All Chapters of Aimer La Luna Renaissante: Chapter 71 - Chapter 80

TristanD'un mouvement rapide, je la soulevai dans mes bras et la pris dans mes bras. Elle s'accrocha immédiatement à moi.Je me retournai, ignorant son regard interrogateur, et me concentrai pour avancer.Il ne restait que quelques domestiques, mais ceux qui nous virent trouvèrent cela étrange, mais ne dirent rien. Tant mieux.Le loup qui sommeillait en moi se réjouissait.L'obscurité envahissait sa chambre, la seule lumière provenant des fenêtres. Avec le recul, j'aurais dû faire plus attention à mon environnement.À quelques centimètres du lit, je heurtai un tabouret que je n'avais pas vu, nous faisant tomber tous les deux. Je parvins à me retenir à temps avant l'impact, le matelas amortissant notre chute.« Merde », jurai-je.« Ça va », murmura-t-elle. Dans l'obscurité, je pouvais voir à quel point nous étions proches et j'en eus le souffle coupé.J'étais presque allongé sur elle. Sa poitrine effleu

AlynL'univers lui a toujours été favorable, et cela me rendait presque folle.J'ai donc utilisé mes ruses pour m'immiscer dans leur vie. Il n'y avait rien entre eux de toute façon, et Tristan m'aimait trop pour me refuser quoi que ce soit. Cela, ajouté à la pression de mes parents et sous mon influence, l'a fait céder. Les mensonges et les accusations se sont formés d'eux-mêmes et je les ai laissés s'envoler, toutes les comparaisons en ma faveur. J'étais la meilleure.Tout fonctionnait. Je ne sais pas ce qui a poussé Valérie à partir, mais après avoir confirmé qu'elle était partie pour de bon, j'ai dû me retenir pour ne pas sauter de joie. Plus rien ne pouvait m'arrêter désormais. J'aurais Tristan. Tout serait parfait.C'était comme ça que ça devait être, et pourtant...Je ne sais pas comment le changement a commencé. Tristan s'est soudainement éloigné, il a même quitté le dîner en colère un jour. Puis il s'est évanoui et est devenu une

Valerie Le cri de Sophia a résonné dans mes oreilles. Ma bouche s'est asséchée et une boule dans ma gorge m'a empêché de bouger. « Lâche la femme de chambre. Discutons un peu, ma sœur », dit-il avec dédain. Malgré ma terreur, je ressentis un soupçon de soulagement. Je me tournai vers Sophia, mais je ne parvins pas à l'exprimer avec des mots. Va-t'en, la suppliai-je du regard. Si elle partait, il y aurait au moins une personne de moins en danger. Et surtout, je pourrais appeler à l'aide. Malgré sa peur, elle hésita, mais finit par céder et s'enfuit. J'ai ressenti un soulagement dans ma poitrine lorsqu'elle s'est retournée. Se tournant vers Alyn, elle n'a même pas cillé en sortant. Elle s'en fichait. Cela ne m'a causé qu'une vague de terreur répugnante. « Approche ! » a-t-elle crié, et j'ai lutté contre l'envie de reculer. Faire quelques pas en avant me donnait l'impre

ValerieMa voix rompit le silence, résonnant avec force malgré la foule.J'aurais juré avoir entendu Tristan m'appeler. Mon loup grogna instinctivement face au danger imminent, mais je ne bougeai pas d'un pouce lorsque Alyn se tourna vers moi.« Quoi ? » grogna-t-elle, le feu revenant dans ses yeux, mais à ce moment-là, je m'en moquais.Je pensais avoir surmonté mon passé, impatient d'aller de l'avant, mais cela m'avait plongé dans un état que je n'avais jamais connu auparavant. À ce moment-là, je ne pouvais pas m'inquiéter de l'arme pointée sur moi. Peut-être étais-je fou. Ou peut-être m'avait-elle poussé à bout. Mais à ce moment-là, j'ai ressenti une véritable colère.Je levai la tête pour la regarder dans les yeux et continuai.« Personne ne t'a demandé de mentir, de comploter et de m'incriminer à plusieurs reprises juste pour soulager ta conscience. Personne ne t'a dit de te teindre les cheveux, de changer

TristanJe ne me suis pas rendu compte comment j'avais bougé ni comment j'avais réussi à arriver à temps. Au moment où j'ai vu qu'il appuyait sur la gâchette, tout est devenu flou. Puis j'ai entendu le coup de feu et ensuite...La douleur.C'était comme une expérience extracorporelle. Je pouvais sentir la balle logée dans mon corps, mais en même temps, tout était complètement engourdi. Je n'ai pas tout à fait compris ce qui se passait jusqu'à ce que je voie la tache rouge sur les mains et la robe de Valérie. ValérieElle était la seule chose à laquelle je pouvais penser.Voir ses yeux remplis de larmes et son regard affligé m'a brisé le cœur. Pour la première fois, j'ai senti l'espoir que nous arrivions enfin quelque part, peu importe le temps que cela prendrait, pour que cela arrive. Un coup de feu et Valérie à nouveau, sauf que cette fois, j'étais à sa place.Appelez cela du déjà-vu, du karma ou le sens de l'humour ma