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AMOUR DE DIEU
AMOUR DE DIEU
Auteur: Richy Plume-RAM

AMOUR DE DIEU PARTIE 01-RAM

La vie nous fait traverser des épisodes pénibles face auxquelles nous nous posons la question de savoir ce que nous avons fait pour mériter ce châtiment. Aucune réponse ne saurait ragaillardir notre curiosité et l'on finit par conclure que notre place ne se trouve pas sur cette terre. Mais nous oublions que chaque chose a sa première fois, que chaque chose a son temps, que rien  n’est encore tard et que nous pouvons réaliser un jour nos rêves. Le pire est qu'on oublie qu'il y a un Dieu qui nous a créés, un Dieu qui ne peut jamais nous vouloir du mal, un Dieu qui s'est sacrifié et qui se sacrifie toujours pour nous. Nous oublions aussi que malgré le fait que tout le monde nous déteste, le bon Dieu nous aime toujours et son amour est inconditionnel, vaste et sans limite. Pour bénéficier de cet amour, nous devons nous accrocher à lui, lui donner complètement notre vie. Il doit être le centre de notre existence, le seul maître de notre destin à part nous-mêmes. 

Dans le but d'exposer la valeur inestimable de l'Amour de notre Dieu et de montrer à ceux qui ne connaissent pas l'importance de cet amour et les miracles que cet amour peut accomplir dans notre vie, j'ai eu l'immense envie de faire face aux Muses en leur comptant fleurette de la manière la plus sidérante. Elles se sont laissées faire et ma plume, vive et audacieuse, se plongea dans cette encre intarissable pour ainsi écrire une histoire d’amour vrai intitulée : AMOUR DE DIEU.

  L’histoire d'un jeune homme nommé : MOUSSE. Richy Afissou, qui a été confronté à tous les maux de la vie, mais à cause de sa confiance et sa foi en Dieu, ce dernier est sorti victorieux. Dieu nous aime et son amour est infini. 

Je réponds au nom de MOUSSE R Afissou, fils aîné d'une famille pauvre composée de trois enfants. Les deux restantes sont mes sœurs, Yassirath et Rachidath. Ces dernières continuaient à fréquenter le collège. Moi, j'ai déjà obtenu ma licence en comptabilité et gestion. 

Après ma licence obtenue en m'étant mis en quatre et en traversant des moments pénibles, je me suis mis à chercher un travail qui pourrait m'aider à subvenir à mes besoins et ceux de ma famille.  

Bien qu'étant pauvres, nos géniteurs n'ont jamais eu l'intention de nous abandonner. Ils se sont vivement battus pour nous. Mon père est un maçon et ma mère une commerçante. Ils luttaient pour ainsi construire pour nous, leurs enfants un avenir radieux. Malgré tous les efforts fournis, notre situation restait toujours constante. J'aurais appris que mon père était le Directeur d'une grande entreprise. Il était très jeune lorsque son père lui avait laissé l'entreprise avant de trépasser. Dieu est le seul qui puisse nous éclairer sur le fait qu'il soit devenu un pauvre maçon.

Malheureusement pour ma mère, elle l'avait connue lorsqu'il était devenu un maçon. Malgré la pauvreté de mon père, ma mère n'avait pas renoncé à lui jusqu'au point où nous vîmes le jour. Nous sommes musulmanes yoruba et notre mère une chrétienne. Mais comme nous adorons le même Dieu et seule la manière dont chacun l'adore diffère d'une religion à une autre, mes sœurs et moi avions choisi la religion de notre mère. On s'en sortait cahin-caha avec les prières. Ma plus grande prière était de trouver un travail. Les petits jobs avec lesquels je me débrouillais ne nous satisfaisaient pas comme je l'avais voulu. Tous les camarades et amis avec lesquels j'avais eu ma licence avaient déjà trouvé du travail. Ce fait rendait lourd mes bras et je me voyais maudit. Toutes les portes d'un boulot m'étaient fermées à double tour. Je venais de fermer mes 23 ans et toujours rien comme travail. 

