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Chapitre 110

Penulis: Adeola
POINT DE VUE DE KAÏS

L'idée de partir en camping ne me plaisait pas, non seulement à cause de l’atmosphère gênante entre Lucie et moi, mais aussi en raison de l’état de santé de mon grand-père. Il a toujours eu un amour obsessionnel pour la plage, ou plus généralement pour tout vaste étendue d’eau, donc ce n’est pas une surprise qu’il ait choisi cet endroit pour camper.

Ce qui m’inquiète, c’est que son âge et sa santé ne lui permettent peut-être plus de profiter des endroits qu’il aimait tant. Quand je lui ai fait part de mes inquiétudes et tenté de le dissuader, il a catégoriquement refusé et m’a pratiquement claqué la porte au nez. C’était hier soir, après cet appel troublant avec Bérénice.

À présent, je suis debout devant la maison, à côté du camping-car que je viens d’acheter et de faire livrer chez moi ce matin même. Je suis habillé et prêt à partir pour ce fichu voyage en camping. Comme il a dit que nous ne serions que trois, cela signifie que c’est moi qui conduis. Je teste l
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  • Ma Femme, Ma Secrétaire   Chapitre 376

    CHAPITRE 63 [Au Bord de la Folie]SOPHIEEntre les cauchemars incessants déclenchés par les événements de la semaine dernière et l’attente désespérée d’un message de Timothée, j’ai été poussée au bord de la folie.J’ai cru que ça ne pouvait pas être pire, mais ça l’a été.C’est devenu pire.Et maintenant, j’ai bondi hors du taxi qui m’avait conduite à l’entreprise, la tête tellement embrouillée que j’ai oublié de payer le chauffeur jusqu’à ce qu’il me crie presque dessus.J’ai marmonné une excuse, lui tendant quelques billets. Il m’a regardée bizarrement en les prenant, sans doute parce que j’avais l’air complètement à l’ouest, habillée d’un vieux jogging délavé et d’un sweat bien trop grand pour moi.Il a pris son temps pour me rendre la monnaie. En râlant à voix basse, j’ai tourné les talons et je suis partie en courant vers l’entrée, laissant la monnaie.J’ai regardé frénétiquement autour de l’entrée de l’entreprise, cherchant un signe de Sébastien. Il était impossible de ne p

  • Ma Femme, Ma Secrétaire   Chapitre 375

    Je refuse de souffrir à cause des tentatives de rédemption de mon père.« Tu as un meilleur plan ? » Ma mère me fait face, les yeux empreints de désapprobation.« On ne peut pas juste l’ignorer ? Il est trop faible pour faire quoi que ce soit de lui-même. S’il n’arrive pas à la joindre, il finira par abandonner. » Cet homme ne peut même pas aller aux toilettes sans assistance.« Fils. » Ma mère secoue la tête, comme si je venais de dire la chose la plus stupide au monde. « Tu sous-estimes beaucoup ton père. Ce n’est pas un imbécile. Si aucun de nous ne l’aide à obtenir ce qu’il veut, il trouvera quelqu’un d’autre. Et que se passe-t-il s’il trouve quelqu’un d’autre ? »« Nous serons mis à l’écart », je marmonne ces mots à voix basse, comprenant soudainement les intentions de ma mère.« Je ne t’ai pas entendu, Sébastien. Que se passe-t-il alors ? » Son ton devient sec, comme si elle commençait enfin à être agacée par la demande de mon père et par mes doutes sur ses compétences.« Les cho

