LOGINAngélique, 29 ans, institutrice mariée depuis cinq ans à Richard, croit vivre un mariage solide fondé sur l’amour, la foi et la fidélité. Vierge jusqu’au mariage, elle s’est donnée corps et âme à un seul homme : son mari. Malgré leur complicité apparente, un drame silencieux les ronge — leur incapacité à avoir un enfant. Si Richard se montre patient et réconfortant, la belle-famille d’Angélique ne cache pas son hostilité. Dans cette épreuve, elle s’appuie sur sa meilleure amie Edith, femme vive, séduisante et indépendante. Mais un détail inattendu — une voix, un rire au téléphone — sème le doute dans l’esprit d’Angélique. Peu à peu, elle collecte des indices : un ticket de restaurant pour deux à Yamoussoukro, un comportement étrange, une voiture rouge familière… jusqu’à l’irréfutable vision de Richard dans les bras d’Edith. Effondrée, elle trouve refuge chez sa sœur aînée Béatrice. Mais cette visite prend un tournant inattendu : Béatrice lui révèle que son propre couple repose sur un équilibre tacite de "liberté surveillée", chacun ayant une liaison discrète hors du foyer. Entre trahison, désillusion et tentation, Angélique perd ses repères. Et décide de répliquer. Froide, méthodique, elle envisage une vengeance douce-amère : séduire Eric, le fiancé d’Edith, également trompé. La douce institutrice n’a pas changé… elle s’est révélée.
View MoreIl baisse ma cicatrice de césarienne. Et enleva entièrement ma robe. Puis, il me retira ma lingerie l'une après l'autre. Le jazz en sourdine accompagnait ses gestes avec harmonie. Tout était parfait. Sauf moi et ma honte.Je crus sentir, un bref instant, le poids de ma bague d’épouse brûler mon doigt. Je brûlais de désir et de honte. Qu'est ce que j'étais entrain de faire ? Il me fixait comme si j’étais un chef-d'œuvre qu’il craignait de profaner. Ses gestes étaient doux, mais empreints d’une audace que je n’avais pas soupçonnée chez lui. Je sentais battre mon cœur contre ma poitrine, un mélange de honte et d’excitation que je n’avais pas connu depuis des années. Lorsqu’il effleura ma joue, un frisson me parcourut. Ce contact simple, presque timide, eut raison de toutes mes résistances. Je n’étais plus la patronne, ni l’épouse trahie. J’étais une femme. Une femme qu’on regardait, qu’on désirait. Il posa ses lèvres sur les miennes avec une lenteur désarmante, comme si le monde
Je ne trouvai rien à répondre. Il se leva, contourna le bureau, et se posta derrière moi. Ses doigts frôlèrent mon épaule pour repositionner l’écran. Un simple geste, professionnel en apparence. Mais sa main resta posée une seconde de trop. Je retins mon souffle. Mon corps réagit avant ma raison. — Richard… murmurai-je, sans me retourner. — Oui ? — Vous devriez rentrer. Il est tard. — Pas avant d’être sûr que vous allez bien. Je fermai les yeux. Ses doigts glissèrent lentement de mon épaule jusqu’à mon avant-bras, effleurant ma peau nue. Un courant électrique me traversa. Ce simple contact me rappela combien j’avais été privée d’attention, de douceur. Combien j’avais eu froid, trop longtemps. Je me levai brusquement. — C’est… c’est mieux qu’on en reste là, dis-je, la voix tremblante. Il fit un pas en arrière, gêné. — Excusez-moi, je n’aurais pas dû. Je pris une grande inspiration. — Non. Ce n’est pas… ce n’est pas vous. C’est moi. Nos regards
