LE MATIN
F’CLUB (DANS L’UNE DES CHAMBRES D’AMIS)
Les rayons du soleil envahissaient la pièce pendant que les oiseaux chantaient dehors. Xavier était déjà éveillé, fixant la jeune femme allongée à ses côtés.
Catherine poussa un léger soupir, ses paupières papillonnèrent avant de se refermer tandis qu’elle gémissait sous l’agression brutale du soleil, sans avertissement, sur ses iris noisette.
— Arghhh... — grogna-t-elle en se frottant les yeux.
— Bonjour, mi amor, — souffla une voix rauque mais douce. Elle ouvrit les yeux pour apercevoir celui qui parlait.
— Mon Dieu ! — s’étrangla-t-elle. Ce fut alors qu’elle comprit qu’elle était au lit avec un inconnu !
— Surprise ? Tu ne semblais pas vraiment te soucier des conséquences hier soir — dit-il en ricanant.
— Ne me dis pas que… — Elle regarda sous la couette grise et découvrit son corps nu. Les souvenirs de la nuit précédente lui revinrent violemment.
💭 « Oui ! S’il te plaît, ne t’arrête pas ! »
💭 « Là, oui, làààà !! » 💭 « Mi amor, regarde-moi… ah oui ! »— Ça va ? — coupa Xavier, interrompant ses flashbacks. Elle secoua vivement la tête.
— Qu’est-ce que j’ai fait ? Je suis fichue ! Je suis fichue ! — répéta-t-elle en attrapant sa chemise posée sur la table de chevet et l’enfila à la hâte.
Xavier l’observa en silence pendant qu’elle allait et venait, ramassant ses vêtements un à un, avant de filer dans la salle de bain et de claquer la porte derrière elle.
Elle revint un peu plus tard, cherchant ses lunettes. Xavier était désormais presque entièrement habillé, à l’exception de son haut. Ses joues prirent une teinte rosée dès qu’elle vit son torse musclé et ses abdominaux.
— Je peux récupérer ma chemise maintenant ? — demanda-t-il en arquant un sourcil.
— T..tiens, — répondit-elle en lui tendant sans le regarder. Il éclata de rire et la remit.
— Tu cherches ça ? — dit-il avec un sourire en brandissant ses lunettes. Elle le regarda.
— Merci. — Elle les lui arracha et il attrapa sa main, l’attirant contre lui.
— Ne me traite pas comme un inconnu, mi amor... Je t’ai possédée cette nuit. Nous avons partagé une nuit passionnée — murmura-t-il d’une voix grave en la fixant.
— Non ! Ce n’était pas ça. C’était une erreur, une aventure d’un soir. La pire erreur de ma vie ! — dit-elle sans le regarder.
Les mots de Catherine frappèrent Xavier comme une gifle. Un pincement douloureux, une sensation qu’il n’avait jamais connue.
— Pourquoi ? — dit-il en resserrant sa prise sur elle.
— Lâche-moi, s’il te plaît... tu me fais mal — gémit-elle.
— Pourquoi ? — Sa voix devint plus grave, et elle en fut effrayée.
— Aïe ! Si tu ne me lâches pas, je hurle et je fais un scandale ! — cria-t-elle.
— Pourquoi ?! — rugit-il.
— Parce que je suis fiancée !
— Quoi ? — fronça-t-il les sourcils.
— Oui, je suis fiancée ! Et je vais bientôt me marier ! — Elle lui montra sa main gauche, le repoussa et s’enfuit.
Xavier recula jusqu’à heurter la petite table près de la fenêtre.
— Comment j’ai pu... Je n’ai rien vu venir... — se murmura-t-il en se frottant les cheveux.
— Putain ! — grogna-t-il en fermant les yeux.
HÔTEL WINTER’M
Sofie faisait les cents pas, le téléphone collé à l’oreille.
— Allez Cathy, réponds... Où es-tu… Argh, messagerie ! — Elle raccrocha, s’assit sur le canapé et lança son téléphone à côté d’elle.
📳 Le téléphone sonna. Elle décrocha.
— Allô ?
— Salut Sofie… Cathy est avec toi ? Elle ne répond pas à son téléphone et je dois lui parler. — C’était Anderson, le fiancé de Catherine.
— Salut ! Euh… elle... elle n’est pas avec moi… elle… — Elle hésita, ne sachant quoi dire.
