All Chapters of SON PRISONNIER, SON ÉPOUSE, SON OBSESSION: Chapter 11 - Chapter 18

Le silence était trop parfait. Alessia remua, les draps de soie glissant le long de ses jambes nues. Ses cils s'ouvrirent et la première chose qu'elle vit fut lui : Enzo, debout devant la baie vitrée. Une cigarette se consumait lentement entre ses doigts. Les lumières de la ville projetaient des ombres sur son torse nu et sa mâchoire carrée. « Tu fumes ? » murmura-t-elle d'une voix rauque de sommeil. Son regard se posa sur elle. Pas de sourire. Juste une chaleur intense et un rictus qui la fit déglutir difficilement. « Je fume quand j'essaie de ne pas tout gâcher », dit Enzo d'une voix grave et rauque. Elle se redressa lentement, laissant les draps s'accumuler autour de sa taille. « Et qu'est-ce que tu essaies de ne pas gâcher ? »&nb

Le SUV fendait les rues comme un animal traqué.Alessia agrippait le bord du siège, les jointures blanchies par la tension. L’explosion résonnait encore dans ses oreilles, plus forte que ses pensées. La fumée. Le sang. Les paroles du prisonnier.« Tu es la raison pour laquelle Luca est mort. »À côté d’elle, Matteo sifflait de douleur, pressant un chiffon contre son épaule.« Tu saignes », haleta-t-elle, terrifiée.« Une balle m’a effleuré. Je m’en sortirai. Rien d’inquiétant. »« Où est Enzo ? Pourquoi il n’est pas avec nous ? » exigea-t-elle en se retournant vers le tunnel qui s’effondrait au loin.Matteo ne répondit pas tout de suite. Son visage était sombre, la mâchoire crispée.« Matteo. »« Sa voiture est partie dans l’autre direction », marmonna-t-il. « Une diversion. Il nous gagne du temps. »« Tu l’as laissé là-bas ? » La voix d’Alessia se brisa. « Seul ? Et s’il est blessé… ou pire ? »« C’était son ordre. Il a dit que s’il lui arrivait quoi que ce soit, tu ne devais pas t’a

Alessia était assise sur le bord de son lit, les doigts tremblant contre sa cuisse.Les photos brûlaient encore dans son esprit.L’encre rouge.L’étiquette — ASSET.Les visages de son passé, imprimés et épinglés comme des preuves dans une salle d’audience. Quelqu’un m’observe depuis des années… Elle enserra son corps de ses bras et fixa la porte verrouillée. La pièce était silencieuse, mais elle avait l’impression que des yeux étaient partout. Ce n’est pas de la sécurité. C’est une cage. Elle avait cessé de faire confiance à tout ce qui l’entourait. Pas aux gardes. Pas aux murs gris et glacials. Et surtout — pas au silence. Ses pensées revinrent à la voix d&

a clé USB reposait sur le bureau comme une malédiction prête à être libérée.Alessia la fixait, le pouls martelant dans ses oreilles. Petite. Noire. Sans étiquette. Silencieuse. Et pourtant, elle criait plus fort que tout le reste dans la pièce. Qui l’avait mise là ?Comment étaient-ils entrés ?Et pourquoi maintenant — juste au moment où elle commençait à croire que le pire avait déjà été révélé ? Elle fit les cent pas dans la pièce, tournant en cercles serrés, les semelles de ses bottes grinçant légèrement contre le sol poli. Elle n’avait pas de téléphone. Pas d’ordinateur portable. Enzo s’en était assuré dès son arrivée. Tous les appareils lui avaient ét&ea