Mon père n'arrivait plus à travailler comme avant car il tombait toujours malade et on se demandait toujours ce qui n'allait pas avec sa santé. Et ce dernier n'acceptait jamais d'aller à l'hôpital. Je le comprenais parfaitement puisque nous arrivions à peine à nous nourrir et donc, les frais des soins n'étaient pas du tout à notre portée. Tout a commencé à tourner de mal en pis depuis le jour où mon père a fait une crise cardiaque.  

Une fois à l'hôpital on nous fit comprendre que notre père a un problème du cœur et que ses jours seraient comptés si nous ne faisions pas vite diligence. J'étais complètement embrouillé, je ne comprenais plus ce qui nous arrivait. 

Mon père était toujours à l'hôpital et j'étais obligé d'aller  voir mes oncles et tantes. À ma grande surprise, je me suis retourné le cœur tout brisé puisque j'étais mis à la porte par mes propres oncles. Nous n'avions pas eu le choix d'épuiser le peu d’économie de ma mère pour venir en aide à mon père qui était toujours cloué sur le lit d’hôpital. Je priais toujours comme ma mère me l'a appris. Elle croit vraiment en Dieu, et elle nous conseillait toujours de nous confier à Dieu. Mes sœurs étaient aussi renvoyées du collège pour la contribution. Elles décidèrent alors de rester au marché pour s’occuper du commerce de notre mère, afin d’augmenter le chiffre d’affaires, comme cette dernière passait tout son temps à l'hôpital.  

Les jours passèrent...

Il fut un jour, où j'étais dans mes courses plongé dans mes pensées et priais quand mon téléphone sonna. J'avais consulté l'écran du portable et c'était un numéro inconnu. J'avais décroché l'appel avec la peur au ventre puisque toutes mes pensées s'étaient immédiatement envolées vers l'état de mon père.

        Bonjour monsieur Mousse ! Est-ce bien vous à l'appareil ? 

        Oui, c'est bien moi. Réponds-je.

        Bien. Nous vous attendons demain à 09 heures pour un entretien. Merci et excellente journée à vous ! 

Je ne croyais pas à ce que j'avais entendu. Je m'imaginais dans un rêve. J'étais tellement content que j'avais même oublié ce que je traversais. Je voulais me rendre à l'hôpital pour annoncer la nouvelle à ma mère mais je m'étais rendu compte que ce n’était pas le moment de joie. 

Il semblerait que la chance me sourit, certes, mais il faut que je travaille avant de recevoir le salaire. Je m'étais calmé, et une fois à l'hôpital, je vis mon père, toujours dans le même état dans le lit. Il essayait tant bien que mal de discuter avec ma mère. 

Vu que ma mère est actuellement auprès de mon père, je pense sans doute que mes frangines étaient au marché. Je prie Dieu pour qu'il les protège et qu'elles soient prudentes. Ce sont des adorables sœurs que je n’ai jamais eues. Je les aime de tout mon cœur, et par-dessus tout la benjamine Rachidath qui passait son temps à me taquiner.

Je laissais envoler mes pensées pour saluer mes parents et à ce moment-là, ma mère se leva puis s'accrocha à moi en pleurant. J'étais complètement embrouillé, et tourmenté. À l'allure de cette situation, ma mère finirait par être indisposée elle aussi, disais-je intérieurement. J'ai perdu le lexique puisque je ne trouvais plus de mots pour guérir ses maux. Je m'étais mis à réfléchir, histoire de lui servir quelques mots de consolation. 

        Maman,  calme-toi s'il te plaît. J'ai appris de toi que c'est en étant en joie que le bon Dieu donne la vie et qu'on doit avoir confiance en Dieu. Il fera de son possible pour que Papa aille mieux. 

