All Chapters of Le voleur et la mafia impitoyable: Chapter 41 - Chapter 50

LoganDon Sebastian avait réservé un petit-déjeuner. D'après lui, il était impératif que nous parlions, surtout après la mort de Don Malone, gracieuseté de Casper. Les rapports de force allaient être bouleversés, mais il était toujours préférable que les parrains les plus importants se partagent d'abord les territoires avant de s'adresser aux plus petits.Cela dit, chaque parrain important avait au moins dix petits hommes à sa solde, moi y compris. Ça allait être une sale affaire, mais tout dépendrait de si Don Malone avait laissé un successeur. C'est de cela que nous allions parler.L'organisation de Malone n'était pas encore entièrement démantelée, il était donc assez sûr que quelqu'un prendrait la relève.Sebastian et moi sommes retournés à notre table, pensai-je en attendant… enfin, l'amitié ne comptait pas beaucoup dans ce milieu, surtout quand on était dans des camps opposés. Mieux vaut garder ses amis proches, disait-on. Les ennemis restaient toujours à proximité, par simple vi

EmeliaIl n'y avait pas d'autre moment vraiment catastrophique dans ma vie, à part celui-ci. Enfin, il y en avait eu plusieurs, mais aucun ne l'égalait.Celui-ci était exceptionnel, vraiment unique en son genre. Aucune nausée, aucun arrière-goût désagréable ; c'était un pur délice.J'ai goûté le thé un instant plus tard, et pendant ce qui m'a semblé une minute de pur bonheur, nous avons mangé en silence, en riant et en remuant les pieds comme des gamines. Parfois, nous nous regardions et souriions. C'était assez étrange.Aucune de nous ne l'avouerait, mais nous appréciions les avantages d'être en couple avec des hommes comme Sebastian et Logan, même si cela ne changeait rien au fait qu'elle le savait, elle le voyait bien.Enfin, nous avions fini de manger. Les serveurs sont venus tout emporter, et nous nous sommes retrouvées seules. Elle s'est penchée en avant. Elle a froncé les sourcils. « J’en serais sûre », dit-elle. « Je le sens toujours. »Je baissai les yeux vers mon ventre, pu

EmeliaJe me suis réveillée somnolente, si somnolente que je n'avais aucune envie de me lever, ce qui était un comble. Mon corps me semblait peser des tonnes, mes membres des milliers de kilos.La faim ? À peine un problème. Je ne la sentais pas ; l'idée ne m'a même pas effleurée. Je voulais juste rester au lit, point final.Les deux domestiques que j'avais engagées sont entrées dans ma chambre, toutes deux penchées sur moi comme si j'étais une épave.« Tu crois qu'elle a un problème ? »« On devrait aller lui dire ? »« Est-ce qu'il nous laissera seulement le voir ? »Leurs voix me parvenaient aux oreilles malgré mon refus de les entendre. J'ai grogné dans mon oreiller.« Arrêtez de parler », ai-je dit. « Vous parlez trop fort. » J'ai redressé la tête et les ai fusillés du regard. Ils ont fini par quitter la pièce et sont revenus avec un visage vaguement familier.Le visage pâle de Victor planait à quelques centimètres du mien. Ses sourcils noirs étaient froncés d'inquiétude et ses

Casper J'ai regardé mon ami marcher, eh bien, plus comme Storm, dehors. Son visage était dans une ligne dure qui menaçait de provoquer peut-être la prochaine guerre mondiale. S'il ne savait pas à quoi il ressemblait, il ressemblait à certains de ces démons japonais que j'avais vus dans les œuvres d'art. Il ne lui restait plus qu'à commencer à cracher du feu de ses narines et à ce que sa bouche s'agrandit et chargée de crocs géants de presque la taille de ses doigts. Ses pas devinrent rapidement plus lourds ; Il était couvert d'une brume folle. « Que s'est-il passé ? » Je l'ai suivi mais j'ai été arrêté. Je suis tombé sur ma main alors qu'Henrik s'effondrait ; La vague de son odeur s'étendait suffisamment à travers mes vêtements pour me faire basculer. Le Français s'est penché. "C'est la fille", a-t-il dit." Elle ne se réveille pas." Mes yeux s'écarquillèrent, mais je n'ai rien fait. Je me suis détourné de lui et j'ai marché plus profondément dans la pièce. J'ai senti des ye

ViktorIl ne comprenait pas l'effet que cela lui donnait. Il avait l'air désespéré. Il avait l'air puéril, faisant irruption dans la chambre d'hôpital comme ça, enfonçant la porte comme si c'était son droit.Je ne pouvais qu'imaginer ce qu'elle ressentait, sous le regard furieux et démoniaque qu'il lui lançait, tandis qu'il lui demandait si elle allait bien, mêlant anglais et italien.Finalement, il se calma et sortit, refermant la porte derrière lui après cinq bonnes minutes. Je le fixai longuement, puis détournai le regard vers Pablo. Pablo gardait les yeux rivés au sol. Ce n'est qu'au bout d'un moment qu'il leva les yeux.Raphaël s'approcha de moi.« Il n'a jamais été comme ça avant », dit-elle. « Même pas quand sa grand-mère est morte la dernière fois. C'était une affaire sans importance ; je crois que le même jour, il est quand même allé casser les jambes d'El Casserro. » J'ai ri doucement, me souvenant de cette journée comme si c'était hier. Sa grand-mère, une femme âgée qui s'