Share

Chapitre 5

Penulis: L’insouciant
Après le dîner, Julie est retournée tôt dans sa chambre pour se reposer.

Elle avait l’habitude de boire une tasse de lait chaud avant de se coucher, une routine qu’elle n’avait pas abandonnée depuis des années.

Plus tard dans la nuit, un faisceau de lumière a percé l’obscurité, traversant les rideaux fins. La lueur des phares de la voiture a éclairé la chambre, suivie du bruit des pneus glissant sur le sol.

Roland avait conduit la Audi A6 qui lui avait été offerte par François en récompense de ses excellentes performances au sein de l’entreprise. Il est descendu de la voiture, est entré dans le salon, a posé les clés sur la table et a balayé la pièce d’un regard scrutateur. Cependant, il n’a trouvé aucune silhouette familière.

D’habitude, il y avait toujours une silhouette élancée assise sur le canapé, grignotant des en-cas, regardant des séries ennuyeuses...

Mais à cet instant, en fixant le salon vide, la table basse dégagée, il a ressenti un vide inexplicable.

Il a baissé les yeux, comme s’il ne voulait pas que quelqu’un remarque son expression perdue.

Perrine est sortie de la cuisine, voyant que c’était lui qui était revenu, elle a demandé avec inquiétude, « M. Bernard, avez-vous dîné ? »

Roland l’a interrompue : « Où est Julie ? »

Perrine a répondu : « Mademoiselle Dubois ne se sent pas bien et est allée se reposer dans sa chambre. »

« Je vais aller la voir... »

À grandes enjambées, Roland s’est dirigé vers les étages supérieurs, ses sourcils révélant un peu de fatigue. Après environ trois pas, il s’est arrêté à nouveau et s’est tourné vers Perrine en disant : « Demain, Jade sera de retour à midi, prépare encore quelques-uns de ses plats préférés. »

Perrine lui a répond : « D’accord, M. Bernard. »

Roland s’est rendu au troisième étage et a tendu la main pour ouvrir la porte de la chambre de Julie. Mais il n’y parvenait pas, la porte était verrouillée de l’autre côté.

« Pourquoi a-t-elle verrouillé la porte… ? » Roland a froncé les sourcils et s’est interrogé.

Les chambres de Julie et de Roland se trouvaient toutes deux au deuxième étage. François vivait au premier étage, généralement interdit aux visiteurs. Quant au troisième étage, c’était la résidence privée de Jade Marceau.

Pendant tout ce temps, Roland avait librement accès à la chambre de Julie, car la jeune fille ne fermait jamais la porte à clé. Cependant, cette fois-ci, la situation semblait être différente. Aurait-elle vraiment mis de côté son amour pour lui ?

Roland frappait à la porte et demandait : « Julie, tu dors ? »

En réalité, lorsque Roland était rentré, Julie avait déjà été réveillée par le bruit de sa voiture. Cependant, lorsqu’elle a entendu la voix de Roland, elle a saisi l’édredon et s’est couverte, se bouchant les oreilles pour l’ignorer complètement.

Roland avait déjà acheté sa propre maison en ville depuis longtemps, un espace comprenant deux chambres, deux salons, deux salles de bains et une cuisine, offrant une vie pratique et un environnement agréable. En général, il ne revenait pas ici pour une raison précise : il ne voulait pas la voir !

Pourquoi était revenu-t-il ce soir chez la famille Dubois ?

En se rappelant des événements de sa vie précédente, elle supposait que la raison de sa présence était en lien avec le retour de Jade qui avait terminé son traitement à l’étranger et rentrait demain.

Jade Marceau souffrait d’asthme congénital depuis son enfance. Comme le niveau de soins médicaux du pays était limité, Roland avait pris l’initiative de l’envoyer à l’étranger pour qu’elle puisse recevoir des soins de qualité.

La visite en soirée de Roland avait un but simple : il voulait la prévenir que Jade était de retour et lui signifier de ne pas l’intimider.

Cette fille avait grandi avec Roland ; les deux avaient vécus ensemble dans un orphelinat, dépendant l’un de l’autre. Ils avaient traversé de nombreuses épreuves, dormant dans les rues, se battant parfois avec les chiens sauvages pour un peu de nourriture et vivant une vie difficile.

Roland avait personnellement ramené Jade à la famille Dubois un an après son adoption par François. Ce dernier n’avait pas vraiment réagi à cette arrivée. Pour lui, c’était simplement une bouche de plus à nourrir et cela n’avait pas eu d’impact financier significatif sur la puissante famille Dubois.

Julie et Jade avaient le même âge, mais cette dernière était née avec une beauté naturelle. Son tempérament était encore plus élégant et raffiné. Elle était le genre de fille qui attirait l’attention de presque tous les garçons à l’adolescence.