Les semaines qui ont suivi, je m’étais jetée dans le travail comme on se jette à l’eau pour ne pas penser à sa peur de se noyer. Les journées s’enchaînaient sans que je les voie passer. C'était les grandes vacances, et mes deux plus grands enfants partirent en colonie, tandis que la plus jeune restait chez mes parents. Réunions, contrats, nouveaux partenaires, projections financières… Tout m’allait, tant que je ne devais pas penser à Henri. Il restait d'ailleurs avec sa maîtresse. Je ne voulais surtout pas le voir. Malgré mon intervention il s'evertuait à m'appeler, me laisser des messages. Il me faisait même livrer des fleurs et du chocolat parfois. Au bureau, j’étais redevenue la patronne : droite, exigeante, irréprochable. Le ton tranchant, les décisions rapides, les émotions verrouillées. Mais quand la nuit tombait, que les bruits de la ville s’éteignaient peu à peu, le silence revenait me mordre. Alors, tout me rattrapait : la honte, la colère, et surtout la peur du r
Le lendemain matin, quand j’ouvris les yeux, Henri dormait encore. Il ronflait bruyamment, allongé sur le ventre, la bouche entrouverte, il avait l’air paisible, presque innocent. J’eus un instant de vertige — l’image de l’homme que j’avais tant aimé, superposée à celle du menteur qui m’avait brisée. Je m'en voulais de l'avoir laissé me prendre encore une fois la nuit dernière. Je le regardai longuement, sans tendresse, sans haine non plus. Juste un constat froid : cet homme ne m’appartenait plus. Je sortis du lit avec précaution, ramassai mes vêtements épars, m’habillai lentement, en silence. Chaque geste semblait une reprise de contrôle. En enfilant ma chemise, je me dis que je n’étais pas qu’une femme trompée. J’étais Béatrice O., cheffe d’entreprise, mère, une femme respectée. Et j’allais reprendre ma place — la mienne, pas celle qu’il voulait me laisser. Je laissai un mot bref sur la table de chevet : > “Je rentre à la capitale. Ne m’appelle pas. J'ai besoin de réfléchir. En
Il était à peine cinq heures du matin quand j’entendis la porte s'ouvrir. J’avais à peine fermé l’œil. Henri entra, je feins d'être endormie. Il posa sa veste, se déchaussa silencieusement et s’approcha du lit. Je me raidis sous les draps. Mais il savait que j'étais eveillée — Béa… chuchota-t-il, sa main caressant mon épaule nue. Je ne bougeai pas. - Béa je sais que tu ne dors pas. Poursuivitil en descendant plus bas, beaucoup plus. Excuse moi. Je me retournai brusquement, glaciale. — Ne me touche pas. Il sourit faiblement, comme s’il ne m’entendait pas. Puis il se pencha, déposant un baiser dans mon cou. Mon corps, malgré moi, frissonna. J’avais envie de le repousser, de hurler, mais une part de moi se souvenait encore de l’homme que j’avais aimé, celui qui savait réveiller en moi la tigresse endormie. Ses mains descendirent lentement, pressantes, habiles. Il murmurait : — Béa… tu es ma femme. Personne ne pourra jamais prendre ta place. Personne. Laisse-moi te le pro
Quelques heures plus tard, dans la soirée Henri, mon époux adultère me rejoint dans notre chambre d'hôtel. Un silence lourd envahit la pièce tandis que je fais mine de l'ignorer un livre à la main. Il s'approche de moi, me prend la main, pose mon livre sur le lit, et s'agenouille en face de moi. - Béa, ma chérie pardonne moi, dit il l'air contrit. Je ne dis rien.Je garde la tête baissée. Des larmes de rage ruissellent sur mes joues. Il les nettoie, me prend dans ses bras, se confond en supplications, martelant qu'il m'aime toujours. Je le repousse. - Menteur! Tu ne m'aimes plus, sinon tu ne m'aurais pas fait ça. Que ne t'ai je pas donner? N'ai je pas rempli mon rôle d'épouse à tes côtés ?ok, je ne suis plus assez fraîche et belle comme au début de notre relation.C'edt normal très cher. J'ai connu plusieurs maternités, et encore aujourd'hui je me fais draguer. D'ailleurs toi non plus tu n'es plus celui que tu étais jadis. Non mais tu t'es regarder ? Je t'ai connu avec des a
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