Lahat ng Kabanata ng La grande Luna rejetée: Kabanata 11 - Kabanata 20

Point de vue de BrianJe les ai énervés, je les ai acculés là où je les voulais. Pour être honnête, j'essayais de flatter leur vanité et d'attirer leur attention, mais on aurait dit qu'elle s'était ancrée dans leurs esprits. Ils ne l'avaient même pas marquée – aucun de nous n'avait scellé le lien d'âme – et ils étaient déjà à l'agonie. Je ne pouvais pas laisser faire ça.À vrai dire, je n'avais pas prévu que les choses dégénèrent à ce point. Si j'avais su qu'elle était rentrée de l'hôpital et qu'elle allait dîner, je me serais éclipsé. Je serais passé la voir à l'improviste, prétextant n'importe quoi – sauf que mon loup avait rugi avec la même possessivité quand j'avais senti leur odeur sur elle. De façon intime. Ils l'avaient embrassée, sans moi.J'ai craqué à ce moment-là. Je n'ai pas réfléchi – j'ai agi instinctivement. Je partageais presque tout avec mes frères. Franchement, aucun de nous n'avait l'intention d'entretenir une quelconque envie tordue et taboue de coucher ensemble, m

Point de vue de MarcusLe tyran des trois ? C'était moi.Le golden retriever ? C'était moi.Le fou furieux, le maniaque assoiffé de sang, le diable ? C'était moi aussi, et peut-être que les hommes à mes pieds feraient un bel ajout à la collection de crânes que j'aurais fracassés à coups de marteau.« Qu'est-ce qui se passe ? » demanda Brian d'un ton moqueur, tentant de dissimuler son inquiétude derrière ses railleries. Son regard oscillait entre Adrian et moi, puis vers les deux hommes déjà ensanglantés et en larmes sur le sol.« Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ? » répéta Brian, cette fois avec un peu plus d'hésitation. Adrian haussa les épaules. Il semblait avoir été au téléphone auparavant, puis rangea son téléphone dans sa poche et s'approcha de nous.« Eh bien, ces imbéciles étaient impliqués dans ce petit trafic d'esclaves, surtout celui où notre compagne a été retrouvée. Et d'une manière ou d'une autre, ils ont réussi à s'échapper… mais ils ne sont pas allés bien loin

Point de vue de BrianJe n'apprécie guère la chose qui se tortillait devant moi, mais dès que j'ai vu cette larme couler sur sa joue, je n'ai plus vu que du rouge. J'étais furieux. En tant que personne ayant fait ça – et on peut dire sans se tromper –, j'étais de mauvaise humeur depuis le matin. Me défouler sur quelqu'un me ferait du bien.Ses grands yeux noisette se sont levés vers les miens, s'écarquillant de stupeur, comme si c'était moi le fou. Elle a plaqué ses paumes contre ma poitrine, mais je n'ai pas bougé. Elle ne pesait presque rien et je m'entraînais depuis l'âge de six ans, alors oui… elle n'était rien comparée à moi en termes de force.« Il en faudra plus que ça pour te débarrasser de moi, princesse. Alors, on arrête de tergiverser et tu me dis ce que je veux entendre ? » ai-je demandé, mon irritation et mon agacement grandissant à chaque seconde. Je voulais juste quelques noms, mais elle complique toujours les choses, n'est-ce pas ?« Tu t'en fiches, et si j'ai raison…

Point de vue de ValérieMon ventre gargouilla tandis que je me retournais dans le lit, fermant les yeux encore plus fort pour me protéger de la lumière aveuglante. Je sursautai, surprise, lorsque ma main heurta un corps chaud. Me redressant brusquement, j'ouvris les yeux et découvris Adrian assis dans le lit, un plateau de petit-déjeuner devant lui et un sourire gêné aux lèvres.Que tramait encore l'héritier royal ? Mon ventre gargouilla de nouveau, me rappelant mon entêtement à ne pas manger la veille. Je n'étais pas sortie dîner non plus – par peur, ou peut-être, pour être honnête, par pure honte.Je n'avais pas besoin de raconter toutes les bêtises que j'avais faites la veille. En fait, point final, je devrais être en train de mourir pour survivre, et traverser ces épreuves était une nécessité.« Le petit-déjeuner ! » dit-il en posant le plat à côté de mes genoux.« Qu'est-ce qui se passe ? » J'ai posé la question presque aussitôt, sans même essayer d'afficher un faux respect ou un

Point de vue de Valérie« S'il te plaît, dis quelque chose », supplia Marcus, brisant le silence pesant qui régnait entre nous. Mais c'était encore trop dur à supporter. Je ne pouvais pas me comparer à elle. Ciara avait toujours été la femme de leur vie. Ils le savaient, elle le savait, et maintenant, moi aussi.« Non, je n'écouterai plus tes mensonges, et je ne veux plus entendre parler de cette histoire qu'on aurait dû avoir », dis-je en désignant Adrian, Marcus et moi du doigt.« Je m'en vais. Je n'ai rien d'important dans votre maison, alors je pars. À partir de maintenant, nous ne sommes plus que des étrangers. Je vous laisse vivre heureux avec Ciara, et je serai heureuse aussi. »Adrian me tira par le bras, la colère se lisant dans son regard fixé sur le mien.« Absurde ! Tu resteras avec nous jusqu'à nouvel ordre, ce qui n'arrivera jamais. Tu es des nôtres, et je suis sur mes gardes, ma belle. Je ne franchis pas mes limites. Je peux être calme, mais je peux aussi devenir complè