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CHAPITRE .05

05

Zaïr : Plus personnes te fera du mal, dit-il en me caressant la joue, je te promet.

- J’en doute pas, à tes côtés je me sens en sécurité.

Nous sommes installés sur le canapé avec Zaïr, je suis entre ses jambes qui longe le canapé, et ma tête est contre son torse. J’essaye de regarder ma série mais impossible avec lui.

- Rire Arrête Zaïr, tu me fais des guili là !

Zaïr : J’aime bien, dit-il en poursuivant.

- Non… rire… arrête… rire…

Il s’arrête ensuite et me dépose un baiser au creux du coup. Voyant sûrement que je ni prête pas attention Zaïr devient plus précis dans son action.

- Oh non pas de suçon s’il te plaît !

Zaïr : … Trop tard rire.

- Oh t’es chiant, dis-je en lui faisant une petite tape. Laisse moi tranquille ohlala.

Zaïr : rire Tu veux pas laisser la télé pour moi ?

- Jamais de la vie rire, quand il y a un match je te laisse tranquille bah là c’est pareil, laisse moi.

Zaïr : Oh t’es nul.

- D’accord.

Je vois qu’il commence à me tripoter un peu partout, mais c’est pas vrai il est fatiguant. Il me caresse le ventre avant de monter jusqu’à ma poitrine et de poser ses mains dessus. Il empoigne mes seins et commence à jouer avec.

- Zaïr arrête !

Zaïr : Non rire.

- Mais quel gamin.

Il ne répond pas et dépose à nouveau sa bouche sur mon cou. Il va me rendre folle c’est pas possible. Je me lève légèrement et me place face à lui pour qu’il arrête toute action.

Zaïr : rire T’es mignonne quand tu fais ce regard.

- Laisse moi regarder la télé tranquillement s’il te plaît.

Zaïr : Sinon ? dit-il d’une voix sensuel.

- Commence pas.

Zaïr : Mais j’ai rien commencé, réplique t-il toujours avec la même tonalité.

- Pff Vieux mec.

Il s’approche de moi et me colle à lui, mais quel sauvage. Il déboutonne ensuite ma chemise, tout en m’embrassant sauvagement.

Lorsqu’il eu fini de déboutonner mon haut, il dépose sa bouche dans le creux de ma poitrine.

- Zaïr… non arrête dis-je entre deux gémissement.

Zaïr : Aller laisse toi faire, dit-il avant de retirer complètement ma chemise.

- Non j’ai ma série et…

Ce dernier ce met à malaxer mon sein gauche, ce qui me fait gémir de plus belle. Il me dévore le cou, j’en peux plus, je sens que je vais craquer…

Sonnerie 🔊

- On m’appelle… laisse moi répondre, dis-je entre deux gémissements.

Zaïr : Laisse sonner tu t’en fous, dit-il avant de m’embrasser.

Je le repousse.

- Non peut-être que c’est urgent Zaïr… lâche moi !

Il se détache malgré lui de moi tout en soufflant d’agacement.

Je prend mon téléphone qui est sur la table basse.

Zaïr : C’est qui ?

- Azhar.

Zaïr : Mais même quand je les croisses pas elles me font chier tes potes !

- Rire Petit coquin, dis-je avant de décrocher.

- Allo ?

Azhar : Allo Zëyhar !?

- Oui Azhar qu’est-ce qu’il…

Azhar : TON MEC C’EST UN MALADE, QU’IL AILLE CE FAIRE SOIGNER !

- Oh mais déjà cris pas dans mes oreilles Azhar !

Azhar : MET LE HAUT PARLEUR SI ÇA TE CONVIENT PAS, MOI JE PARLE COMME JE VEUX !

Haut parleur 🔊

- Pour commencer calme toi Azhar, Zaïr n’a fait que me défendre ! dis-je en remettant ma chemise.

Azhar : OUI BAH IL ÉTAIT PAS SENSÉ ÊTRE AU COURANT, JE TE RAPPEL QU’ON DEVAIT GARDER ÇA POUR NOUS !

Zaïr : MAIS DÉJ…

- Chut Zaïr c’est bon, elle est juste énervée.

Zaïr : Mais je m’en fous, elle a pas à te crier dessus !

Azhar : AH ET EN PLUS IL EST LÀ L’IMBÉCILE !

Zaïr : TU TRAITES QUI D’IMBÉCILE TOI !?

Azhar : T’AVAIS BESOIN D’ALLER TAPER SUR YOUSSEF COMME ÇA !?

Zaïr : TON MEC DÈS QU’IL EST QUESTION DE TAPER SUR LES FEMMES DES AUTRES IL EST CHAUD MAIS PAR CONTRE QUAND IL FAUT JOUER LES BONHOMME Y’A PLUS PERSONNE. JE LUI AI MIS SON K.O À CETTE BALTRINGUE !

Azhar : « TON MEC » PARCE QUE TU LUI AS DIS ZËYHAR !?

- Bah… je lui raconte tout.

Azhar : NON PAS TOUT DÉSOLÉ, MAIS MA VIE NE LUI REGARDE PAS, QUAND JE TE RACONTE UN TRUC, C’EST PAS À LUI ET À TOI ! MAIS UNIQUEMENT À TOI !

- Tu…

Zaïr : … BON TOI TU VAS PAS NOUS LES CASSER LONGTEMPS, DÉJÀ TU PARLES MIEUX PARCE QUE W’ALLAH TU VAS PAS ASSUMER APRÈS ! ZËYHAR ET MOI ON EST PAS COMME VOUS ! ON SE DIT TOUT, ON SE CACHE RIEN. DONC SI T’ES PAS CONTENTE BAT LES COUILLES C’EST LA MÊME ! MAIS CARRÉMENT MÊME SI ELLE ME L’AVAIT PAS DIT JE L’AURAI REMARQUÉ VU COMMENT TU RÉAGIS ET JE M’EN FOUS DE TES HISTOIRES DE COUPLE MAIS À PARTIR DU MOMENT OU SA TOUCHE MA FEMME JE ME DOIS D’INTERVENIR !