  • Ma Femme, Ma Secrétaire   Chapitre 374

    Point de vue de Sébastien« Je vais emménager dans le domaine avec Sophie. »Cher papa sait comment lâcher une bombe – le genre de déclaration dont on met du temps à se remettre. C’est aussi le genre qui me fait me demander si tous les médicaments qu’il a reçus ce dernier mois ne lui ont pas fait perdre la tête.Nous dînons en famille lorsqu’il prononce ces mots, me coupant immédiatement l’appétit.« Put… » Je m’apprête à dire la première chose qui me passe par la tête, et dieu sait que ce n’est pas joli. Ma mère doit s’en douter aussi car elle s’éclaircit bruyamment la gorge, interrompant mes paroles avant qu’elles ne sortent en entier.Son avertissement est clair, même sans ouvrir la bouche : TAIS-TOI.Je me tais, non pas par peur de ma mère, mais par respect pour elle et sa manière de gérer mon père dans notre intérêt commun.Même si je commence à en avoir marre de ses méthodes. Elles sont lentes, calculées, et semblent ne mener à rien pour obtenir ce pour quoi nous nous battons dep

  • Ma Femme, Ma Secrétaire   Chapitre 373

    Ses lèvres sont pincées alors qu’elle regarde tour à tour son mari qui me poursuit et moi. Sa seule présence me glace toujours autant. Le souvenir de notre dernière confrontation me laisse un goût amer. Je ressens une envie violente de dire quelque chose qui ferait se tordre son visage calme et malveillant.« Tu ferais mieux de surveiller ton mari », dis-je en déversant toute ma rancune dans mes mots, en la regardant droit dans les yeux, « pour qu’il ne tombe pas dans les escaliers avec son fauteuil et réduise son espérance de vie d’un mois à une semaine. »Elle sursaute à mes paroles, mais je ne m’arrête pas pour voir sa réaction. Je passe à côté d’elle sans ralentir. Si elle dit quelque chose, je ne l’entends pas. Et je m’en fous.J’atteins l’escalier, mes pas rapides et fermes.En bas, comme le diable en personne, m’attend Sébastien.Ses lèvres tressaillent en me voyant. « Eh bien, c’était rapide. Tu as eu une bonne discussion avec ton cher vieux père ? »Je n’ai pas la patience pou

  • Ma Femme, Ma Secrétaire   Chapitre 372

    « Sophie… »« Non », le coupé-je sèchement. « Tu n’as pas le droit de me demander ça. Tu n’as pas le droit de faire semblant d’être le père dont j’avais besoin maintenant que tu es mourant. C’est trop tard. »Ses doigts se crispent sur l’accoudoir de son fauteuil roulant. « Je sais que je t’ai déçue… »« Déçue ? » Un rire amer m’échappe. « C’est un euphémisme. » J’expire violemment, tentant de garder mes émotions sous contrôle. « Tu l’as regardée me maltraiter. Tu l’as laissée faire. Et maintenant quoi ? Je suis censée faire comme si rien ne s’était passé juste parce que tu veux soudainement être mon père ? »Sa gorge se serre, son regard reste fixe mais empli d’un sentiment que je ne parviens pas à nommer. « Je n’attends pas que tu me pardonnes, Sophie. Je veux juste avoir une chance d’essayer. »« Eh bien moi, je ne VEUX pas cette chance », lâché-je. « Je n’en ai pas besoin. »Un silence lourd et oppressant s’installe entre nous.« Juste… réfléchis-y », supplie-t-il.Je secoue la têt

  • Ma Femme, Ma Secrétaire   Chapitre 371

    Point de vue de SophieJe le fixe, convaincue d’avoir mal entendu. « Tu veux que je fasse quoi ? » Ma voix sort plus sèche que prévu, mais je ne peux pas m’en empêcher.« Que tu reviennes vivre ici », répète mon père, d’un ton calme, comme s’il ne venait pas de dire une absurdité.Est-ce qu’il s’entend parler ?Est-ce qu’il a la moindre idée de ce qu’il me demande ?Est-ce qu’il ne comprend pas qu’il n’a même pas le DROIT de me demander quoi que ce soit ?Je laisse échapper un petit rire sans souffle. « Tu plaisantes. »Mais il ne plaisante pas. Je le vois dans ses yeux – cette détresse silencieuse, le poids de ses mots.« Juste pour un mois », dit-il doucement. « Ce n’est pas si long, Sophie. »Je secoue la tête, abasourdie. « Tu crois vraiment que je reviendrais ici ? Dans cette maison ? Après tout ça ? » Ma poitrine se serre sous le poids des souvenirs.« Tu penses qu’il te suffit de décider que ton temps est compté pour essayer de réparer les choses ? Et toutes ces années où tu aur

