Lahat ng Kabanata ng Il m'a épousée pour se venger de ma famille: Kabanata 11 - Kabanata 20

Mira se réveilla ce matin-là avec une boule au cœur. Elle entra dans la cuisine et trouva Noha en train de préparer le petit-déjeuner ; elle lui ordonna de lui faire un café et de le lui apporter au jardin.Asma entra derrière elle. Mira la dévisagea avec rancœur et ne lui adressa pas la parole ; elle ne voulait pas de confrontation, et l’écho des mots d’Adrian, la veille, bourdonnait encore à ses oreilles. Elle descendit dans le jardin et s’assit, respirant lentement pour calmer ses nerfs.Noha posa la tasse devant elle. Plus loin, Asma l’observait, un sourire empoisonné aux lèvres.— « Bois, Mira, bois… D’ici un jour ou deux, tu me baiseras la main pour que je t’apporte cette tasse, haha ! Je te ferai ramper pire qu’un chien des rues. » ricana-t-elle en passant à côté d’elle.Samih, le fils d’Asma, entra avec sa femme. Étonné de voir sa mère sourire si tôt, il dit :— « Étrange, maman… Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi ce sourire ? Où est passée ta mine renfrognée ? »Asma se tourna ve

Elle passa la tête par l’embrasure de sa chambre et trouva la maison vide… Elle flâna de pièce en pièce. Cela faisait plus de deux mois qu’elle vivait ici, et pourtant elle n’en connaissait vraiment que le salon, la cuisine et une chambre ; chaque recoin lui renvoyait le reflet de son absence à elle-même. À chaque porte qu’elle ouvrait, elle entrait, regardait, refermait, comme si elle cherchait quelque chose de perdu.Elle arriva devant une petite chambre adorable : deux lits d’enfants. Au mur, de nombreuses photos de vieux avions ; sur les étagères, des jouets couverts de poussière. Elle sut aussitôt que c’était la chambre d’Adrian et de son frère. Elle entra sur la pointe des pieds et vit une photo de famille : une mère au visage doux, des visages candides, et un jeune garçon qui ressemblait à Adrian enfant ; à côté de lui, Adrian petit, les yeux pleins de joie et d’innocence. Elle prit la photo en main et la contempla longuement : Adrian avait été ici un enfant rêveur. Elle reposa

Adrian jeta son sac au sol et s’avança vers eux d’un pas lourd.Il se pencha, ramassa le sachet par terre, le sentit, puis leva les yeux vers Samah avec un regard brûlant qui lui coupa presque le souffle.Il parla d’une voix basse, mais dégoulinante de rage :— Rjab, emmène Samah et sors d’ici tout de suite.Rjab la prit dans ses bras et sortit précipitamment.Adrian s’approcha de Mira et s’agenouilla près d’elle.Il lui prit le visage entre les mains et dit d’une voix tremblante :— Mira… ouvre les yeux !Elle ouvrit les paupières avec difficulté, esquissa un faible sourire et murmura d’une voix rauque :— Je vais mourir, Adrian…Il cria, tremblant de panique :— Non, tu ne mourras pas !Il la porta en vitesse jusqu’à la salle de bain, la posa sur le lavabo, lui ouvrit la bouche de force et lui enfonça un doigt dans la gorge pour la faire vomir.Il resta près d’elle jusqu’à ce qu’elle rejette tout ce qu’elle avait avalé, puis lui lava le visage à l’eau froide et l’enroula dans une se

Adrian se tenait près de la fenêtre, silencieux, le regard perdu dans le vide.Mira était assise dans un coin de la pièce, les genoux serrés contre sa poitrine, les yeux fixés dans le néant, les larmes glissant sur ses joues.Puis soudain, ses pleurs se changèrent en un rire hystérique.Elle se leva brusquement et se mit à parler comme si elle voyait l’invisible.— Salih… hahaha… qu’est-ce que tu fais ici ? Tu ne m’as pas vendue ? C’est toi qui m’as vendue !Puis sa voix se brisa :— Pourquoi m’as-tu laissée ? Pourquoi m’as-tu jetée dans le feu de tes propres mains ? Je croyais que tu m’aimais… haha ! Tu es en prison… c’est Adrian qui t’y a mis ! Va-t’en ! Je ne veux plus te voir… je t’ai dit VA-T’EN !Adrian entra, portant un plateau de petit déjeuner, mais elle le frappa des deux mains, hurlant :— Dis-lui de sortir ! Adrian, dis-lui de sortir !Il ferma la porte, posa le plateau sur la table, puis s’approcha d’elle lentement, la voix douce mais chargée d’une peine profonde :— De q

Adrian entra dans le commissariat, le visage tendu, prêt à exploser.Il se dirigea droit vers le bureau du chef de district.— Bonjour, Monsieur Kamal… Vous vous souvenez de moi ? dit-il en lui tendant la main.Kamal se leva, souriant, et lui serra la main :— Bien sûr, Monsieur Adrian. Que se passe-t-il ? Vous allez bien ?Adrian secoua la tête violemment, un souffle lourd sortant de sa poitrine. Sa voix tremblait de tension :— Non, je ne vais pas bien, Monsieur Kamal. J’ai appris que la police a arrêté ma femme ce matin. Je veux savoir pourquoi !Kamal, surpris, lui demanda :— Votre femme ? De qui parlez-vous, Monsieur Adrian ?Adrian frappa la table de ses deux mains, hors de lui :— Mira Al-Ghâli ! Ma femme ! Ils l’ont arrêtée ce matin. Je veux comprendre la raison !Kamal soupira, montra un dossier posé devant lui :— Écoutez, Monsieur Adrian… Votre épouse est actuellement en garde à vue pour consommation et trafic de stupéfiants.Adrian s’écria, abasourdi :— Quoi ?! C’est abs