Azhar : MAIS TU T’ES PRIS POUR QUI !? rire nerveux ON T’A RIEN DEMANDÉ À TOI ! C’ÉTAIT ENTRE YOUSSEF, ZËYHAR ET MOI ! T’AS CRU T’ÉTAIS ZEHMA UN SUPER-HÉROS POUR TE LA RAMENER !? L’HCHOUMA TU FRAPPES UN MEC QUI EST À TERRE, HONTE À TOI !

ZAÏR : rire nerveux MAIS EN MÊME TEMPS C’EST MOI QU’IL L’AI MIS À TERRE TA PETITE BALTRINGUE, DONC FERME TA GUEULE ! L’HCHOUMA PARCE QUE LUI IL A PAS HÉSITÉ À TAPER SUR UNE FEMME ET DE S’EN VANTER EN PLUS !

Azhar : PARCE QUE TOI TU L’AS JAMAIS FRAPPER PEUT-ÊTRE !?

Zaïr : JE M’EN SUIS JAMAIS VANTER, ET J’AI TOUJOURS REGRETTÉ. C’EST-CE QUI FAIT LA DIFFÉRENCE !

- Calmez-vous s’il vous plaît ! On va pas se prendre la tête pour ça quand même !?

Zaïr : Ouais j’avoue t’as raison, Bon toi là, ferme ta gueule et raccroche !

Azhar : PARLE MIEUX DÉJÀ, JE SUIS PAS TA CHIENNE !

Zaïr : rire nerveux MAIS TU VAS FAIRE QUOI MÊME !? PAR CONTRE TU COMMENCES VRAIMENT A ME LES CASSER, SUR LE CORAN ME CHAUFFE PAS TU VAS PAS ASSUMER APRÈS !

Azhar : rire nerveux TU VAS ME FRAPPER C’EST ÇA !?

Zaïr : ME CONFOND PAS AVEC TON MEC ! MAIS CONTINU PETITE CONNE, TU VAS MOINS FAIRE LA MALIGNE QUAND JE VAIS ALLER VOIR TES FRÈRE !

Azhar : …

Zaïr : Ah ça parle plus bizarrement rire nerveux ! Reparle mal une fois encore à Zëyhar et j’hésiterai pas à dire à tes frères que tu sors avec des pd comme Youssef !

- Souffle J’en est marre à force d’entendre vos cries, vous avez fini ?

Azhar : Ouais au revoir ! dit-elle avant de raccrocher.

📞 Fin de l’appel.

Zaïr : Mais quelle salope !

- L’insulte pas Zaïr !

Zaïr : Non mais elle te parle trop mal ta pote c’est un truc de malade, j’espère que c’est pas pareil du côté de Binta hein !

- Elle est énervée.

Zaïr : Ouais bah qu’elle vienne pas les mettre sur nous ! dit-il avant de me serrer fort contre lui.

- Souffle Voilà maintenant j’ai pas pu suivre ma série.

Zaïr : Tu penses vraiment qu’à ça rire.

- Bah oui, j’ai pas la force de m’embrouiller sérieusement, je préfère attendre qu’elle se calme.

Zaïr : Moi je préférerai que tu t’éloignes d’elle.

- Non Zaïr, je vais juste attendre que les choses se calme.

Zaïr : Comme tu veux, dit-il avant de me déposer des baisers dans le cou.

- Oh non Zaïr, je suis ma série là arrête !

Zaïr : Oh mais tout à l’heure on était sur le point de…

- … oui et merci Azhar de m’avoir sauvé, bref je regarde ma série maintenant.

Zaïr : pff Elle casse les couilles ta pote !

- Rire.

Je reprends ma série et Zaïr continue de me tripoter autant, mais qu’est-ce qu’il est têtu.

- Arrête ça Zaïr tu commences à me saouler !

Zaïr : Ah oui ? demande t-il d’une voix sensuelle.

- Oui tchip.

Zaïr : sourire narquois J’aime te saouler alors, dit-il avant de déposer ses lèvres sur le creux de mon cou.

- J’ai mes règles.

Suite à ça il se décolle automatiquement de moi, et me regarde avec insistance. Je lui rend son sourire narquois avant d’augmenter le son.

Zaïr : Je te crois pas.

- Comme tu veux, pourtant je les ai.

Zaïr : Sérieux ?

- Rire narquois Je peux regarder ma série maintenant ?

Zaïr : souffle fait-il avant de se lever du canapé et de quitter la pièce.

Je ricane un instant et commence enfin à regarder la télé tranquillement.

Quand ma série fut enfin terminé, je vais rejoindre Zaïr dans le lit après avoir fait mon rituel du soir.

Il me prend dans ses bras avant de me déclarer :

Zaïr : Mais pourquoi tu as mis du musc ?

- Bah j’en met avant chaque prière, tu le sais très bien.

Zaïr : Tu as prier ?

- Euh… oui comme chaque jour, pourquoi ?

Zaïr : Donc t’as pas tes règles ça veux dire !

Ah oui j’avais complètement oublié mon petit mytho pour calmer le mini Zaïr… ohlala.

Zaïr : Espèce de petite menteuse !

- Bah fallait bien que je trouve un moyen de te stopper, je voulais regarder ma série moi.

Zaïr : T’étais pas obligé de mentir pour ça, il fallait juste me le dire.

- Mais c’est une blague ? J’ai pas arrêté de te le dire mais t’es aussi têtu qu’une mule.

Zaïr : Ok, déclare t-il en me tournant le dos.

- Rire T’es sérieux quand tu boudes pour ça Zaïr ?

Zaïr : Bonne nuit !

- Souffle Je te pensais plus mature.

