Semua Bab La Cinquième Année avec Monsieur Weyland: Bab 21 - Bab 30

Avant que Claire n'entre dans leur vie, il avait toujours été comme ça avec elle. Il lui parlait doucement, lui disait de se coucher un peu plus tôt, passait une main dans ses cheveux avec tendresse.Ils ne s'étaient jamais disputés.Mais au fond, est-ce qu'un mariage sans disputes prouvait quoi que ce soit ?Jeanne ne voulait même plus repenser à tout ce qu'elle avait vécu avec Clément. Chaque souvenir lui donnait mal à la tête.Alors autant utiliser ce temps pour autre chose.Elle s'est levée d'un coup. Après s'être lavée, elle a pris son ordinateur et son téléphone et les a installés dans la chambre d'amis.Il fallait l'admettre, les algorithmes étaient vraiment performants. Elle avait juste vu un spectacle la veille, et dès ce matin, sa page d'accueil lui montrait presque uniquement des publications sur la représentation d'hier soir.En les faisant défiler, elle a découvert le nom du danseur principal : Jules Chavanne.Oui, il lui semblait bien qu'un étudiant de ce nom avait é

Les visages de Clément et Claire étaient vraiment un spectacle à voir.Jeanne avait encore peur, quelque part au fond d'elle. Elle avait toujours redouté de montrer sa démarche irrégulière devant les autres. Elle craignait les chuchotements, les regards insistants. Mais elle s'était promis d'arrêter de se cacher, d'arrêter de vivre comme une petite bête qui fuit la lumière. Et en voyant la tête de Clément et de Claire, elle a senti une force monter. Elle n'avait plus aucune raison de reculer.« Jeanne ! » Élise s'est précipitée vers elle. Elle lui a pris la main, doucement, mais avec assez de force pour lui apporter un véritable soutien, tant sur le plan physique que moral.Et au même moment, son mari, Clément, tenait la main de Claire, une proximité qui piquait vraiment les yeux.Les invités présents étaient tous des amis de Laurent et d'Élise. Ils étaient polis, respectueux, et personne ne regardait fixement le pied de Jeanne. Mais sa boiterie était bien là ; elle la percevai

Le visage de Claire est devenu tout rouge d'un coup. Ses larmes brillaient déjà au bord des yeux, et elle s'est laissée entraîner dehors par Clément.Élise a lancé un regard noir à Laurent, comme si toute cette comédie était de sa faute. Puis elle s'est tournée vers Jeanne.« Ce projet, tu en penses quoi ? On t'écoute. »« Ne vous occupez pas de moi, Madame Chabot. Vous et Monsieur Chabot pouvez décider sans penser à moi. »Jeanne a cligné de l'œil en souriant.« Madame Chabot, je suis votre Petite Hirondelle, vous savez bien. Je retombe toujours sur mes pattes. »Élise a enfin soufflé, soulagée.« Là, ça va mieux ! Si on a regardé toute cette scène de faux romantisme, c'était surtout pour toi. On ne voulait surtout pas jeter le bébé avec l'eau du bain, tu comprends ? Maintenant que tu me dis ça, je suis tranquille. »Les autres invités ne connaissaient ni Jeanne ni Clément de près, et ils n'osaient pas intervenir. En entendant Élise, l'ambiance s'est enfin détendue.« Allez, on

Son cœur suivait le sien.Alors elle préparait ses repas, elle prenait soin de la maison, elle essayait de lui offrir un refuge doux et chaud. Même quand il rentrait très tard, elle voulait qu'il puisse simplement se détendre en franchissant la porte.Mais, au fond, il n'en avait jamais eu besoin.Très bien.Qu'elle laisse donc la personne qu'il espère vraiment s'inquiéter pour lui.Jeanne a décidé de prendre une douche, puis de regarder encore quelques informations sur les études à l'étranger avant d'aller dormir.Mais les algorithmes pouvaient être vraiment agaçants. Ils arrivaient toujours à lui montrer exactement ce qu'elle ne voulait pas voir.En ouvrant son application, une nouvelle publication de Claire est tombée tout en haut de son fil d'accueil.Postée il y a quelques minutes. Et bien sûr, c'était à propos de ce soir.Une photo de leurs mains enlacées.La main de Clément serrant celle de Claire.Et le texte disait :« Il a toujours été un arbre immense : fier, droit, i

Jeanne était au bout du rouleau. Non, elle n'avait vraiment plus envie de ce titre de « madame Weyland ».« Clément, c'est quoi ton obsession ? Pourquoi tu tiens absolument à ce que je sois ta femme ici ? Je ne veux pas être ta madame Weyland pour toujours. Laisse donc Claire menacer ma place, d'accord ? »Clément s'est arrêté une seconde, a esquissé un sourire ironique, persuadé qu'elle faisait encore un caprice. Puis il est parti vers la salle de bain pour prendre sa douche comme si de rien n'était.Jeanne, encore couverte de sueur après tout ce qui venait d'arriver, a repris une douche elle aussi, a enfilé un T-shirt propre et s'est recouchée.La nuit, une grosse pluie est tombée. Le bruit des gouttes contre la vitre formait une sorte de bruit blanc apaisant, et la température avait brusquement chuté. En l'écoutant, Jeanne s'est peu à peu endormie.Le lendemain matin, elle s'est réveillée d'elle-même. En regardant l'heure, il était déjà neuf heures.Clément discutait encore av