— Elle quoi ? Sofia, qu’est-ce qui se passe ? Elle va bien ? — s’inquiéta-t-il.
— Non non non ! Elle va bien. On est juste sorties hier soir, on est rentrées ce matin. Elle doit être crevée… Elle a un peu bu… tu vois… — tenta-t-elle avec un rire nerveux.
— Oh… je vois. Bon, je la rappellerai plus tard alors.
— Oui… bye ! — Elle raccrocha et souffla un bon coup. — C’était juste. Je ferais mieux d’aller chez elle voir si elle est rentrée — dit-elle en attrapant son sac avant de partir.
MAISON DES BALDWIN
Catherine reniflait en silence, essuyant ses larmes tout en couvrant les suçons sur son cou avec de l’anticerne.
— Rina ! Je pars au travail ! — cria sa tante Becky depuis le rez-de-chaussée.
— Bye, tante ! — répondit-elle en essuyant ses larmes, soupirant en entendant la porte d’entrée se refermer.
Elle se leva, descendit et se dirigea vers la cuisine.
UN PEU PLUS TARD
Elle était assise sur le plan de travail, une tasse de thé à la main, lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir. Elle alla voir.
— Sofie ? Qu’est-ce que tu fais ici ? — demanda-t-elle en voyant son amie refermer la porte.
— C’est tout ce que tu trouves à dire après m’avoir abandonnée ?! — rétorqua Sofie, contrariée.
— Comme tu peux le voir, je vais bien — répondit Catherine avec détachement, en détournant le regard.
— Qu’est-ce qui se passe Cathy ? Tu…
— Non ! Rien ne va, et c’est ta faute ! — hurla-t-elle en la pointant du doigt.
— Mais qu’est-ce que tu…
— Sors Sofia ! — coupa-t-elle.
— Catherine…
— Sors ! Sors ! — cria-t-elle en la poussant dehors et en claquant la porte. — Sors !!! — Elle s’écroula au sol en pleurs.
💭 « Mi amor, je vais te déchirer… »
💭 « Ahh ! Oui ! N’arrête pas ! Oui, là !! » 💭 « Magnifique… » 💭 « Jouis pour moi, amor… » 💭 « Oh mon dieu !! Ohhh Dieu ! »— Sors de ma tête !! Laisse-moi !! — hurla-t-elle en tenant sa tête, sanglotant sur le sol.
BUREAUX PAC
Xavier poussa un soupir, le regard perdu, ses mains dans les cheveux.
Patrick frappa doucement et entra dans le bureau.
— Monsieur, les documents de MUZ HOLDINGS sont arrivés. Il me faut votre signature — dit-il en les posant sur le bureau.
— Patrick, comment expliques-tu un chagrin d’amour ? Ou un rejet, plutôt ? Qu’est-ce que ça fait ? — demanda Xavier en le regardant.
— Eh bien, monsieur… je n’ai jamais connu ça… J’étais un tombeur au lycée, toutes les filles m’adoraient — répondit Patrick fièrement en ajustant ses lunettes.
Xavier leva les yeux au ciel et soupira.
— Et puis, monsieur, vous êtes irrésistible… pour les femmes bien sûr… alors, qu’une femme vous rejette, c’est impossible — ajouta-t-il.
— Mouais… — Xavier prit son stylo, signa les papiers et les lui rendit.
— Merci monsieur — dit Patrick en s’inclinant avant de sortir.
— Irrésistible, hein… — ricana-t-il en faisant tourner son fauteuil.
HÔTEL WINTER’M
— Ohhh oui ! Oui ! Comme ça ! Ohhhh !! — gémissait une femme à gorge déployée, alors que son amant la défonçait sur le lit de la chambre d’hôtel.
L’air empestait la cigarette, les vêtements et les draps jonchaient le sol, sa culotte pendait sur la lampe de chevet.
— J’adore cette chatte !! Oui, salope, gémis pour papa !! — cria-t-il en la pénétrant avec une telle violence que son bas-ventre brûlait.
— Daddy !! Mon daddy, oui, oui, ouiiiii !!! — cria-t-elle en écartant les jambes. Il les lui agrippa et accéléra encore, jusqu’à ce qu’un nœud se forme dans son bas-ventre.
Il souleva une de ses jambes en l’air, augmentant la cadence. Leurs gémissements résonnaient partout jusqu’à ce qu’un téléphone sonne. Il sortit brusquement et décrocha.
