All Chapters of Is It Desire ! : Chapter 11 - Chapter 20

ThomasLe soleil commençait à se décliner. Il était désormais vingt heures et la salle du Queen's Hotel était déjà remplie. Je regardais ce monde, mon monde, avec amertume. Hypocrisie et faux semblant étaient la clé pour entrer dans ce monde, dépourvu de bon sens. J'avais organisé ce gala pour aider les orphelins mais les invités présents aspiraient à autre chose. Les hommes discutaient que du travail. Tels des loups à la moindre parcelle de viande, en d'autres mots, de l'argent. Les femmes, ou bien les maitresses, elles, défilaient avec leurs parures de diamants rendant plus d'une jalouse. Mais dans quelle monde vivions-nous? Je regardais ma montre pour la soixantième fois. Je m'ennuyais à en mourir. Un sourire forcé scotché au visage, j'accomplissais mon rôle de hôte et saluais les invités. Les hommes faisaient de même et me félicitaient de ma contribution pour cet évenement tandis que leurs maitresses me lançaient des regards aguicheurs.Face à ce manque de respect envers leurs m

Thomas-"Tu lui ressembles trop," s'était échappé de ma bouche sans le vouloir. Réalisant mon erreur, je la rectifiais en m'en allant. Oui, c'était lache de ma part. Mais je ne voulais en aucun cas qu'elle découvrit mon passé. -"Pas maintenant," pensais-je. Le reste de la soirée s'était déroulé parfaitement bien même si les regards appuyés de Mélaine me poursuivaient comme mon ombre. Toujours avec mon sourire arrogant et mon air de conquérant, je faisais bonne figure en saluant tous les invités tout en parlant de mon projet d'aider les enfants, plus particulièrement, des enfants de guerre dont les parents et les familles ont été massacrés. Je montais alors sur l'estrade pour faire mon discours, préparé, il y a des jours. -"Bonsoir à tous. Tout d'abord, je voudrai vous remercier pour votre présence pour ce gala de charité pour aider les enfants, victimes de guerre, dans leurs pays. Merci aussi à Monsieur Lanskovski, pour sa contribution, en faisant ce gala dans son hôtel. Comme v

MélaineQuelle soirée! Moi qui voulait passer inaperçue, c'était raté. Je regardais ce magazine people pour la énième fois et fut une fois de plus soulagée de remarquer que j'étais de dos. On pouvait clairement voir le visage de Thomas et de ses mains qui me tenaient fermement contre lui mais heureusement pas le mien. Tout s'était déroulé tellement vite. Quand je suis partie hier, j'avais qu'une idée en tête me mettre dans un trou. Comment j'avais pu agir de la sorte? Vulnérable. Destabilisée. Voici ce qu'il engendrait en moi. Que de la faiblesse! Je tombais facilement dans ses bras. Pire. J'agissais comme une gamine écervelée. Je tournais à gauche manquant de justesse un camion qui venait dans l'autre sens. -"Putain Mél. Ressaisis toi. Ce n'est qu'un homme," me sermonnais-je. Oh non. Ce n'était pas un homme comme les autres. Thomas semblait, non était différent.-"Toi. Je te veux toi, Mélaine." Ses paroles résonnaient encore dans ma tête et sa voix gutturale était signe de douce

ThomasLa température venait de grimper d'un coup et le chauffage n'y était pour rien. Certes, je l'avais même pas allumé mais mon corps bouillonait à l'intérieure tout comme celui de cette belle métisse, au corps de déesse. Je contemplais son corps aux formes voluptueuses. Et des pensées les unes plus salaces que les autres traversèrent ma tête. Je débouclais ma ceinture de sécurité à la hâte pour admirer ce chef-d'oeuvre tout droit sorti d'un tableau. Je murmurais à travers ma barbe et la scrutais sans aucune pudeur. Bonté divine! Pour la première fois de toute ma vie, je désirais une femme. Mélaine me faisait perdre la tête! Son corps me rendait fou, à un point où j'oubliais ma vengeance, la raison de ma présence à New York. -"Magnifique" ne pouvais-je m'en empêcher de penser. Son corps m'était tout simplement offerte sur un plateau d'argent. Sa bouche en forme de coeur était entrouverte, signe qu'elle aussi ressentait cette tension, ce courant, qui nous attirait. Je continuai

ThomasDix huit heures dix. Je lui avais bien dit que je viendrais la chercher à dix huit heures tapante. Hors, Mélaine était toujours pas là. Je regardais ma montre pour la énième fois avant de soupirer bruyamment. Bon sang! Elle fout quoi? Cinq minutes. Si elle n'arrivait pas dans ces cinq prochaines minutes, je m'en irait. Elle allait se débrouiller toute seule pour arriver à mon manoir! Ma patience a ses limites et Mélaine les avait tout simplement dépassée. -"En parlant du loup," marmonnais-je à travers ma barbe en voyant ma petite métisse se dirigeait vers moi d'une démarche rapide. -"Désolée pour le retard, l'ascenseur était en panne, j'ai du prendre l'escalier," parvenait-elle à dire en reprenant son souffle. -"Ce n'est pas grave," rétorquais-je en remarquant qu'elle était à bout de souffle. -"Entrez donc. Vous êtes frigorifiée," dis-je en lui ouvrant la portière pour qu'elle entra le plus vite possible dans ma voiture pour mettre fin à mes fantasmes qui l'incluaient tous.