La beauté de cette fille faisait ressentir à Julie un profond sentiment d’infériorité : elle avait de longs cheveux blonds, portait volontiers des robes blanches et elle était comme une déesse de la beauté, une sorte de Vénus réincarnée, capable de charmer le cœur de quiconque la croisait. Aucun homme ne pouvait lui résister.

De plus, Julie éprouvait une profonde jalousie face à la relation entre Jade et Roland. Souvent, dans l’ombre, elle la harcelait, n’hésitant pas à utiliser de fines aiguilles pour la piquer au niveau de la taille, des bras et des cuisses…

Cependant, Jade préférait garder le silence face à cette maltraitance par crainte de répercussions, tout en dissimulant soigneusement ses véritables sentiments. Pourquoi ? Parce qu’elle détenait un secret qu’elle ne pouvait partager avec personne d’autre, mais malheureusement, Julie le connaissait et l’exploitait pour exercer un pouvoir malsain sur elle, l’intimidant d’une manière inqualifiable.

Ce n’était que bien plus tard que Jade avait rencontré une fin tragique, s’éteignant à l’âge de vingt ans...

Elle s’est suicidée...

Même aujourd’hui, Julie n’a pas pu oublier le jour de la mort de Jade : Le ciel était sombre, déchiré par une pluie torrentielle et Roland était couvert de sang. Dans un accès de rage effrayante, il s’était précipité dans sa chambre, tandis que les éclairs et le tonnerre grondaient au-dehors, son visage semblant tout droit sorti de l’enfer, menaçant de prendre une vie.

Il lui avait serré la gorge et lui avait crié dessus, les yeux emplis de fureur : « Pourquoi ? Pourquoi... Elle est morte, es-tu satisfaite ? »

« Julie... pourquoi ce n’est pas toi qui es morte ! »

« Je vais vous faire payer ! Vous tous les membres de cette famille ! »

À cet instant, Julie avait réalisé que Roland était réellement déterminé à la tuer.

La mort de Jade avait été un cauchemar qui l’avait hantée toute sa vie, car elle se sentait indirectement responsable de cette tragédie. Dans les années qui suivait ce drame, elle n’avait pas connu un seul jour de repos…

Dieu lui avait offert une opportunité de renaître et elle avait décidé d’en tirer profit pour racheter la vie de la jeune femme infortunée.
Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi

Bab terbaru

  • Au revoir, ma vie antérieure misérable !   Chapitre 523

    « Lâche-moi ! », a crié Christina en se débattant, elle a senti une odeur qui n’appartenait pas à Alex, il s’agissait d’un parfum des roses, en même temps, elle a également vu une marque de rouge à lèvres laissée sur son cou et sa chemise chiffonnée. À en juger par tout cela, elle pouvait facilement imaginer à quel point leur mouvement avait été intense tout à l’heure. Elle a continué à se débattre, le regard plein de dégoût et mépris. « Tu es jalouse ? », a-t-il demandé.Christina lui a gratté le visage et l’a fait saigner, ce geste l’a amené à la lâcher toute de suite. Il s’est couvert le visage à cause de la douleur, le regard sombre.Furieuse, Christina s’est levée de ses genoux, a rangé ses vêtements, et l’a giflé : « Ne me touche pas avec tes mains sales ! »Après avoir pincé les lèvres, Alex n’était pas en colère, mais a souri : « C’est trop léger ! J’aime que tu me frappes encore plus fort. », son regard était rempli d’agressivité et de lubricité.Christina a froncé les sourc

  • Au revoir, ma vie antérieure misérable !   Chapitre 522

    Pendant les trois mois de convalescence, il ne l’avait vraiment pas déçue. Elle s’est toujours souvenue de ses paroles de réconfort depuis trois ans. À cette pensée, Jessie se sentait tellement gênée qu’elle a évité son regard. « Pourquoi évitez-vous mes yeux ? », a demandé Alex d’une voix magnétique en soulevant son menton. Jessie ne lui a pas répondu, le visage rouge. Au moment où elle a senti les lèvres d’Alex, elle était tellement surprise qu’elle a instantanément écarquillé les yeux. Avant qu’elle ne puisse réagir, l’homme a habilement mis la langue dans sa bouche et ne lui a pas laissée aucune chance pour le refuser. Sous l’impulsion du désir sexuel, Jessie a répondu à son bisou. En voyant qu’elle n’avait plus l’intention de se débattre, Alex l’a embrassée encore plus fort, il ne refuserait jamais une femme qui lui montrerait de l’amour. Tout à coup, il lui a soulevé la jupe et lui a frotté les fesses moues et sexy, ce qui l’a essoufflée. Elle ne le supportait plu