Zaïr : …

- Zaïr ?

Zaïr : …

- Zaïr ?

Zaïr : …

- ZAAAAÏR !?

Zaïr : souffle Laisse moi Zëyhar, je veux dormir là !

- Tu peux dormir si tu veux, mais confirme moi que tu ne me boude pas.

Zaïr : Laisse moi.

- Ah donc tu boudes, rire je vais pas te laisser dormir énervé quand même. Tu vas passer une mauvaise nuit après chérie, dis-je avec ironie.

Zaïr : Tu veux te faire pardonner de ton mensonge ?

- Oui rire.

Zaïr : Bah rapproche toi un peu plus de moi pour commencer…

- Pourquoi c’est à moi de me rapprocher, vu que c’est toi qui me tourne le dos ?

Zaïr : Bon bah bonne nuit !

- Rire Mais quel gamin, dis-je en l’entourant de mes bras.

Suite à cela il se retourne et me sert fort contre lui avant de m’embrasser. Il me caresse les cuisses avant de remonter lentement jusqu’au bas du ventre. Il place ensuite ses mains en dessous de ma nuisette qui remonte petit à petit. Je me décolle de lui.

- Tu fais quoi ?

Zaïr : Bah à ton avis ?

- Non je suis fatiguée Zaïr.

Zaïr : souffle Alors pourquoi tu t’es rapprochée ?

- Bah j’avais pas compris que c’était pour ça, petit coquin rire.

Zaïr : Bon tu devais pas te faire pardonner ? Alors laisse toi faire.

- Non désoler mais moi je suis fatiguée, donc tu sais quoi ? Boude rire moi je préfère dormir.

Zaïr : pff T’es nul.

- Je sais chérie, dis-je en posant ma tête contre le creux de son cou, demain je te ferai un bon petit déjeuner pour me faire pardonner si tu veux.

Zaïr : Je me lève avant toi.

- Bah exceptionnellement je me lèverai plus tôt.

Zaïr : …

- Zaïr ?

Zaïr : Hum ?

- Bonne nuit chérie.

Le lendemain comme prévu je me suis levée plus tôt et est fait un petit déjeuner de roi à Zaïr. Je suis ensuite aller à la fac et rien ne s’est arrangé avec Azhar, elle m’ignore complètement et moi j’ignore Binta…

Djéné : Pour la 100ème fois il se passe quoi avec les filles ?

- Rien Djéné je te promets.

Djéné : Non mais c’est bon, je veux savoir. Tu me dis tout le temps que c’est rien mais j’ai pas l’impression que c’est le cas.

- Oui c’est pas le cas mais en faite Djéné je peux rien te dire, c’est les affaires d’Azhar, elle m’a déjà pris la tête parce que j’en ai parlé à Zaïr alors…

Djéné : … je sais que ça concerne son mec.

- Ah bon ? Mais comment tu as su ?

Djéné : Bah à chaque fois que je viens vers vous j’entends un bout de votre conversation, je suis pas bête.

- … Bon c’est vrai tu as raisons elle a un mec.

Djéné : … Et ? Qu’est-ce qu’il y a.

- Bon je peux te le dire vu que ça me concerne aussi, Zaïr c’est battu avec lui.

Djéné : Ah oui !?

- Oui…

Djéné : Mais pourquoi ?

- Parce qu’il m’a frappé, du coup Zaïr n’a fait que me défendre mais Azhar ne veut pas le comprendre ça.

Djéné : Mais pourquoi le mec d’Azhar t’a frappé ?

- Il m’a frappé parce que… tchip Azhar ne veut plus le voir et il dit que c’est ma faute. C’est un malade je te jure.

Djéné : Je suis choquée là.

- Heureusement que Nazim était là, il m’a défendu quand l’autre brute me frappé.

Djéné : Nazim ?

- Oui, c’est le pote de Zaïr, je sais pas si tu te souviens de lui. Il était là au mariage.

Djéné : Oui je m’en souviens t’inquiète… mais il s’est battu lui aussi ?

- Oui pour me défendre, c’est vraiment un mec bien.

Djéné : … Et pour toi tu ne parles plus Binta ?

- C’est à cause d’elle que le mec d’Azhar m’a frappé parce qu’en faite moi j’ai appris qu’il avait participé à un cambriolage. Enfin j’étais pas sûre mais je savais qu’il était allé en garde à vue pour ça. J’en ai parlé a Binta mais je voulais avoir plus d’info avant de le dire à Azhar… enfin j’hésitais à lui dire parce que c’est dur à entendre.

Djéné : Mais Binta n’a pas attendu c’est ça ?

- Exactement ! Elle a tout dit alors que je lui avais demandé d’attendre. Du coup quand Youssef m’a vu il…

Djéné : … Youssef ?

- Oui le mec d’Azhar, bref quand il m’a vu il pensait que c’était moi qui avait parlé et puis il m’a frappé.

Djéné : Ah oui quand même…

- Bon… je vais rentrer Djéné, salut.

Djéné : Non attend…

- Qu’est-ce qu’il y a ?

Djéné : Mon ex… veut me voir aujourd’hui mais moi je ne veux pas, il a dit qu’il aller rester devant mon bat pour pas me rater…

- Ah… et tu as peur de rentrer ? Est-ce que c’est une brute lui aussi ?

Djéné : Non pas du tout, mais je ne veux pas qu’on parle. Il va encore forcer pour qu’on se mari mais je ne veux pas.

- Mais c’était pas tes parents qui ne voulaient pas de base ?

Djéné : Oui mais ils ont accepté finalement car il est aller les voir… mais moi je ne veux plus… enfin c’est compliqué… et puis je t’en ai déjà parlé.

- Ah oui c’est vrai, bon bah tu peux venir chez moi, et le soir je te raccompagnerai.

Djéné : sourire Merci Zëyhar.

