Semua Bab Un cadeau mortel d'adieu: Bab 1 - Bab 8

Peu de temps après, la salle du banquet était entièrement installée. La table était couverte de saumon, le plat préféré d'Esme et le gâteau portait son nom en lettres de glaçage délicates.Comme Papa l'avait dit, toute la célébration était faite pour elle. Il n'y avait aucune trace de mon nom nulle part.« Maman, on devrait peut-être commander un autre gâteau. Et si les invités parlaient derrière notre dos ? » Esme s'accrochait au bras de Maman, la voix sucrée comme du miel.« Pas besoin. Avec son caractère, quel genre d'amis pourrait-elle avoir ? Elle a échoué dans sa carrière, et elle n'a jamais eu un véritable ami dans sa vie. »Maman a tapoté la main d'Esme pour la calmer. « Pense à la façon dont elle t'a traitée toutes ces années. Tu ne peux pas être trop gentille, sinon tu finiras juste par te faire exploiter. »Comment je l'avais traitée ? Depuis que nous étions petites, elle m'avait tout pris, et je n'avais jamais refusé une seule fois. Je lui avais tout donné de bon cœur.

Les lèvres d'Edwin et d'Esme se sont enfin séparées.Les joues d'Esme étaient rouges tandis qu'il sortait de la pièce, l'air embarrassé. Son cœur battait encore à tout rompre lorsque son regard est tombé sur la robe posée sur le canapé.Il a pris une bouteille de vin rouge et l'a versée sur le tissu sans hésiter. L'étoffe blanche s'est couverte d'une tache rouge sombre, semblable à du sang éclaboussé.Après avoir jeté la robe ruinée à la poubelle, il m'a laissé un message « Claudia, j'ai même fait l'effort de t'acheter une robe. Mais tu n'es qu'une femme venimeuse. Tu ne la mérites pas ! Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Tes parents sont tellement en colère qu'ils ont failli faire une crise cardiaque à cause de toi. Je te conseille de revenir immédiatement et de présenter des excuses à tout le monde. Sinon, à ton retour, nous devrons discuter du divorce. »Ses mots venimeux ne provoquaient plus rien en moi. Mon cœur était engourdi. J'ai simplement baissé les yeux vers les f

La police a rapidement emmené Esme.Maman et Papa étaient assis dans le salon, pleuraient sans pouvoir s'arrêter, tandis qu'Edwin regardait en silence par la fenêtre.Puis son regard s'est posé sur la boîte dans le coin, la même que tout le monde avait méprisée auparavant. Maintenant, elle était traitée comme une relique sacrée.Il s'est approché et l'a ouverte avec précaution. À l'intérieur se trouvait un accord de divorce signé, avec une bague en diamant jaunie glissée entre les pages.En dessous, il y avait un portrait de famille. Ma partie avait été grattée, ne laissant que les trois autres qui souriaient ensemble. Tout au fond, il y avait une petite puce.Edwin a lancé la vidéo.À l'écran, j'étais assise devant la caméra. Mon visage était pâle et mes yeux étaient gonflés d'avoir pleuré. Ma voix fragile et tremblante a rempli la pièce. « Si vous regardez ça, c'est que je suis probablement déjà partie. Les médecins disent que j'ai un cancer, et qu'il me reste au maximum sept jou

La chute d'Esme ne m'a pas surprise. Elle a été arrogante et autoritaire. Personne ne pouvait la supporter longtemps.Les gardiens de prison ont dit qu'elle griffonnait frénétiquement sur les murs, hurlant pendant qu'elle dessinait. « Je suis un génie ! Je suis une grande artiste ! »Jour après jour, la même scène maniaque se répétait jusqu'à ce que ses codétenues finissent par craquer et s'en prennent à elle.Quand maman et papa ont entendu la nouvelle, le choc les a fait vieillir du jour au lendemain. Ils détestaient Esme pour avoir détruit leurs vies, mais elle restait leur fille. En tant que seule fille qu'il leur restait, ils sont allés la voir une dernière fois.Elle était étendue sur le lit d'hôpital, le visage vide de toute expression. Il y a un dicton selon lequel, dans leurs derniers instants, les gens revivent le souvenir le plus inoubliable de leur vie.Ce qu'elle a vu, c'était moi, assise avec elle au coucher du soleil, en train de lui apprendre à peindre. Je mélangea