All Chapters of Aimer La Luna Renaissante: Chapter 91 - Chapter 100

ValérieLa maison était silencieuse quand je suis arrivée. Cela ne m'a pas surprise. Après le travail et la tension qui s'était accumulée ces derniers jours, j'étais sûre que tout le monde avait besoin de se reposer. Mes pas résonnaient dans le couloir tandis que je me dirigeais vers sa chambre. En ouvrant la porte, j'ai vu sa silhouette assise près de la fenêtre et j'ai froncé les sourcils.« Tu ne devrais pas te fatiguer comme ça », lui ai-je gentiment reproché en m'approchant de lui. Il n'a pas bougé de son siège, mais s'est tourné pour me regarder. Dès que j'ai été assez près, sa main a saisi la mienne dans un mouvement si doux que j'en ai presque eu le souffle coupé.« Comment ça s'est passé ? » demanda-t-il d'une voix apparemment calme, mais tendue. Je fronçai les sourcils devant son expression impassible, le visage toujours détourné. Que se passait-il ?Je pris une profonde inspiration et lui racontai tout au sujet du ve

TristanAu fur et à mesure que nous avancions, les salutations des membres de la meute se firent plus rares et nous pûmes marcher dans un silence confortable. Nous arrivâmes enfin au café et, lorsque nous nous assîmes, l'ambiance changea. La serveuse nous accueillit avec un sourire radieux. « Bienvenue, Alpha Tristan ! Et bienvenue, Valérie ! Vous voulez du thé ou du café ? »Après avoir pris ma commande, elle s'est tournée vers Valérie pour faire de même.« Tu veux aussi du café ? »« Vous avez du jus de fruits ? », a demandé Valérie. Je n'ai pas pu m'empêcher de froncer les sourcils, un peu perplexe. La serveuse acquiesça et commença à énumérer les options. Valérie écoutait attentivement, indifférente à mes regards. Lorsque la femme s'éloigna, je lui demandai sans réfléchir« Tu n'aimes plus le café ? »Pendant un instant, j'aurais juré qu'elle s'était crispée, ce qui me procura une vive sensation de nœud à

Tristan« Je ne pense pas qu'il y ait de mots pour exprimer à quel point je suis désolé de l'avoir tenue éloignée de vous et de ne pas vous l'avoir présentée pendant si longtemps. Je n'ai pas été quelqu'un de bien avec elle, mais maintenant les choses ont changé et je veillerai à ce qu'elles restent ainsi. Je suis venu ici pour vous dire qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Je prendrai bien soin d'elle et je ferai en sorte que vous soyez fiers de m'appeler votre fils. » Sur ces mots, je me suis enfin tourné vers Valérie et mon cœur s'est serré. Ses yeux brillaient de larmes, son visage reflétait une myriade d'émotions. Je n'ai ressenti qu'un léger soulagement lorsque j'ai réalisé qu'aucune d'entre elles n'était négative. J'ai serré sa main plus fort, lui donnant une poignée de main chaleureuse et rassurante. « Valérie, mes excuses s'adressent également à toi, » ai-je dit. « J'aurais dû t'amener ici il y a longtemps.

Valérie Il avait essayé de me contacter à plusieurs reprises, mais au fil du temps, je sentais que je m'éloignais de lui. Mon instinct était étrangement en alerte, comme si je parlais à un étranger. J'ai néanmoins essayé de garder un ton léger pour ne pas trahir ma tension. « J'espère que la meute de Shadow Moon va bien », ai-je dit. «La meute de Shadow Moon va bien, comme d'habitude » La voix d'Alistair semblait moqueuse et presque ennuyée. « Quoi qu'il en soit, cela n'a pas d'importance. Je t'ai appelée pour savoir comment tu allais. Comment se passe ton rétablissement, Valérie ? » La voix d'Alistair était douce, mais je détectai une légère tension. « Je... Oui. Je vais beaucoup mieux » répondis-je d'un ton neutre. Les fièvres monétaires et les vertiges avaient diminué avec le temps jusqu'à ce que je les oublie complètement. Même tout au long de la journée, malgré mes déplacem

Valérie« J'ai entendu dire que tu avais renoué avec l'Alpha Tristan. »Ces mots me firent tourner la tête pour chercher le médecin de la meute.« Il est clair aux yeux de la meute, compte tenu de l'affection qu'il t'a témoignée, à quel point il se soucie de toi, » dit-il. « Quelles que soient les actions qu'il a entreprises et qui t'ont poussée à quitter la meute, elles ne sont plus d'actualité. Je suis sûr qu'il te manquera vraiment si tu pars. »Mon cœur se serra à l'idée de me séparer de lui. Lorsque son regard croisa le mien, il sembla plus grave.« Mais garde ceci à l'esprit, dit-il, si tu restes, l'enfant ne pourra plus rester secret très longtemps. »C'était là le problème. « Merci », dis-je malgré le poids que je sentais dans mon estomac. Je quittai l'hôpital de la meute en un temps record, le dossier contenant mes résultats à la main. Il n'y avait plus de risques, plus de dangers, mais je me sentais