- T’inquiète c’est rien, aller viens, dis-je en avançant.

ZAÏR

Nazim : Alors ça c’est arrangé avec Zëyhar ?

- Oui et cimer Nazim. Heureusement que tu étais là ce jour là.

Nazim : T’inquiète mon reuf, c’est rien. Dommage j’étais pas là quand tu as niqué l’autre bâtard rire, apparement t’as fais du sal.

- Il a voulu faire le malin avec moi, mais il a rien dans le ventre.

Nazim : J’espère qu’il a compris.

- Il a intérêt, parce que la prochaine personne qui touche à ma femme je le tue de mes propres mains. Qu’il aille frapper leur femme au lieu de s’en prendre à celle d’autrui.

Nazim : rire Youssef il est grave nerveux, c’est chaud si il ce trouve une femme.

- Je te jure il va la boxer tous les jours.

Nazim : rire Bon mec je vais partir, j’ai un truc à faire. On se parle en message.

Zëyhar : Salut la compagnie, dit-elle en entrant. Oh Nazim ça va ?

- Wesh et moi je pus ? rire.

Nazim : Mais qu’est-ce tu fous là ? demande t-il en écarquillant les yeux

Zëyhar : Pardon ? Euh je suis un peu chez moi Nazim.

Djéné : Il parle à moi…

Zëyhar : Hein ?

Djéné : Je… et toi qu’est-ce que tu fais là ?

Nazim : Bah je suis chez mon pote ça ce voit pas ? Mais je comptais bouger.

Djéné : Et moi je suis chez ma pote et je comptais y rester.

Zëyhar : Euh attend je comprend rien, vous vous connaissez ?

Nazim : On devait se rejoindre devant le bat, t’as oublié ?

Djéné : Non j’ai pas oublié, mais je t’ai dis que je ne voulais plus te voir.

Nazim : Pourquoi ? Tes parents ont accepté le mariage alors qu’est-ce qu’il y a ?

ZËYHAR

Je regarde Zaïr en écarquillant les yeux, attendez une minute, je viens quand même d’apprendre que ma pote sortait avec son pote. Je me demande si Zaïr le savait, il semble moins choqué que moi en plus.

Je m’avance vers lui et lui demande à voix basse :

- Tu le savais ?

Zaïr : Oui.

- Et tu m’as rien dit ?

Zaïr : C’était pas à moi de le faire.

Djéné : Tu commences à me saouler Nazim, tu m’as mentis plusieurs fois !

Nazim : Mais j’ai réparé mes erreurs, en plus tu passais ta vie à dire que tes parents étaient grave à fond dans la coutume et tout, et qu’ils te voulaient avec un malien. Aujourd’hui ils ont changé d’avis alors qu’est-ce qui te braque ?

Djéné : Tu veux vraiment qu’on en parle devant eux ?

Nazim : Zaïr est mon frère et j’ai rien à lui cacher, à toi de voir maintenant si tu as confiance en Zëyhar.

Elle me regarde un instant avant de déclarer à Nazim :

Djéné : Tu crois que c’est normal de me faire croire que tu as un travail clean et tout, et puis qu’au finale tu t’absente plus de 4 mois et que j’apprenne que c’est parce que tu es aller en prison pour trafic de drogue ?

Nazim : …

Djéné : Quand je l’ai appris j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, tu m’as mentis pendant tout ce temps ? Donc à chaque fois que tu m’offrais des trucs c’était avec ton argent sale !? Tu me déçois Nazim !

Nazim : …

Zaïr : Il a fait des erreurs ok, mais maintenant c’est fini tout ça Djénéba… et puis…

Djéné : … t’en mêle pas s’il te plaît Zaïr, de toute façon tu le défends toujours ! À chaque fois qu’il m’a causé du tords tu as pris parti pour lui !

- Ah parce qu’en plus tu connais bien Zaïr aussi ? De mieux en mieux, et moi je sers à quoi ?

Zaïr : Pas maintenant Zëyhar s’il te plaît.

- …

Zaïr : Nazim c’est un mec bien Djénéba w’Allah alors arrête de te prendre la tête pour des trucs bête et mariez-vous. À chaque fois qu’il me parle de toi c’est qu’en bien, et je l’ai jamais vu comme ça w’Allah, avec toi il se sent bien.

Djéné : …

Zaïr : Moi je vais te dire un truc, quand je suis aller en prison j’avais aussi cacher à Zëyhar le fait qu’il y avait de la drogue dans mon placard, à la sortie ça a été dur c’est sûr mais au final elle m’a pardonné plein de truc. Regarde nous aujourd’hui on est marié, t’as pas envie de ça avec Nazim ?

Djéné : …

Zaïr : Maintenant je vous conseil d’aller en parler calmement en tête à tête et de peser le pour et le contre. Zëyhar et moi c’est ce qu’on a fait et je peux vous dire qu’on le regrette pas.

Djéné : … Bon bah allons-y Nazim.

Ce dernier ne répond pas et avance vers la porte de sortie.

Nazim : On se capte en message Zaïr ?

Zaïr : T’inquiète.

Ils s’en vont ensuite.

- T’es devenu assistante sociale ?

Zaïr : Dit pas n’importe quoi.

- Mais attend on va avoir une discussion tous les deux, comment ça tu savais et pas moi ?

Zaïr : Bah Djénéba ne te l’a pas dit, c’est pas de ma faute.

- Je suis choquée, et vous avez l’air de bien vous connaître hein !

Zaïr : Et alors ? sourire narquois T’es jalouse ?

- Pff Même pas.

Zaïr : Il y a pas de raison, dit-il en me tirant vers lui. C’est pas mon style.

- Ah oui ? Pourtant les maliennes sont très belle hein.

Zaïr : Oui mais j’ai un petit faible pour les guinéennes.

- Tu me rassures, dis-je en le prenant dans mes bras. C’est pour ça que la dernière fois tu m’as dis que dans toutes mes potes tu préférais Djénéba ?

