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Aujourd’hui est le jour des visites en prison. Les prisonnières se préparent pour parleur à leurs proches, toutes sauf une : Veronica.
Personne n’est venu la voir depuis son incarcération. Ni un ami, ni un membre de la famille, ni même un collègue. Est-elle seule dans ce monde ?
Ayant perdu ses parents à un jeune âge, elle a grandi dans un orphelinat parce que personne n’a réclamé sa garde. Ses amis ? Ils lui ont tourné le dos facilement. Ses meilleurs amis étaient Jules et Marco. Malheureusement, Jules habite loin maintenant. Et Marco ne croit pas en son innocence.
« Tu as de la visite princesse ! »
Elle ne savait pas si c’était pour se moquer d’elle ou quoi. Mais la majorité des personnes qu’elle connait l’appelle ainsi, même ici en prison. Pour se consoler, elle se dit qu’elle est peut-être belle tout simplement. Même si ce n’est pas assez pour que Marco tombe amoureux et croit tout ce qu’elle lui dit.
Elle a un petit visage d’enfant, des joues potelées et une peau douce. C’est peut-être le côté enfantin qui l’empêche de la considérer comme une femme. Ses copines, enfin, surtout Julia, ont toutes des visages de mannequin. Vous voyez le genre à créer des embouteillages là où la circulation est toujours fluide.
C’est ce genre de femmes qui correspond à un homme aussi beau. Il a des cheveux noirs plus courts à la base et longs au-dessus de sa tête, une mâchoire carrée, un nez bien droit, de petites lèvres exquises et des yeux captivants.
Waouh ! Il faut que je me réveille !
Attendez ! Elle vient de dire que j’ai de la visite ? Qui viendrait me voir ?
C’est Marco ?
Elle se hâte en pensant que c’est lui. Mais son enthousiasme s’évanouit en voyant la personne au parloir.
Romy ?
Qui l’aurait cru, la première personne qui vient la voir depuis son arrestation est la sœur de celle qu’elle est censé avoir renversée.
Même Marco n’est pas venu. Ça a été facile pour lui de penser que j’ai tenté de tuer sa chérie. Il a vite oublié que je suis son amie depuis des années et que j’étais toujours là quand il avait besoin de moi. Nous nous sommes même rapprochés quand nous essayions de trouver le chauffeur qui a fui. Mais tout ça a été balayé aussi.
« Tu n’as eu que ce que tu mérites ! Tu n’aurais pas dû te mettre entre Marco et Julia. Tu seras sûrement déçue de savoir qu’elle s’est réveillée. »
Elle n’a jamais été douée pour cacher ses sentiments et peser ses mots. Disons qu’elle est encore jeune pour apprendre ces subtilités. Veronica ne fait donc pas attention à ses mots agressifs.
« Bonjour à toi aussi Romy. Comment vas-tu ? »
« Arrête tes bêtises Vero ! Tu ne sais pas qu’elle t’a reconnue n’est-ce pas ? »
« Quoi ? »
C’est tout ce qu’elle a réussi à dire.
Elle m’a reconnue. Comment peut-être me reconnaitre si ce n’est pas moi qui ai conduit ?
Pourquoi elle m’incrimine ? Est-ce qu’elle sait qui l’a fait et veut me faire porter le chapeau ou est-ce un coup monté par elle-même ?
Evidemment, Romy pensait aussi que c’était elle. Car même si Veronica et Julia n’était pas rivales en amour, leur relation n’était pas très agréable. Elles se supportaient juste pour ne pas rendre Marco malheureux.
« Tu penses que je vais croire que ce n’est pas toi ? Tu n’as jamais voulu que Julia sorte avec Marco. Tu te jettes dans ses bras à la moindre occasion et tu t’es même glissée dans son lit. Sale pute ! »
Veronica, toujours dans ses pensées a été brusquement réveillée par l’insulte de la jeune femme.
