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Bébé géniale et son père rusé
Bébé géniale et son père rusé
Auteur: Thé vert clair

Chapitre 0001

La salle de bain était enveloppée de vapeur, transformée en gouttelettes d'eau glissant sur la vitre.

Apparemment, une femme se trouvait à l'intérieur.

En passant sa main dans ses cheveux, elle a fait apparaître ses joues mignonnes. Avec sa peau claire, ses sourcils en forme de feuille de saule, son nez droit, ses lèvres rouges et charnues, ses yeux rappelant de précieux ambres, son regard pur dégageant une vivacité, son visage était d'une beauté saisissante, même si aucune expression de joie ne s'y lisait.

En essuyant le miroir embué de sa main, Hélène Blanc a aperçu son reflet, un sourire s’est dessiné alors au coin de ses lèvres.

Aujourd'hui était son dix-huitième anniversaire, et pour célébrer cette occasion, elle s'était discrètement rendue à la suite de l’Hôtel des Couronnes royales, le plus renommé de la ville de Z.

Elle n'avait pas dépensé un sou pour y accéder, ayant escaladé directement par la fenêtre de la chambre.

Il était encore tôt, et la suite présidentielle était généralement réservée après huit heures du soir. Après son bain, elle commençait à se sentir fatiguée. Elle a tiré les rideaux occultants et a préparé à s'endormir paisiblement pendant deux heures avant de partir.

À ce moment-là, le « cadeau d'anniversaire » que le destin avait réservé à Hélène s’est lentement dirigé vers la suite.

« Je suis fatigué, ne me dérangez pas, quoi qu'il arrive, » a-t-il dit Patrick Sommet d'une voix froide.

Son visage était beau, mais il affichait rarement un sourire. Ses sourcils noirs et épais, son regard perçant, ses lèvres fines serrées, vêtu d'un costume, il semblait maintenir une certaine distance avec les étrangers. Sa stature robuste et musclée émanait une aura sinistre et dominatrice, décourageant toute approche. Un simple regard suffisait à faire trembler les jambes des étrangers.

Dans l'obscurité de la suite, Patrick s'est brusquement arrêté au bord du lit, réalisant seulement à ce moment-là qu'une femme était allongée dessus.

Le regard de Patrick a brillé, la pièce étant trop sombre pour discerner clairement le visage de la femme allongée sur le lit. Les draps blancs la couvraient, et sa silhouette gracieuse laissait place à d'innombrables fantasmes.

« Ha-ha... » Hélène était très heureuse dans son rêve. « Merci. »

Elle rêvait que le Père Noël lui avait apporté un grand sac de billets de banque, les mettant un par un dans une machine de détection de faux billets, tous authentiques. Elle en avait déjà compté plus de 5 millions, et le sac était encore plein.

Le regard glacial de Patrick s’est durci, il a brusquement tiré les draps du lit, exposant complètement le corps de Hélène à sa vue.

Ses cheveux noirs cachaient son visage, et elle portait seulement un ensemble de lingerie moulante aux couleurs des Minions. Sa taille fine et ses longues jambes suscitaient la curiosité de Patrick, même si sa silhouette n'était pas parfaite.

Était-ce une femme spécialement offerte par l'hôtel pour lui ?

Le coin des lèvres de Patrick s'est légèrement incliné. Les autres lui avaient toujours présenté des femmes aux courbes voluptueuses et enflammées, mais la personne qui se tenait devant lui semblait plutôt être une étudiante pas totalement grande.

Dans cet instant de laisser-aller sous les draps, Hélène a soudainement ouvert les yeux. Elle a bondi du lit, mais avant même de toucher le sol, cet homme lui a agrippé le poignet, la faisant rapidement basculer sur le lit.

Patrick saisissait les poignets d'Hélène, la maintenant au sol de par sa grande taille, l'entourant de ses bras.

Soudain, un orage grondait dehors, obscurcissant davantage le ciel, ne laissant qu'une faible lumière dans la pièce.

Hélène a ressenti de la douleur, et la chaleur émanant du corps de l'homme qui la maintenait, mais lorsqu'elle croisait son regard, elle ne ressentait que son indifférence, sa froideur et son apathie.

« Qui es-tu ? Lâche-moi immédiatement ! », a articulé Hélène d'une voix glaciale et menaçante.

« Tu espères me manipuler ? », a affirmé Patrick avec une détermination inébranlable, sa voix empreinte de fermeté. « Cela ne fonctionnera pas avec moi. »

Le visage d'Hélène s'obscurcissait alors qu'elle réalisait soudainement qu'elle avait profondément dormi, ignorant l'intrusion dans la chambre. Cependant, étant donné son ouïe fine et sa vigilance, ne pas avoir détecté l'intrus était une grave négligence ; c’était dû à cet homme plus puissant qu’elle.

« Tu sais qui je suis ? Si tu me harcèles, je te tue immédiatement », a lancé Hélène d'un ton menaçant.

Hélène Blanc, la fameuse « Faucheuse » du monde souterrain, membre principal de l'Agence de recrutement des tueurs, osait abattre des individus de haut rang pourvu que son employeur lui offre une rémunération élevée. Cette Agence était la seule à avoir vu son visage. Même s'il était difficile de dire s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme, il était indiscutable qu'elle était employée par le mystérieux et puissant cercle des tueurs.

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