Zaïr : Bah oui puisqu’on se voyait.

- Hein !? dis-je en me détachant de lui. Et vous vous voyiez pour quoi au juste ?

Zaïr : Bah pour ses histoires avec Nazim, pendant que lui allait te voir pour que tu me pardonnes moi j’allais voir Djénéba.

- Rire Vous êtes sérieux ?

Zaïr : Bah oui, on se sert les coudes.

- Mais pourquoi tu venais pas me voir directement ?

Zaïr : Tu voulais pas me voir !

- Ah…

Zaïr : Nazim c’est un mec bien, il mérite d’être heureux.

- Djénéba aussi c’est une meuf bien.

Zaïr : J’espère qu’elle va le pardonner alors.

- J’en suis sûre, elle l’aime. Elle me parle toujours de lui mais bien-sûr elle me disait jamais son nom.

Zaïr : Elle ne savait pas que tu le connaissais, elle l’a appris le jour où je suis aller frapper Aziz devant la fac.

- Ah et depuis tout ce temps elle l’a gardé pour elle et elle m’a rien dit…

Zaïr : Bah c’était fini entre eux, donc ça servait à rien pour elle.

- Ouais sûrement.

Zaïr : Bon tu as un truc à faire ou pas ?

- Euh… non, je reste à la maison pourquoi ?

Zaïr : Tu veux pas qu’on aille voir Ibrahim et Fatou ?

- Ouii ! En plus elle est enceinte, il faut qu’on prenne de ses nouvelles.

Zaïr : rire Allons y alors.

J’enfile ma veste et Zaïr fait de même, on part chez Fatou, j’ai hâte de les voir.

Arriver là-bas c’est Ibrahim qui ouvre la porte.

Ibrahim : Wesh la compagnie, vous allez bien ?

Zaïr : Oui et toi ? dit-il en le tcheakant

Ibrahim : La prochaine fois prévenez avant de venir, qui vous a dit qu’on a envie de vous voir ?

- Qui t’a dit qu’on venez te voir toi ? Il y a aussi Fatou qui vie ici, dis-je avec un sourire narquois.

Zaïr : Bien dit Zëyhar, rire.

Ibrahim : Pas mal j’avoue.

On avance ensuite dans le salon Fatou y est, elle est à moitié allongé et est entrain de manger.

Fatou : Oh non Ibrahim tu m’as pas dis qu’ils venaient !

Ibrahim : Moi-même je savais pas.

Fatou : Oh je suis désolée, je suis pas du tout présentable.

- Rire Ça c’est sur, mais bon c’est rien.

Zaïr : Il a bien grossi ton ventre en tout cas.

Fatou : Oui.

Je m’approche d’elle et lui touche le ventre.

- Il bouge parfois ?

Fatou : Ça va pour l’instant.

Zaïr : Mais c’est une fille ou un mec ?

Ibrahim : On sait pas encore, madame veut garder la surprise.

Fatou : Tu vas pas recommencer Ibrahim !

Zaïr : rire Et toi tu étais pas du même avis, c’est ça ?

Ibrahim : Bah non.

- Bah pourquoi t’as pas demandé au gynéco ? Il l’aurait dit qu’à toi au pire.

Fatou : Hors de question, pour qu’il me spoil ! Jamais.

- Rire En mode c’est une série.

Ibrahim : En tout cas j’espère que ça sera un mec.

Fatou : Non une fille insh’Allah !

- Rire Vous avez réfléchi au prénom ?

Fatou : Pas encore, mais c’est moi qui choisi en tout cas.

Ibrahim : Hein !? Mais pourquoi !?

Fatou : Il est dans mon ventre et c’est moi qui vais bosser dur pour le faire venir au monde. C’est tout.

Zaïr : rire Espèce de grosse pédale va, je savais que ta femme te dominer.

Ibrahim : La ferme toi.

Fatou : Arrête de te moquer de lui Zaïr, Zëyhar devrait te dominer quelque fois ça te ferai pas de mal.

Zaïr : Mais jamais de la vie je me laisse dominer par ma femme rire.

- Tousse.

Ibrahim : Ah ça veut dire quoi ça Zëyhar ? rire.

- Oh mais rien, dis-je avec ironie. Sinon Fatou ça fait quoi d’être enceinte ?

Fatou : Fatiguant, 9 mois c’est long.

- Et sinon il y a un bon côté ou pas ?

Fatou : Oui, ton mec devient la boniche rire.

Zaïr et moi : rire.

Ibrahim : T’es sérieuse là !?

Zaïr : Quand je dis que t’es une pédale rire.

Fatou : Oh c’est bon Ibra tu m’as compris, maintenant tu fais le ménage, et t’es au petit soin pour moi. Je trouve ça mignon.

Ibrahim : Mouais.

Zaïr : rire Quand je vais dire ça à Karim…

Ibrahim : Mais tu joues à quoi mec ? On en reparle quand Zëyhar sera enceinte.

Zaïr : Même si elle a des jumeaux je lèverai même pas le petit doigt pour elle rire.

- Pff

Fatou et Ibrahim : rire.

Ibrahim : Mais qu’est-ce qu’il est fatiguant, Zëyhar tu aurai dû épouser Karim, dit-il avec un sourire narquois.

Zaïr : Tu crois t’es drôle là !?

Ibrahim : Mais qu’est-ce qu’il y a Zaïr ? rire T’es jaloux ?

- Oh arrêteuh à chaque fois vous lui sortez le nom de Karim.

Ibrahim : Bah parce qu’il y a que ça qu’il l’atteint rire.

Fatou : Aïe !

Ibrahim : Qu’est-ce qu’il t’arrive Fatou !?

Fatou : … C’est le… aïe… le bébé !

Ibrahim : Qu’est-ce qu’il y a tu vas accoucher !? demande t-il stressé.