— Chéri — dit une voix féminine au téléphone.
— Mon ange, ça va ? — répondit-il en jetant un œil à la femme sur le lit, visiblement agacée.
— Oui… mais j’aimerais te parler. Tu peux venir ? S’il te plaît…
— D’accord… j’arrive, à tout de suite — dit-il avant de raccrocher. Il enfila ses vêtements.
— Me dis pas que tu vas me laisser comme ça ! — lança la femme en se levant.
— Pas maintenant, on en a déjà parlé — grogna-t-il en prenant ses clés et son téléphone.
— Mais… au moins embrasse-moi, serre-moi dans tes bras — supplia-t-elle.
— D’accord ! — Il la serra brièvement, elle prolongea le câlin puis lui déposa un baiser sur la joue.
— À plus, loverboy — dit-elle en lui lançant un clin d’œil.
Il roula des yeux intérieurement et s’en alla.
— Qu’est-ce que je vais faire avec toute cette frustration sexuelle ? — grogna-t-elle en se laissant tomber sur le lit.
MAISON DES BALDWIN
— J’arrive ! — cria Catherine en courant ouvrir à la porte.
— Salut ! — dit Anderson dès qu’elle ouvrit.
— Mon amour ! Entre — dit-elle, rougissante, en ouvrant grand la porte. Il entra avec un sourire.
— Ça va ? J’ai essayé de t’appeler plus tôt, tu ne répondais pas — dit-il en se tournant vers elle.
Elle referma la porte, nerveuse, triturant ses doigts.
— Je suis désolée… — dit-elle, visiblement coupable.
— Hé, qu’est-ce qu’il y a ? — demanda-t-il en s’approchant.
— Je… Hier soir… je… Anderson, c’est quoi ça ?
— Quoi donc ? — demanda-t-il en arquant un sourcil.
— Ça, sur ton col… C’est… du rouge à lèvres ?!
— Quoi ?! — Il toucha son col, les yeux écarquillés.
— Anderson… ?
MANOIR XUAN*Catherine sanglotait silencieusement en serrant ses genoux dans la baignoire. L'eau était déjà froide, car elle y était assise depuis plus d'une heure.« Cath... Ça va ? » Anderson frappa doucement à la porte.Elle renifla et regarda la porte.« Je... Je vais bien ! Je termine, je serai là dans un instant. »« D'accord, tu me trouveras en bas », dit-il, et elle entendit ses pas s'éloigner.Elle souffle de soulagement et sort de l'eau. Elle s'enroule dans une serviette et se dirigea vers le miroir.« Allez, Catherine, fini de faire la faible ! Tu es mariée à Anderson, c'est ton mari. Fini Xavier, tout ce que tu éprouves pour lui est terminé... Oublie tout et avance, » dit-elle en fixant son reflet dans le miroir.BÂTIMENTS PAC*Xavier serra la main de quelques-uns des hommes présents à la réunion avant qu'ils ne partent.« Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous, encore une fois, M. Xuan », dit M. Stark en lui serrant la main.« De même, M. Stark, » répondit-il en f
★HÔPITAL SAINT LU★Millicent ouvre les yeux et se tourne sur le côté et trouva Patrick lui sourire"Ohhhh, toi. Qu'est-ce que tu fais là ? Et où est mon frère ?" elle a courbé son front"Ohh il m'a demandé de prendre soin de toi jusqu'à ce soir où tu seras libéré pour rentrer à la maison, il est allé à une réunion importante avec l'un de nos plus gros clients" il sourit"Ohh d'accord" dit-elle et resta muettePatrick s'éclaircit la gorge pour essayer d'apaiser la tension dans la pièce"Tu sais, maintenant que ton frère n'est pas là...c'est l'occasion pour nous—""Patrick s'il te plait, je viens de perdre mon enfant...pouvons-nous ne pas en parler maintenant ?"dit-elle en ne lui épargnant pas un regard"Je suis désolé de ne pas avoir été prévenant, mais Mily, sache juste que ce que j'ai ressenti pour toi il ya des années est toujours là et je sais que je ne suis pas dans ta ligue ou ta classe, mais si tu as besoin que je t'épouse, ça ne me dérangerait pas de pince une fourchette just