  • Au revoir, ma vie antérieure misérable !   Chapitre 521

    C’est à ce moment-là qu’Alex a reçu un message très intéressant.Nathalie, qui avait été emprisonnée, a été libérée maintenant...Un mois avant les fiançailles de Chrétien, elle était juste sortie de prison. Elle ferait certainement quelque chose, et il semblait qu’un bon spectacle commence bientôt.« Alex, une mademoiselle du nom de Jessie veut vous voir », a dit son assistante en se dirigeant vers lui. À ces mots, Alex a rangé son téléphone portable dans sa poche et a demandé : « Où est-elle maintenant ? »« Elle vous attend dans votre bureau », a-t-elle répondu.« D’accord, je vais là-bas toute de suite. »Cela dit, il est parti.Dès qu’il y est arrivé, il a vu une femme, qui portait une robe blanche, se tenir devant la porte-fenêtre avec un dos ressemblant extrêmement à une personne, elle avait les cheveux bruns bouclés et croisait ses bras.En entendant le pas derrière elle, elle s’est retournée et a dit d’un ton un peu agacé : « Bonjour, Alex ! Ça fait longtemps qu’on ne s’est

  • Au revoir, ma vie antérieure misérable !   Chapitre 520

    « Ne bouge pas », a répondu Roland en lui saisissant la main, puis il a pris le téléphone portable tendu et a dit : « Bonjour, papa. »Tout en parlant, il l’a repoussée et s’est levé, se dirigeant vers le couloir.Même s’il parlait d’une voix basse à François, Jade a vaguement entendu un peu ce qu’il avait dit au téléphone, au moment où la porte a été fermée, elle a entendu un nom Lana. François a dit : « Aller aux États-Unis pour se former au management te sera très favorable, c’est vraiment une bonne occasion de connaître plus de gens dans le monde commercial. Quant à ton poste, je m’en suis déjà occupé pour toi. »À ces mots, Roland a répondu : « C’est votre décision ou celle de la famille Leduc ? »« Lana sera la future héritière de la famille Leduc, tu es mon fils, j’attends plus de toi que de Julie, j’espère que tu pourras me comprendre. Cette affaire est alors décidée, après que Julie se fiance avec Chrétien, tu iras aux États-Unis avec Lana pendant six mois, en même temps, je

  • Au revoir, ma vie antérieure misérable !   Chapitre 519

    Jade avait essayé de se suicider ?Avant qu’elle ne puisse les saluer, Jade avait été emmenée dans l’hôpital.Julie n’a jamais vu qu’elle était dans un tel état, et si elle ne l’avait pas vue de ses propres yeux, elle ne l’aurait pas cru. Elle n’a pu s’empêcher de se demander : « Roland tient toujours à Jade, mais pourquoi il l’a laissée se blesser de la sorte ? »La voix de Chrétien a interrompu ses pensées : « Devrions-nous aller les voir ? » Julie a secoué la tête et a répondu : « Non, ce n’est pas la peine, ils vont régler ça. »Après tout, c’étaient ses affaires, elle ne voulait pas du tout s’y mêler.Quoi que Jade fasse, cela n’avait rien à voir avec elle.Cette fois-ci, les blessures de Jade étaient plus graves que la dernière fois.En soignant les blessures de Jade, l’infirmière a froncé des sourcils, parce que les anciennes blessures de Jade, qui ne se cicatrisaient pas encore, avaient de nouveau été coupées, révélant même l’os à l’intérieur, du sang ne cessant pas de couler,

  • Au revoir, ma vie antérieure misérable !   Chapitre 518

    Julie n’a pu s’empêcher de se demander : « C’est vraiment la vérité ? Mais pourquoi Roland voudrait-il le tuer ? Pour aider la police ? Ce n’est pas logique. Roland semblait haïr l’homme à mort, sinon, il n’aurait pas demandé à Victor d’emmener une bande de personnes pour l’arrêter. »Avant de venir à l’hôpital, Julie s’était rendue dans un magasin de fleurs et avait acheté un bouquet de tournesols, qui était le dernier bouquet du magasin. Lorsqu’elle est arrivée dans la chambre de Béatrice, elle a vu que la famille de Béatrice était là, ainsi que Cédric et Bastien. Béatrice était en train de manger une pomme, une pêche dans l’autre main.En voyant qu’elle avait un si bon appétit, Julie se sentait soulagée, mais elle était encore un peu coupable, parce que sans elle, Béatrice n’aurait pas été hospitalisée. Dès que Béatrice a vu Julie, elle s’est épanouie comme une fleur : « Julie ! »Chrétien n’aimait pas les endroits bondés, il attendait donc dehors avec Yves.Julie est entrée

Bab Lainnya
Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status