Au delà de l’interdit : Je t'aime

Dans un bateau de croisière qui sort en Espagne et qui se dirige aux Mexique

Mathis est assis dans sa cabine. Il tient dans une main une petite boîte, dans une autre une bague en diamant qu’il regarde avec attention

Mathis dans sa tête : J’ai tellement hâte de la retrouver et lui mettre cette bague au doigt. Mon amour, j’arrive…

Mathis sourit en pensant cela.

Mathis dans sa tête : Cathie mon amour, je serais bientôt là pour t’épouser comme je te l’avais promis

Cela fait plus de cinq ans que Mathis est fiancé avec Cathia,son amour d’enfance. Ils ont dû se séparer pendant quelques années parce que le père de Mathis, Don Danilo Salinas voulait absolument que son fils fasse des gros études en Espagne

Après cinq années à étudier la littérature là-bas, il revient dans son pays pour épouser sa belle, comme il l'avait promis.

Quelqu’un rentre dans la cabine, Mathis se dépêche de ranger la bague dans sa boîte, avant de la mettre dans la poche de sa veste poche

Ignacio : Qu’est-ce que tu fais à resté enfermé dans cette cabine ? Il y a tellement de belles choses à voir sans ce bateau. Non, mais toi, serieux ! Tu préfère rester là à penser à ta belle au bois dormant plutôt que de venir t’amuser avec tous ces divertissements que nous propose ce paquebot

Mathis se lève tout de suite avant de lui répondre

Mathis : Aucune de ces choses ne m'intéresse. Tout ce que je souhaite, c’est d’arriver rapidement pour retrouver ma Cathie

Ignacio est le cousin de Mathis, c’est aussi son meilleur ami. Les deux ont étudié et vécurent ensemble pendant ses 5 dernières années en Espagne.

Ignacio : Je me demande est-ce que ta belle t’attends avec autant d’importance, que toi, tu espères la retrouver.

Ignacio dit cela parce que ça fait plus de deux ans que Mathis envoie des lettres à Cathia mais elle n'a répondu à aucune.

Mathis : Je suis sûr qu’elle doit avoir une bonne explication pour ne pas avoir répondu à mes lettres. Je ne veux pas me faire des fausses idées

Mathis dans sa tête : Elle a forcément une bonne raison

Ignacio ; Bien, je l’espère pour toi mon cousin. Bon, allons ! Nous n’allons pas passer les derniers jours du voyage à nous lamenter,. n'est ce pas ? Sortons nous amuser un peu avec toutes ses divertissement que propose les organisateurs de cette croisière…Avec un peu de chance, nous pourrions même commencer à faire des affaires intéressantes pour nos futur projets

Ignacio passe son bras sur le cou de son cousin en disant cela, ils ont commencé à prendre la porte de sortie de la cabine.

Les deux amis ont pour projet de monter un bureau administratif dans leurs villes pour aider les habitants dans leurs démarches. Choses indispensable pour cette époque où tout le monde ne sait pas forcément lire ou écrire

Ignacio : Et tu sais parfaitement que quand on sera arrivé dans cet endroit, nous ne serons plus aussi libres de nos mouvements que nous le sommes maintenant. Nous seront épied comme des mouches

En effet, dans la société très Aristochats et conservatrice que viennent les deux jeunes hommes, beaucoup de choses ne sont pas permis et sont considérés comme honteux, voire pas acceptable du tout. Par exemple, le fait que les deux hommes fument et on une mentalité plutôt moderne, très en décalage avec leur époque et surtout, avec les habitants de cette petite ville du Mexique d’où ils sont originaires

Mathis : T'as pas une clope ? J’en n’ai plus là. Comment j’ai fait pour oublier ce sac dans lequel j’avais mis mes clopes, merde ?

Mathis dit cela sur un ton contrarié, ça fait rire Ignacio

Ignacio : Je te conseil mon cher de recommencer à t’exprimer comme le jeune homme de bonne famille que nous sommes censés être, si tu veux pas être banni avant l’heure. Commence par oublier cette façon vulgaire de s’exprimer des espagnols, c’est un conseil d’ami

Le commentaire d’ignacio fait éclater de rire Mathis

Mathis : Je sens déjà que ça ne va pas être facile pour moi de m’habituer à nouveau à me comporter comme ce garçon de bonne famille dont tu parles. Tu imagines que nous allons devoir recommencer à vouvoyer nos parents comme s'il s'agissait d' étrangers ? Non mais sérieux !

Ignacio : Ils sont restés coincés à l’âge de pierre, qu’est-ce que tu veux mon ami.

Mathis : Mon cher Ignacio, je vous prie. Pourriez-vous aller m’acheter un paquet de cigarettes dans la boutique du paquebot, afin de rassasier mon envi urgent d’enfumer mes poumons ?

Ignacio : Ahah.

Mathis : Ahah

Les deux éclatent de rire. Leurs attitudes commencent déjà à attirer l’attention des sois-disant nobles qui passent à côté d’eux

Ignacio : Mais qu’est-ce que c’est flippant !

Mathis : Eh bien, habitue toi, mon ami. Car c'est comme cela que nous allons devoir nous exprimer à partir de maintenant

Ignacio préfère secouer la tête, toujours en riant.

Ignacio : Je vais voir si j’en trouve. Mais ce n’est pas sûr hein !