Alle Kapitel von Obsédée par le père irrésistible de mon ex: Kapitel 11 – Kapitel 20

Chapitre 12Point de vue de SéraphinaJe m'efforçais de continuer à avancer dans l'obscurité, suivant le pas assuré de Ravena. Mon sac à dos, que Kaelen m'avait lancé plus tôt, me pesait sur les épaules, mais je le sentais à peine. Mes pensées étaient rivées sur Kaelen derrière moi, silencieux et vigilant, ses yeux scrutant les bois comme si rien ne pouvait lui échapper.« On ne peut pas aller directement à la scierie », dit soudain Ravena en s'arrêtant derrière un tronc d'arbre. « Ils s'y attendront. Il faut d'abord se fondre dans la masse. En ville, en civils, normalement… rien d'ostentatoire. »« Se fondre dans la masse ? » demandai-je d'une voix sèche. « Je suis déjà un désastre avec mes vêtements et mon sac à dos. »Elle sourit en coin. « Exactement. C'est ton avantage. Reste avec moi. »Nous sortîmes de la lisière de la forêt et débouchâmes sur une route étroite qui menait à un petit groupe de boutiques et de cafés. Les réverbères vacillaient, le bitume humide reflétant une faib

Chapitre 14Point de vue de SéraphinaJe me suis réveillée lentement, la tête me faisant mal et le corps endolori. Chaque muscle me faisait atrocement souffrir, comme si j'avais été jetée du toit. J'ai ouvert les yeux sur la faible lumière jaune d'une ampoule suspendue au plafond par un fil effiloché. J'étais seule sur un lit étroit, blottie sous une couverture de laine rêche qui sentait légèrement la fumée de bois et la terre humide. Pendant un long moment, je suis restée immobile, fixant les planches du plafond tachées d'eau et essayant de reconstituer les fragments de ma mémoire. Puis, tout m'est revenu d'un coup : la pression froide de l'aiguille, la course effrénée à travers la forêt, la main de Kaelen serrant la mienne, m'entraînant dans l'obscurité.J'ai basculé mes jambes hors du lit, le plancher de bois usé frais sous mes pieds nus. Je me suis levée, le corps lourd et étrange, une vague de vertige me faisant vaciller. Je me suis agrippée au montant du lit jusqu'à ce que la va

Chapitre 16Point de vue de Séraphina.Je me suis réveillée lentement. Ma tête me faisait encore mal et j'avais des courbatures partout. Chaque mouvement était raide et mes épaules me brûlaient à force de rester trop longtemps dans la même position. La cabane était silencieuse. La faible lumière du soleil qui filtrait par la petite fenêtre éclairait à peine l'espace, mais je pouvais voir Kaelen étendu sur le lit à côté de moi. Il dormait encore, les bras croisés sous la tête, sa poitrine se soulevant et s'abaissant régulièrement.Je suis restée figée un instant, à le regarder, l'estomac noué par un mélange de nervosité et d'un sentiment indéfinissable. La nuit dernière, le lit… c'était gênant, mais nécessaire. Maintenant, dans la froide lumière du matin, c'était encore plus gênant. J'ai pris une grande inspiration et je me suis glissée hors du lit sans le toucher, en prenant soin de ne pas le réveiller.La cabane était petite, peut-être cinq mètres carrés. Le lit, un canapé usé, une t

Chapitre 18.Point de vue de Séraphina.Kaelen arpentait la cabane de long en large, comme si le sol lui devait des excuses.Il faisait ça depuis dix minutes, grommelant entre ses dents à chaque pas. Les bras croisés, la mâchoire serrée, l'irritation irradiait de lui comme une seconde source de chaleur.Pendant ce temps, j'étais assise par terre près de la biche — ma biche — essayant de la maintenir enveloppée dans la serviette et la grattant doucement derrière l'oreille, comme elle semblait l'apprécier.Ses grands yeux clignèrent vers moi, l'air innocent et confus. Franchement, elle était la seule calme dans la pièce.Kaelen s'arrêta enfin de faire les cent pas.« Je pars », dit-il brusquement.Je me raidissai. « Tu pars ? Genre, tu pars vraiment ? »« Oui. » Il désigna la fenêtre. « Des provisions. De la nourriture. Des médicaments. On manque de tout. »J'ouvris la bouche aussitôt — évidemment. « Je viens avec toi. »Il rit – un rire forcé, un simple soupir teinté de sarcasme.« Non

Chapitre 20Point de vue de Séraphina« Ils m’ont agressée », insistai-je, m’efforçant de ne pas laisser ma voix se briser. « Ils m’ont touchée en premier. Vous devez me croire. Vous pouvez vérifier vos caméras de sécurité. » Je pointai un doigt tremblant vers une petite caméra noire en forme de dôme, dans un coin du plafond, dont le voyant rouge clignotait régulièrement.Il hésita, suivant mon regard. La vérité était là, sous nos yeux, enregistrée à la vue de tous.Avant qu’il ne puisse répondre, nous entendîmes le hurlement distinct d’une sirène, qui s’interrompit brusquement juste devant nous. Un instant plus tard, le shérif sortit d’une vieille voiture de patrouille poussiéreuse. C’était un homme imposant, sa chemise d’uniforme tendue sur son ventre, et il se déplaçait avec l’autorité lente et délibérée de celui qui régnait sur la ville. Il poussa la portière et entra, son regard balayant immédiatement la scène, observant l’état agité du propriétaire, le léger désordre, Kaelen, et