  • Ma Femme, Ma Secrétaire   Chapitre 370

    « Pardon ? », je laisse échapper, confuse.A-t-il confondu ma lettre de licenciement avec la boîte ?« J’ai dit : prends la boîte. » Son ton est plutôt impatient. Je regarde la boîte, puis lui, car rien n’a de sens. Où est ma lettre de licenciement ?« Mais… pourquoi ? » La question paraît aussi stupide à mes oreilles qu’aux siennes. Ses magnifiques yeux bruns s’illuminent d’amusement tandis qu’il hausse un sourcil.Prenant conscience que je ne devrais pas contester mon « ex-patron », je m’excuse vite et prends la boîte. Maintenant qu’elle est entre mes mains, je ne sais pas quoi en faire.Je m’attends à ce qu’il me tende la lettre juste après, mais il retourne simplement à son siège, me laissant là comme une idiote.S’il me l’a donnée, c’est bien qu’il voulait que je garde ce qu’elle contient, non ?Je pose la boîte avec précaution au sol et je l’ouvre.« Oh mon dieu ! » Je ne peux contenir mon choc en voyant ce qu’elle contient.C’est tout un stock de pommades.Je fouille entièrement

  • Ma Femme, Ma Secrétaire   Chapitre 369

    Point de vue de SophieQuand j’entre dans l’entreprise le lendemain matin, je suis presque certaine que c’est la dernière fois que je mets les pieds ici.Tout ce qui s’est passé la veille suffit amplement à justifier qu’on me remette une lettre de licenciement dès que je me connecte à mon compte employé.Je ne trouve pas de lettre, mais je reçois un message aussi redoutable qu’une lettre de licenciement.[Mon bureau. Maintenant.]Même par message, l’autorité et le respect que Timothée impose sont saisissants. Trois mots sur un écran de téléphone, et tout mon sang se glace dans mes veines. Je ne peux même pas me réjouir du fait qu’il ait encore mon numéro.J’obéis à son ordre avec des gestes lents. Je fais traîner mon destin aussi longtemps que possible, mais je me retrouve quand même devant la porte de son bureau, à frapper. J’essaie de deviner son humeur à la manière dont il répond à ma frappe, mais son « entrez » sonne plat à l’oreille.La seule façon de connaître son humeur, c’est d

  • Ma Femme, Ma Secrétaire   Chapitre 368

    Mais ce que je déteste encore plus, c’est la manière dont mes yeux la cherchent dès qu’elle entre dans une pièce.Jeudi après-midi, je sors de mon bureau, en quête d’une pause après une avalanche d’e-mails, et je la trouve au centre d’un petit attroupement près de la salle de repos. Elle raconte une histoire – un voyage catastrophique en famille – et son public est plié de rire, certains se tenant les côtes.Je devrais m’éloigner, mais je ne le fais pas. À la place, je l’observe.Son visage s’illumine tandis qu’elle parle, ses mains s’animent pour appuyer ses propos. Sa voix dégage une énergie contagieuse qui semble électriser tous ceux qui l’entourent.Puis, comme si elle sentait ma présence, elle lève les yeux et croise mon regard.Son sourire ne faiblit pas. Il s’élargit même, et elle me fait un petit signe de la main, complice.Je pivote sur mes talons et m’éloigne.Ce soir-là, alors que je sors du bâtiment, je la revois. Elle est dehors avec un groupe de stagiaires et quelques emp

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