Recommencer sans pitié
Avant le mariage, j'ai découvert que j'étais enceinte de plus de deux mois.
Clément Rousseau, légèrement ivre, a caressé mon ventre en plaisantant : « Chloé Martin, je ne suis pas prêt à être père, on ne pourrait pas garder cet enfant, d'accord ? »
J'ai répondu calmement, le cœur déjà vide : « D'accord. »
Dans ma vie précédente, j'avais insisté pour garder cet enfant, tandis qu'Élise Morel avait fait une fausse couche et ne pouvait plus tomber enceinte.
Clément m'en avait voulu à cause de cela et m'avait traitée avec une froideur extrême après notre mariage.
Et même mon fils, que j'avais mis au monde après un accouchement difficile frôlant la mort, avait pleuré en réclamant Élise comme sa mère.
Plus tard, après un accident de voiture et une hémorragie, le père et le fils m'avaient dépassée sans un regard.
Ils s'étaient précipités pour assister à l'accouchement d'Élise.
À l'étage, j'avais perdu tout mon sang et j'étais morte.
En bas, ils avaient agité des bâtons lumineux pour fêter ensemble l'arrivée d'une nouvelle vie.
Dans cette nouvelle vie, je n'avais plus l'intention de m'abandonner ni de suivre un chemin dévoyé.
J'ai composé le numéro du directeur, « Je suis prête à participer à l'expédition scientifique en Antarctique. »