« Ne m’insulte pas Romy. Tu ne sais rien de ce qui s’est passé. »
Même en colère, elle ne faisait plus peur parce qu’elle était devenue terne et mince pendant les semaines passées en prison. Romy n’était donc pas intimidée et a continué à lui parler mal.
« Qu’est-ce qui est faux, dis-moi !
Tu ne viens toujours pas pleurer dans les bras de Marco à chaque fois qu’il t’arrive quelque chose ?
Tu ne te rends pas compte que tu les dérange ?
Elle n’a pas eu cet accident après t’avoir surprise dans son lit ? »
On dit qu’une histoire avait toujours au moins deux versions et là c’était celle de Julia. Celle de Veronica est légèrement différente.
Elle vient pleurer dans les bras de Marco parce qu’ils sont amis depuis l’enfance et que Jules, la troisième personne de leur bande n’est plus là.
La seule fois où elle pense les avoir dérangés était pour quelque chose de vraiment urgent. Le grand –père de Marco avait été hospitalisé et elle a dû interrompre leur week-end en amoureux.
Pour ce qui d’avoir passé la nuit ensemble, c’était un malentendu.
Romy prenait son silence pour de l’acquiescement et a arboré un visage arrogant.
« Heureusement que Marco s’en fiche de toi maintenant. Bonne vie dans ta cellule, salope ! »
Elle a ensuite raccroché le téléphone pour s’en aller.
Lorsqu’elle retourne à sa cellule, Veronica s’effondre. Elle ne voulait rien de ce qui s’est passé et pourtant, c’est elle qui doit payer.
Que c’est injuste. Surtout pour ce petit bébé qui grandit dans mon ventre et qui ne pourra peut-être jamais avoir un papa.
Jules n'était pas encore sûr de vouloir se mettre avec Lauren. Mais elle avait raison de sur une chose : c'était bien une femme et elle était belle. Vingt-et-un ans, ce n'est plus une petite fille. En fait, lui avait l'avait remarqué dès leur première rencontre. Cependant, il a renoncé à la voir comme une femme quand il a appris son âge. Il venait de recevoir un appel de son père, ce qui lui a encore mis la pression. " Nous allons venir te voir bientôt pour rencontrer ta nouvelle copine. J'espère que cette fois, tu pourras aller jusqu'au bout. " C'était un rappel amère qu'il n'avait jamais réussi à tenir une relation plus de deux ans. Ce n'est quand même pas de ma faute s'il y a des problèmes à chaque fois, non ? Je sais qu'il faut résoudre les problèmes. Mais bon, aucune de ces femmes n'en valait vraiment la peine non plus. Il s'amourachait toujours des mêmes profils. Grandes, sexy et superficielles. Nous verrons si je pourrais aller quelque part avec Lauren. Et si ça ne coll
Samantha passait en revue tous ces contacts dans les environs. Il y avait sûrement une fille de bonne famille qui voudrait se marier avec son fils. Elle avait déjà quelques noms en tête. Mais il fallait aussi convaincre les demoiselles de se prêter au jeu. Elle était perdue dans ses pensées quand son téléphone a sonné. Elle a été très surprise de voir le numéro s'afficher. Est-ce vraiment Mandy ? C'était une de ses plus vieilles amies avant son départ à l'étranger. Mandy était contre sa nouvelle relation à l'époque, d'où leur mésentente. Ellez ne se sont pas parlées depuis longtemps. Samantha ne pensais pas que cette femme voudrait encore lui parler après avoir fait une scène en apprenant sa nouvelle romance. Ses mots résonnaient encore dans sa tête. " Je ne m'attendais pas à ce que tu sois une sale garce et une traînée. Avoue que tu attendais juste qu'il meure pour sauter sur le premier homme venu. J'ai honte de dire que tu es mon amie. " Elle n'avait aucune envie d'entendr
