenait des relevés bancaires montrant d'importants versements de la fondation familiale de Cheyenne à Isabella. Il y avait aussi des e-mails imprimés échangés entre elles, détaillan

(Point de vue de Zayan)Je l'ai trouvée dans une des chambres d'amis. La pièce était sombre, éclairée seulement par une lampe. Astoria était recroquevillée dans un grand fauteuil, le regard perdu par la fenêtre. Elle leva les yeux à mon entrée, les yeux grands ouverts et emplis de peur.« Astoria », dis-je à voix basse. Je ne m'assis pas. Je restai debout devant elle, ayant besoin de bien voir son visage. « Il faut qu'on parle. Maintenant. »Elle déglutit difficilement. « Je sais. »« Les accusations de Darren aujourd'hui », commençai-je, m'efforçant de garder un ton neutre. « Elles étaient vraies, n'est-ce pas ? Tu as œuvré contre lui. Dans mon dos. »Une larme coula sur sa joue. « Oui. »Cet aveu, bien que prévisible, me frappa comme un coup de poing. « Dis-moi tout », ordonnai-je. « Plus de secrets, Astoria. Je t'ai protégée aujourd'hui parce que tu es ma femme, mais j'ai besoin de toute la vérité maintenant. » Pour la sécurité de mon entreprise. Dis-moi tout ce que je dois savoir

(Point de vue d'Astoria)Le silence qui régnait dans notre penthouse était devenu pesant. Il me suivait de pièce en pièce. Pendant trois longs jours, Zayan m'avait observée. Il ne criait pas. Il ne hurlait pas. Son regard se contentait de… me fixer. Froid et déçu. C'était bien pire que la colère.Il me trouva près des baies vitrées, le regard perdu dans les lumières de la ville en contrebas. J'entendis ses pas s'arrêter derrière moi, mais je ne me retournai pas.« Je crois qu'il est temps qu'on parle de tout, une bonne fois pour toutes. Je ne peux plus tergiverser. Astoria. » Sa voix était neutre. Dépourvue de toute émotion.Je finis par me tourner vers lui. Mon cœur battait la chamade. « Je sais qu'on doit parler et j'attends que tu me parles enfin, Zayan. Tu m'évites, tu ne veux rien me dire. » « Eh bien, maintenant je suis là pour parler. Alors, Astoria, je t'en supplie, dis-moi la vérité cette fois », dit-il. Ses mains étaient enfoncées dans ses poches. « La vérité, toute la véri