HÔPITAL SAINT LU*— Pourquoi moi en premier et pas Tyson ? Qu'est-ce qui se passe entre vous deux ? Il te maltraite ? demanda-t-il d'une voix ferme.Les larmes qu'elle s'efforçait de retenir finirent par couler, et elle se sentit prise entre le marteau et l'enclume.— Lily, parle-moi ! cria-t-il, la faisant sursauter. — Qu'est-ce qu'il t'a fait ?— Frère ! Il ne se passe rien de tel, Tyson ne voudrait jamais ça, il m'aime, répondit-elle en essuyant ses larmes du revers de la main.— Alors qu'est-ce qui s'est passé, Lily ? exigea-t-il d'un ton plus doux en observant ses moindres gestes.— Je suis juste tombé… Après ça… ce qui s'est passé… je ne m'en souviens pas, crois-moi, dit-elle en attrapant ses mains. — Tu me crois, pas vrai ? demanda-t-elle en plongeant son regard dans le sien.Il hocha la tête et força un sourire.— Je te crois, mon amour. Maintenant repose-toi, murmura-t-il.Elle hocha la tête en retour et lui tourna le dos.Millicent soupira et ferma les yeux. Xavier la regar
HÔPITAL SAINT LU*— Pardonne-moi, mon amour… murmura-t-il en approchant lentement son visage du sien, avant de l'étouffer avec l'oreiller.Elle se débattit et tente de repousser l'objet, mais il appuya encore plus fort.La machine se mit à biper tandis que Millicent continuait de donner des coups de pied pour tenter de survivre. Tyson retire alors brusquement l'oreiller et le jeta sous le lit.Il quitta la chambre en courant et, une fois dans le couloir, il marcha tête baissée, remet sa capuche, des gouttes de sueur perlaient sur son front. Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu'il avait l'impression d'entendre les tambours d'un djembé résonner dans ses oreilles.Des infirmières et deux médecins se précipitèrent dans la chambre, suivis de Catherine et Anderson.Anderson tente d'entrer plus sur l'en empêcha, ce qui le fit exploser.— C'est ma sœur ! Laissez-moi entrer, je veux savoir ce qu'il se passe !— Désolé, monsieur, je ne peux pas vous laisser entrer, répondu à l'infirmie
Il la souleva soudain et elle poussa un petit cri. Il la pose sur le lit vide, ferma sa veste jusqu'en haut, fixe ses lèvres, puis lui retira doucement ses lunettes tout en se manifestant entre ses jambes.— C'est mal… Anderson nous tuerait s'il découvrait… — balbutia-t-elle en fuyant son regard, mais il rit doucement.— Mon frère ne tuerait jamais personne… mais moi, je suis prêt à mourir de ta main, Mi amor. Si un jour tu me demandes de mourir pour toi, je le ferai sans hésiter — murmura-t-il. Elle lève les yeux vers lui.— Tu sens ça ? — Il prit sa main et la posa sur son torse, juste là où son cœur battait furieusement. — Toi seule peux faire ça.Xavier se pencha et écrasa ses lèvres contre les siennes. Catherine fondit aussitôt et céda à ce mauvais, mauvais garçon… qui était aussi son beau-frère. Elle savait que c'était un péché, une attitude interdite qui allait mal finir, mais elle ne pouvait pas lutter contre ses émotions ni ses envies !Elle avait l'impression de flotter dans
HÔPITAL SAINT LU*Le médecin s'approche de la famille Xuan, qui se leva aussitôt.— Comment va ma fille ?? — demanda immédiatement Mme Xuan, espérant les bonnes nouvelles pour lesquelles elle avait prié toute la journée.— Heureusement, votre fille va bien. Nous l'avons sédatée pour qu'elle puisse se reposer. Nous avons effectué plusieurs examens pour vérifier l'absence de complications, et heureusement, il n'y en a pas… — dit-il en baissant les yeux.— Pourquoi j'ai l'impression qu'il ya un "mais" ? Que se passe-t-il, docteur ? — demanda Xavier, légèrement inquiet.— L'embryon… n'a pas survécu à la blessure. Nous avons tout tenté, mais malheureusement, il n'a pas tenu… Elle pourra sans doute avoir des enfants à l'avenir, mais… veuillez m'excuser, j'ai d'autres patients à voir. — conclu-il avant de s'éloigner.M. Xuan s'efffondra sur le banc, sous le choc, et son épouse s'assit à ses côtés pour le prendre dans ses bras.— Ce n'est ni la première ni la deuxième fois, Eva… Ça va la bri