Lauren n'y avait pas vraiment pensé non plus. Elle pensait que ce serait comme avoir un petit ami comme tout le monde ou avoir un ex-mari. Personne ne lui dirait rien après cela. Mais maintenant que Jules en parlait, d'autres questions lui venaient à l'esprit. C'était un peu embarrassant, mais elle devait le savoir à l'avance. " Monsieur, euh... est-ce que vous êtes du genre... brutal ? " Quoi ??? Jules avait cru mal entendre. Il s'inquiétait juste pour sa vie personnelle et elle le prenait pour un homme violent. Son visage s'est assombri un instant. Mais il devait bien expliquer les choses et dissiper ce malentendu. Il a fermé les yeux et froncé les sourcils pour calmer ses nerfs. Puis, il a parlé d'une voix claire. " Ce n'est pas ça du tout. Tu ne veux pas réserver ta première fois avec quelqu'un que tu aimes ? " a-t-il dit en insistant sur " quelqu'un que tu aimes ".Lauren avait cependant une mentalité toute autre." Excusez-moi monsieur, mais quelle est la différence entre
Jacob ne savait rien de leur petite affaire. Mais le comportement de Lauren lui disait que c'était quelque chose d'étrange ou d'inhabituel. La réponse silencieuse de Jules accentuait aussi le doute dans son esprit. Est-ce qu'il lui a demandé quelque chose de déplacé pour qu'elle agisse ainsi ? Elle est clairement mal à l'aise rien que d'en parler. Ce n'est pas ce que je pense n'est-ce pas ? Il ne pense pas à cette petite pour avoir un enfant avec lui ? La réponse de Jules va cependant confirmer ses doutes. " Tu es encore une petite fille Lauren ! " a répondu Jules après un instant. Je le savais, a pensé Jacob. C'est vraiment à propos de cette histoire. Il a ensuite frappé son front avec les doigts avant d'appuyer son visage sur sa paume,le coude sur la table. " Tu as pris cette histoire au sérieux ? Non, tu as parlé de cette histoire à la demoiselle ? " s'est acclamé Jacob. Lauren a répondu avec une petite voix : " je ne suis pas une petite fille. " Les deux hommes ont bien
Jules réfléchissait toujours à sa dernière discussion avec Jacob. Il n'a peut-être pas complètement tort cet idiot. Pourquoi me marier si je peux avoir un enfant avec une femme sans qu'on se mette la pression ? Je sais qui je vais appeler. Il a alors demandé à Lauren de venir dans son bureau. Elle est arrivée en moins de temps qu'il ne faut pour boire un verre de jus. " Vous m'avez demandé de venir monsieur. Vous avez besoin de quelque chose ? " " Oui " a-t-il dit en se levant de son siège. " J'ai besoin d'une femme qui voudra bien avoir un enfant avec moi sans engagement. Je paierai évidemment toutes ses dépenses durant sa grossesse et lui verserai une belle compensation après l'accouchement puisque je vais garder l'enfant. " a-t-il dit tout en se rapprochant d'elle. Quand il a fini de parler, ils n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Le coeur de Lauren a commencé à battre très fort dans sa poitrine. Oh non, il l'a vraiment fait. Il vient de me demander d'être s
" Tu n'es pas en colère contre moi ? " a-t-il demandé avec une voix hésitante. " Si, je suis très en colère. " dit-elle, mais avec une voix calme. Il a baissé la tête à nouveau. Mais elle a serré sa main et a parlé d'une voix forte. " Je pensais que tu le faisais parce que tu m'aimais. Pourtant, je n'ai reçu aucun baiser du tout. " Il allait parler quand elle a approché donc visage du sien. Ils étaient seulement à un centimètre de se coller l'un à l'autre. Ses yeux n'ont pas supporté une telle proximité et se sont fermés automatiquement. Leurs lèvres se sont alors trouvées et ont commencé à danser ensemble. Aucun des deux ne dominait et personne ne se soumettait. Ils étaient synchronisés. Il a mis sa main sur son menton et elle a agrippé l'arrière de sa tête en même temps. Le baiser doux est alors devenu plus profond.bLes deux se sont remémorés leur premier baiser, il y a de ça un an. La porte s'est ouverte à ce moment-là et Denver s'est hâté de se dégager. Mais Veronica ne vou