All Chapters of La fiancée vengeresse du milliardaire: Chapter 51 - Chapter 60

(Point de vue d'Astoria)Je me suis tournée vers lui, vêtue seulement de ma lingerie. Son regard m'a parcourue, à la fois avide et respectueux.« Tu es à couper le souffle », a-t-il murmuré. « Ma déesse. »J'ai attrapé sa veste et l'ai fait glisser de ses épaules. « Et toi… tu es mon dieu », ai-je chuchoté, mes doigts s'activant sur les boutons de sa chemise. « Mais là, tout de suite, je te veux sans ces vêtements de cérémonie, juste nu. »Il a ri doucement, d'un rire grave et sensuel, et ensemble, nous nous sommes déshabillés, pièce par pièce, jusqu'à nous retrouver nus l'un devant l'autre. Plus aucune barrière, plus rien entre nous. Juste deux êtres, entièrement dévoilés, entièrement engagés.Ses mains ont trouvé mes hanches et m'ont attirée contre lui.« Je veux te faire l'amour, Astoria », a-t-il murmuré, ses lèvres effleurant ma mâchoire. « Mais cette fois… cette fois, je veux te montrer à quel point je te chéris. À quel point je t'aime. À quel point tu es parfaite. » Je me suis

(Point de vue d'Astoria)Le silence dans le penthouse était insupportable. Depuis le départ de Zayan pour son bureau, ces vastes et magnifiques pièces me semblaient une prison. Le journal gisait encore par terre, là où je l'avais laissé tomber. Le titre « Mariée achetée » me sautait aux yeux, imprimé sur le parquet ciré.Je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Je ne pouvais pas me contenter d'être un problème pour Zayan. Il fallait que je fasse quelque chose. Il fallait que je trouve quelqu'un, n'importe qui, qui se lèverait et dirait : « Ce n'est pas vrai. Je la connais. C'est une bonne personne. »Mon téléphone pesait lourd dans ma main. Je fis défiler mes contacts. Des noms que je n'avais pas composés depuis des années. D'anciens amis de l'école de commerce. Des gens avec qui je riais.Mon doigt hésita au-dessus du premier nom. Sarah. Nous avions été colocataires. Nous partagions vêtements et rêves. Je pris une grande inspiration et appuyai sur le bouton d'appel.Ça sonna troi

(Point de vue de Zayan)Le trajet en voiture après le gala se déroula dans le silence. Astoria, appuyée contre la vitre, le visage éclairé par les réverbères, semblait épuisée, la soirée, intense et mémorable, enfin terminée. Je pris sa main et entrelacai nos doigts, mais elle ne dit rien.Une fois dans le penthouse, le silence fut de courte durée.« Enfin ! »La voix de ma mère résonna. Elle se tenait là, encore vêtue de sa tenue de soirée, les bras croisés. Son visage était figé par une froide fureur.« Maman, » dis-je d'une voix lasse, « il est tard. »« Il n'est jamais trop tard pour parler de la ruine totale de la réputation de cette famille ! » s'exclama-t-elle, son regard passant par-dessus mon épaule pour se poser sur Astoria. « J’ai vu les photos. Te pavaner dans cette robe rouge comme une… une star de cinéma ! Comme si tu étais fière des immondices qu’ils écrivent sur toi ! »Astoria tressaillit, sa main se crispant dans la mienne.« Maman, ça suffit », dis-je en m’avançant

(Point de vue de Zayan)J'étais assis dans une petite pièce austère qui sentait le vieux café. Il n'y avait pas de fenêtre. Une unique lumière vive éclairait la table en métal, donnant à tout un aspect dur et jaunâtre. En face de moi se trouvait le détective, un homme au visage fatigué et au regard perçant, qui en avait trop vu. Cette réunion était secrète. Personne ne devait savoir que j'étais là.« Merci d'être venu », dit le détective d'une voix basse. « Nous savons que c'est inhabituel. Nous vous remercions de garder le silence. »« Dites-moi simplement ce que vous avez trouvé, je n'ai pas de temps à perdre avec les formalités », dis-je. Mes poings étaient si serrés que mes jointures étaient blanches. J'avais été occupé toute la journée, à éviter les appels de mes parents. Un instant, ils étaient avec Astoria, l'instant d'après, ils étaient contre elle. C'était la même chose pour sa famille ; ils ne pouvaient pas se permettre d'être traînés dans la boue.Le détective ouvrit un min

(Point de vue d'Astoria)La portière claqua, coupant court aux cris furieux des journalistes. Je me laissai tomber contre le siège en cuir, tremblante comme une feuille dans la tempête. Mon garde du corps s'installa sur le siège passager, sa stature imposante masquant en partie la vue.« Faites un petit tour », dit-il au chauffeur de sa voix calme et grave. « Prenez le chemin le plus long. N'allez pas directement au penthouse. »Je perçus à peine ses paroles. Une question terrifiante me hantait, résonnant sans cesse : Quelle vidéo ? Que voulaient-ils dire ? Mes mains tremblaient tellement que j'avais du mal à tenir mon téléphone. Il me fallut trois essais avant de réussir à taper mon nom correctement.Quand les résultats de la recherche s'affichèrent enfin, mon cœur sembla s'arrêter de battre. Elle était là, tout en haut. Une vidéo, déjà visionnée des millions de fois. La miniature était sombre et floue, mais je reconnaissais cette pièce. Je connaissais ce moment aussi bien que mon pr