À ces mots, ses larmes ruisselaient de plus belle. 

        Mon garçon, ton père est mourant. Le docteur vient de dire qu'il n'a plus que trois jours pour vivre. 

        Quoi ? Trois jours ? Ce n’est pas possible maman, j'irai voir le docteur moi-même. À combien s'élève le coût de l'opération ? 

        Mon garçon, Vue la condition dans laquelle nous sommes, nous ne pouvons pas trouver ce qu'ils ont demandé. Tout ce qui nous maintient ici jusqu'à présent, c'est l'aide que nous apportent tes sœurs en vendant au marché. On aurait déguerpi d'ici si ce n'était pas le cas. Seigneur, prends pitié de nous ! Je t'en conjure.

        Mais maman, le coût de l'opération s'élève à combien ? 

        Mon garçon, le docteur, m'a dit qu'il nous faut trouver un million cinq cents milles, mais pour le maintenir un peu en vie, il nous faut cinq cents milles.  

Si seulement on pouvait trouver au moins les 500 milles...

Je ne comprenais plus rien, 1.500.000 fcfa ? Je ne suis même pas capable de trouver 500.000fcfa. « Seigneur, il est dit que tu es le Dieu des miracles, le commencement et la fin, le Roi des rois. Que ta volonté soit faite ! Montre-moi ton existence Seigneur ! » Disais-je intérieurement, les yeux rouges et le visage triste.  

Ma mère était inconsolable. Je ne savais plus quoi lui dire pour qu'elle arrête de se lamenter. Mes pensées se sont envolées vers mon entretien d'embauche. Alors j'ai décidé de lui en parler pour ne serait-ce qu'un petit peu changer son humeur. 

        Maman je voulais même te dire quelque chose que j'ai oublié. 

        Quoi donc chéri ? Tout en baissant les yeux et en essuyant ses larmes. 

        J’ai été contacté aujourd'hui par une entreprise pour un entretien. Le sieur me disait de passer le voir demain à neuf heures. 

        Vraiment ? 

        Oui maman. 

        Oh mon fils je suis vraiment contente pour toi. Que la chance de Dieu t'accompagne demain ! Et avec la puissance du très haut, tu commenceras le boulot même demain après l'entretien. 

        Amen maman ! Papa a pu mettre quelque chose sous la dent ? 

        Oui, il a pris un peu de bouillie. 

        N'a-t-il pas d'appétit ? 

        Tu connais bien ton père. Même étant en bonne santé, il n'aime pas trop manger. 

        Forcez-le à manger désormais pour ainsi prendre des forces. Et vous ? Avez-vous déjà mangé ? 

        Mon garçon ne t’inquiète pas pour moi, je n’ai pas ...

        Maman s'il vous plaît ! Il faut que vous mangiez vous aussi. Je reviens... 

J’allais prendre une bouffe à ma mère, quand je croise mes deux sœurs à l'entrée.  

        Les princesses vous êtes déjà de retour ? 

        « Oui » répondirent- elles en chœur et Rachidath avait pris la parole. 

        Grand frère, vous rentrez déjà ? 

        Non Rachi, je veux aller acheter à manger à maman. Elle n'a rien mangé depuis le matin alors qu'il sonne déjà 22h. 

Yassirath avait pris la parole à son tour en disant : 

        C'est ce qu'elle fait tout le temps. Mais ne t'inquiètes pas. Nous avons fait un tour à la maison avant de venir et on a pu préparer quelque chose.  

        Oh vraiment les filles vous êtes superbe, merci beaucoup à vous. Et sachez que nous allons quitter cet enfer un jour par la grâce de Dieu.  

Mes sœurs étaient donc arrivées avec la bouffe donc plus besoin d'en acheter. Je suis retourné près de mes parents en compagnie de mes sœurs. Après être resté un peu plus avec eux, je m'étais rendu à la maison, afin de me préparer pour l'entretien du lendemain.

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION

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