Fatou : Mais non imbécile, il est trop tôt là ! Vient toucher mon ventre il bouge !

Ibrahim s’approche et touche le ventre de Fatou.

Ibrahim : Oh c’est vrai il bouge ! dit-il en joie.

Fatou : Oui mais il me fait mal par contre.

Ibrahim : Bébé arrête de faire mal à mama, dit-il avant de lui déposer un baisé sur le ventre. C’est pas gentil.

- Oh c’est trop mignon comment tu lui parles, je peux toucher aussi ?

Fatou : Mais oui vient.

Je m’approche et lui touche le ventre, c’est hyper émouvant de partager ce moment avec eux. Je suis en plein kiff.

Ibrahim : Tu veux pas toucher Zaïr ?

Zaïr : Non merci.

- Aller viens, qu’est-ce qu’il y a ?

Ibrahim : Il est sensible rire.

Zaïr : Même pas !

Ibrahim : C’est bon on a compris que tu veux pas pleurer devant nous rire.

Zaïr : tchip.

Il s’avance vers Fatou et lui touche le ventre, je le regarde et j’ai l’impression qu’il est en plein kiff. Je le comprend c’est vraiment un moment exceptionnel.

Ibrahim : Euh c’est bon mec tu as assez touché non ?

Zaïr : …

- Zaïïïïïïïr holaaaaaaa !

Zaïr : Ouais ?

Ibrahim : Bah t’as l’air de kiffé hein.

Fatou : Bon je pense que c’est bon vous avez assez touché mon ventre, moi je vais dormir maintenant, dit-elle avant de ce lever.

On reste dans le salon à discuter avec Ibrahim, bizarrement le ventre de Fatou à beaucoup intéressé Zaïr et il lui a posé plein de question suite à cela. Le soir arrive, on a dîné chez eux avant de rentrer à la maison. Franchement j’ai bien aimé l’après midi avec eux, c’était sympa.

Nous sommes dans le salon avec Zaïr lorsqu’il reçoit un appel.

- C’est qui ?

Zaïr : Oh Nazim, il va sûrement me parler de Djéné.

- Haut parleur s’il te plaît.

Zaïr : rire Macrelle.

📞 Nazim ⚔️👊🏼

🔊 Haut parleur

Zaïr : Allô ?

Nazim : WESSSSH LE SANG !

Zaïr : Cris pas dans mes oreilles, il y a quoi ?

Nazim : LA VIE DE MA MÈRE JE SUIS TROP CONTENT rire !

Zaïr : Pourquoi !? Ça c’est arrangé alors !?

Nazim : PLUS QU’ARRANGER… attend Zëyhar et là ?

Zaïr : Pourquoi tu veux me dire un truc chaud là ?

Nazim : Ouais mais faut pas qu’elle entende Djéné va lui dire elle-même.

Zaïr : Vas-y dit t’inquiète.

Nazim : JE SUIS ALLER VOIR SES DARONS ET C’EST BON ON VA SE MARIER !

Zaïr : Jure !?? Je suis fière de toi mon reuf !

Je souris en entendant cette superbe nouvelle, donc Nazim et Djéné vont se marier. Whoua je suis trop contente pour eux.

Nazim : Par contre dit pas à Zëyhar hein !

- Rire

Zaïr met sa main sur ma bouche pour me faire taire avant de déclarer :

Zaïr : Ouais t’inquiète, je lui dis pas. Mais comment ça c’est passé en faite ?

Nazim : On a réglé les histoires, on a bien parlé et toi-même tu savais que c’était juste de la fierté. Maintenant on voulait faire les choses très vite, ses parents ils ont donné leur bénédiction.

Zaïr : Vous avez parlé de l’organisation du mariage ?

Nazim : Ouais, on va le faire vite hein. Mais t’inquiète tu sauras tout.

Zaïr : Ouais, mais w’Allah je suis grave content pour toi.

Nazim : Ouais mais le seul problème c’est que nos meufs se connaissent. T’imagines on fait une connerie une elle l’apprend et elle le dit à l’autre.

Zaïr : Ouais c’est grave chiant rire, mais tranquille on va régler ce petit problème.

- Tousse.

Nazim : Bon vas-y je te laisse Zaïr, je dois appeler Djéné.

Zaïr : Ah ouais ça commence déjà à faire passer sa meuf avant moi.

Nazim : Ma futur femme !

Zaïr : rire Vas-y mec.

Nazim : Vas-y.

Il raccroche ensuite.

- OH JEEE SUUUIS TROP CONTEEENTE ! dis-je en me levant. Il faut que je félicite Djéné ! dis-je en prenant mon téléphone.

Zaïr : Non Zëyhar, dit-il en me l’arrachant. T’es pas sensée savoir je te rappel.

- Ah oui ohlala.

Zaïr : Fait la meuf qui sait pas quand elle te le dit hein !

- D’accord rho !

Zaïr s’approche de moi en ricanant avant de me faire un câlin.

- Qu’est-ce qu’il y a ?

Zaïr : Je suis trop content pour mon frère.

- Moi aussi pour Djéné.

Zaïr : C’est la seule de tes potes que j’aime, en même temps c’est la seule avec qui je m’entend bien.

Sonnerie 🔊

- C’est toi ?

Zaïr : Non c’est ton tel, dit-il en le sortant de sa poche. C’est Aya.

📞 Aya 🌹💫

Haut parleur 🔊

Zaïr : Allô ?

Aya : Allô… Zaïr ?

Zaïr : Ça va Aya ?

Aya : Oui Al Hamdoulilah et toi ?

Zaïr : Tranquille.

- Aya tu vas bien ?

Aya : Oui Zëyhar et toi ?

- Oui, ça fait longtemps. Younss et Maïmouna vont bien ?

Zaïr : Ah oui comment elle va ma petite nièce ?

Aya : Très bien Al Hamdoulilah, mais vous lui manquez surtout mama.

- Ah oui elle l’a kiffé.

Zaïr : Attend comment ça elle pense plus à mama qu’à moi ? Passe lui le téléphone qu’on règle ça.

Aya : rire Mais elle parle à peine.

Zaïr : Je vais l’apprendre à parler t’inquiète.

- T’es grave Zaïr.

Aya : Exactement.

Zaïr : Mais je veux juste lui parler c’est tout.

Aya : Tu vas la traumatiser oui !

- Rire J’en est bien peur, bref moi je vais à la douche hein je vous laisse, dis-je en me levant.

Je monte donc à l’étage et laisse donc Zaïr au téléphone avec Aya.

Une fois la douche fini je décide de lire un manuel qui résume mes cours. Je vais bientôt passer l’examen donc il faut que je les relises souvent.

Une heure et demi après Zaïr viens me retrouver dans la chambre et fait son rituel du soir avant de me rejoindre au lit.

Zaïr : Tu fais quoi ?

- Je revois mes cours.

Zaïr : Tient ton téléphone, dit-il en me le tendant.

Je fini mon chapitre puis pose le livre sur la table de chevet avant d’éteindre la lumière.

[…]

Aujourd’hui je suis aller en cours en pensant à une seul chose, le mariage de Djéné. J’ai hâte de la féliciter mais pour cela il faut qu’elle m’en parle…

Justement j’ai attendu ça toute la journée… mais rien.

Djéné : Ah il faut que je te dise quelque chose Zëyhar.

- Oui quoi ? dis-je le sourire aux lèvres.

Djéné : Bah tu vois ma mère elle m’a dit que si j’ai ma licence elle me paye un voyage n’importe où. Je peux t’assurer que je vais me battre pour l’avoir. Rire

- … C’est ça le truc que tu avais à me dire ?

Djéné : Bah oui pourquoi ?

- Pour rien, pour rien… souffle.

Djéné : Qu’est-ce qu’il y a Zëyhar ? J’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui te saoule.

- Non pas du tout… euh je voulais savoir ce que ta discussion avec Nazim a donné ?

Djéné : Ah bah ça c’est réglé…

- Oui et… ?

Djéné : rire Je voulais te le dire au téléphone ce soir parce que je sais pas… enfin j’arrive pas à le dire comme ça, ça me gêne.

- Pourquoi ? Qu’est-ce que tu veux me dire !? Aller crache le morceau s’il te plaît ?

Djéné : Bah on va se marier…

- Jure !?

Djéné : Ouiii !

- Félicitation Djéné ! Je suis trop contente pour vous, dis-je en la prenant dans mes bras.

Djéné : Chut je veux pas que les autres entendes.

- Oui oui t’inquiète, et vous avez prévu une date ?

Djéné : Oui et bien-sûr tu seras une demoiselle d’honneur.

- Oh merci !

Djéné : rire Tu pourras remercier Zaïr aussi… ton homme c’est vraiment un mec bien et je suis désolée de t’avoir caché le fait que je le connaissais.

- Oh mais c’est pas grave, il m’a tout expliqué donc tranquille. Je crois t’es la seule de mes potes qui s’entend bien avec lui rire.

Djéné : Oui je sais avec Azhar et Binta ça colle pas c’est ça ?

- Oui voilà.

Djéné : Il a un bon fond, pour moi elles ne le connaissent pas c’est tout.

- Ça me fait plaisir d’entendre ça.

Djéné : sourire, Bon on rentre ?

- Oui allons y.

Arriver à la maison j’ai parlé longtemps au téléphone avec Djéné, je suis tellement heureuse pour elle.

[…]

Nous sommes autour de la table avec Zaïr entrain de dîner quand ce dernier me demande :

Zaïr : Alors elle te l’a dit ou pas ?

- Bah bien sûr que oui, mais j’ai attendu longtemps avant.

Zaïr : rire Tranquille alors.

- J’ai bien patienté avant qu’elle crache le morceau, je l’ai presque forcé.

Zaïr : rire Toi alors.

- Non mais toi tu as eu de la chance, Nazim te l’a dit à la minute même.

Zaïr : rire Mais normal, on est pote depuis tout petit. Alors que Djéné et toi c’est récent.

- Oui j’avoue.

Zaïr : Je suis content pour eux mais je peux pas m’empêcher de penser à Ahmad. Il a raté mon mariage et il va rater celui de Nazim maintenant.

- … Tu n’y peux rien.

Zaïr : Je sais…

- Avant le mariage… j’ai pleuré dans la chambre parce que mes parents n’étaient pas là et c’est tanti qui m’a consolé. Pendant toute la journée j’étais triste, je pensais à eux mais je souriais quand même parce que ça restait quand même un jour important et je devais profiter.

Zaïr : … Pourquoi tu me l’as pas dis ?

- À quoi cela aurait servit ?

Zaïr : …

- Pense à Ahmad, mais profite quand même.

Zaïr : C’est pas possible ça…

- … si ça l’est. J’ai réussi le jour du mariage et toi aussi en plus !

Zaïr : C’est vrai.

- Nazim aussi va réussir j’espère.

Zaïr : … Changeons de sujet s’il te plaît.

- Comme tu veux.

Zaïr : Il faudra qu’on achète un cadeau au bébé d’Ibrahim.

- Oui mais on ne connaît pas encore le sexe du petit.

Zaïr : Je suis sûr que ça sera un mec.

- On verra ça dans quelques mois.

Zaïr : Ils ont l’air heureux tu trouves pas ?

- Normal ils attendent un enfant.

Zaïr : Oui…

On fini de dîner puis une fois que j’ai fini la vaisselle je monde faire mon rituel du soir avec Zaïr. Après cela nous nous installons au lit.

Je suis entrain de lire pendant que lui est sur son téléphone, quelques minutes plus tard ce dernier me dépose un baiser sur la joue, avant de descendre jusqu’au cou. J’essaye de ne pas y prêter attention et continue de lire, mais ce dernier persiste.

- Qu’est-ce que tu fais Zaïr ?

Zaïr : Bah quoi ?

- Arrête, tu vois bien que je suis occupée.

Zaïr : Aller tu pourras lire ça plus tard, dit-il en s’approchant de moi.

- Non rire Arrête s’il te plaît.

Zaïr : pff, dit-il en me tournant le dos.

- Rire Ne boude pas.

Zaïr : … Zëyhar.

- Oui ?

Zaïr : Tu ne veux pas qu’on essaye… d’avoir un bébé ?

- Hein !?

Zaïr : Bah je sais pas depuis qu’on est aller chez Ibrahim, je fais qu’eux d’y penser. Je veux un enfant Zëyhar.

Je ferme mon livre et le dépose sur la table de chevet avant de lui dire :

- Tu parles sérieusement là Zaïr ?

Zaïr : Bien-sûr, tu es ma femme Zëyhar et je t’aime alors pourquoi pas ?

- Moi aussi je t’aime Zaïr, dis-je en déposant ma main sur la sienne. Mais… c’est trop tôt.

Zaïr : en fronçant les sourcils Comment ça c’est trop tôt ?

- Bah… on est jeune Zaïr, on a le temps et puis j’ai pas fini mes études.

Zaïr : On a le temps oui, mais pourquoi attendre ?

- Mais déjà toi pourquoi tu veux précipiter les choses comme ça ? Ça fait même pas 1 ans qu’on est marié, tu viens de démarrer une nouvelle carrière moi je dois finir mes études et puis c’est tout… on en reparlera dans quelques années.

Zaïr : Genre ?

- Bah dans 4 ans environ je dirai.

Zaïr : 4 ans !? Mais autant même pas le faire ton gamin.

- Pff Tu peux râler comme tu veux mais je ne veux pas qu’un petit empiète sur mes études.

Zaïr : C’est ça, dit plutôt que tu ne veux pas d’enfant avec moi !

- Mais tu raconte vraiment n’importe quoi Zaïr, bien-sûr que je veux des enfants avec toi mais pas maintenant c’est tout.

Zaïr : Mais que ce soit maintenant ou après qu’est-ce que ça change !?

- Je veux pas c’est tout et tu ne peux pas m’y forcer !

Zaïr : Bah w’Allah que je vais même pas attendre 4 ans pour avoir un goss ! dit-il en sortant du lit.

- Tu vas où même !?

Zaïr : Je vais aller me faire un goss, dit-il en enfilant un pantalon et un haut.

- Hein !?

Il se dirige ensuite vers la porte de sortie.

- Je te préviens Zaïr passe cette porte et …

Il s’en va en claquant la porte non mais quel imbéciles. Il a même pas intérêt à aller voir une autre meuf car sinon il va le regretter.

La nuit passe et j’ai du mal à dormir, cela fait 3h que Zaïr est parti sans laisser de nouvelle. Je l’appel mais il ne répond pas, j’avoue que ça m’inquiète et j’ai peur qu’il soit avec une autre… mais le connaissant il est rempli de fierté et va revenir.

Je commence à somnoler lorsque ce dernier arrive, il me rejoint au lit et me prend dans ses bras, mais je le repousse immédiatement.

Zaïr : Zëyhar ?

- Dégage Zaïr !

Zaïr : … W’Allah Zëyhar j’étais pas sérieux tout à l’heure quand j’ai dis que j’allais me faire un goss, je suis aller voir aucune meuf je te jure.

- Bah il y avait intérêt ! Mais ça ne change rien, dégage Zaïr !

Zaïr : Mais pourquoi ? Je suis désolé dit-il en essayant à nouveau de m’entourer de ses bras.

Encore une fois je le repousse, il sent mauvais en plus de mieux en mieux.

- T’as fumé !?

Zaïr : …

- Répond Zaïr !

Zaïr : Tu vas pas commencer à me prendre la tête ! T’es pas ma mère !

- Et toi quand tu m’as pris la tête tout à l’heure, tu t’étais pris pour mon père hein !?

Zaïr : Je me suis emporté ok j’avoue, j’assume et je m’excuse mais c’est bon passons et dormons.

- Je dormirai pas avec toi cette nuit, va dans la chambre d’ami Zaïr !

Zaïr : T’en fais trop la Zëyhar, c’est bon c’est pas…

- J’en fais trop !? rire nerveux Et toi qui pars au milieu de la nuit en me faisant croire que t’es dans les bras d’une autre !? On en parle !?

Zaïr : …

- Un enfant c’est une décision à prendre à deux dans une vie de couple, tu n’as pas à me forcer et honnêtement ça m’a grave dessus la façon dont tu as réagis. Donc si je comprend bien tu voudrais que je laisse tomber les études pour toi !? Mais t’es qu’un gros égoïste !

Zaïr : D’accord j’avoue… t’as raisons. Je m’excuse.

- Tu étais partis où !?

Zaïr : Je trainais avec Nazim…

- Tu trainais ou tu es aller fumer ?

Zaïr : …

- C’est mieux qu’on fasse chambre à part ce soir.

Zaïr : Non c’est mort, et d’ailleurs je bouge pas.

- D’accord dis-je en me levant.

Zaïr : T’es sérieuse !?

- Si t’es pas content va te trouver quelqu’un qui acceptera de dormir avec toi !

Zaïr : …

Honnêtement il m’a vraiment énervé, il s’est comporté comme un gamin et franchement ça me donne même pas envie de faire un enfant avec lui. Je trouve qu’il est allait trop loin, il n’avait pas à s’emporter car c’est une décision qu’on doit prendre a deux.

Voter et commenter s’il vous plaît, je veux vos avis à tous et à toutes !

Merci 😘😘❤️

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