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  Partie 7: 

  

  

  

Après ces mots je n'avais plus du tout envie de lui dire non. De toute façon comme je l'ai dit plus haut je n'avais pas de force pour faire quoi que ce soit. Je me suis donc approchée de lui après avoir retiré le reste de mes vêtements et je me suis assise sur le tabouret. Il a commencé à me laver. C'était un peu étrange, pourtant ce n'est pas la première fois qu'on prend une douche ensemble. Quoi que la je suis là seule à être nue et je suis là seule qu'on lave. J'ai l'impression d'être un bébé,pourtant ce n'est pas juste une douche qu'il donne à sa femme affaiblie, non y avait de la sensualité dans l'air. Bref c'était étrange et bon à la fois. Il m'a même lavé les cheveux. À la fin il est allé chercher une serviette, il a même voulu m'essuyer mais non là ça aurait été trop.

Moi: ça je peux le faire moi même.

Lui: :)...d'accord.

Il me tendit la serviette. Étrange je l'ai vu sourire, ça faisait longtemps. La situation avait sans doute l'air comique. Il est sorti de la salle de bain avant moi, je suis restée à m'essuyer. Quand je suis sortie à mon tour serviette autour du corps, il m'avait posé un pyjama sur le lit mais lui même n'était pas là. Je l'enfilai rapidement et je m'attardais sur mes cheveux parce qu'ils étaient encore mouillés. Il est entré dans la chambre quelques minutes plus tard avec un verre à la main.

Lui: c'est pour le mal de tête. 

Moi: merci.

J'ai vidé le verre d'une trait pour ne pas ressentir le goût et j'ai continué à sécher mes cheveux avec une serviette tandis qu'il alla rendre le verre. Il est revenu dans la chambre avec un sèche-cheveux, vraiment y a des choses que je ne savais pas qui sont dans cette maison.

Moi: ah merci.

J'ai voulu lui prendre l'appareil mais il s'y est opposé.

Lui: laisses-moi faire.

Moi:...ok.

Bein si il y tient... J'ai retiré la serviette que j'avais sur la tête. Il se positionna derrière moi sur le lit et commença le travail. Après avoir séché mes cheveux quelques minutes, il se mit en tête de me faire des tresses.

Moi: sérieux?

Lui: bein je ne m'y connais pas trop mais plus petit il m'arrivait de m'amuser avec les cheveux de Julie.

Moi:…

T'amuser???...

Lui: c'est juste pour que tu dormes tranquillement.

Je n'ai pas protesté. Depuis tout à l'heure je le trouve prévenant alors même que ces derniers temps cette qualité l'avait quitté. Une partie de moi s'en réjouie. Ça fait plaisir d'avoir quelqu'un qui prend soin de toi.

Au final il m'a fait deux grosses couettes et il les a enroulé sur elles mêmes pour qu'on ne puisse pas voir les imperfections...elles étaient d'ailleurs très nombreuses mais c'est l'effort qui compte.

Je me suis allongée sur le lit et il s'est allongé près de moi. Au début je ne voulais pas mais je n'ai pas pu m'empêcher de me jeter dans ses bras. Il ne m'a pas repoussé, j'ai même l'impression qu'il m'attendait. Il m'a serré fort comme pour m'emprisonner dans ses bras, ça m'a donné des frissons. Ça faisait longtemps ça aussi. Maintenant que tout était si silencieux, la seule chose qui me revenait à l'esprit c'était la mort de papa....papa.

**********

**********

Quand j'ouvris les yeux ce matin là, je me retrouvai seule dans le lit, plus d'Edward. À ce moment là je me demandais juste ou il était donc je me levai du lit pour le chercher dans la maison. Après avoir vérifié dans la salle de bain de la chambre et ne pas l'avoir trouvé, je me suis dirigée vers le salon. En pénétrant dans la pièce, j'ai vu qu'Astride était là, assise sur une chaise un peu à l'écart.

Moi: ASTRIDE?

Elle: bonjour.

Moi: depuis quand tu es là?

Elle: euh...

Moi: pourquoi tu es aussi loin? Assois-toi sur un fauteuil.

Elle: euh...oui.

Elle s'est approchée tout doucement. J'avais l'impression qu'elle était gênée. Même pour s'asseoir elle était étrange.

Moi: tu as un problème?

Elle: je suis un peu gênée c'est tout.

Moi: ah toi aussi!...

Bon c'est vrai qu'elle n'est pas habituée.

Moi: sinon tu es là depuis quand?

Elle: euh.. ça doit bien faire 4h.

Moi: 0_0

Elle: je voulais savoir comment tu allais mais tu n'étais pas chez ta mère. Ton mari m'a dit que tu dormais encore et que je pouvais venir te voir ici.

Ah donc il n'est pas ici mais chez maman. Je me suis empressée de vérifier l'heure et il était aux environs de 14h. J'ai donc dormi autant.

Moi: suis-moi en cuisine, on va manger quelque chose j'ai faim.

Elle: mais attends tu vas bien?

Moi: oui ça va mieux qu'hier. :)

Elle: d'accord.

................<<Sophie>>………………

Elle: tu peux ramener ça à la cuisine stp?

Moi: pourquoi?

Elle: comment ça pourquoi? Parce que je te le demande.

Moi:...

Elle: et en plus j'ai dis stp.

Moi:…

Matilde ça c'est encore dans quel problème que tu me mets là?... Je ne l'ai pas vu en venant, j'étais tellement soulagée. Je priais pour que ça reste comme ça jusqu'à la fin. Et maintenant toi! Toi Matilde tu veux créer des opportunités pour que lui et moi nous voyons. En ce moment je la vois trop comme une sorcière quoi!

Elle: y a un problème avec le fait que tu ramènes ça à la cuisine?

Moi: non.

Elle: bein alors?...

Moi: ok je...je vais le faire. Tu as gagné.

Elle: toi tu es étrange depuis un moment.

Moi: pas du tout, c'est juste que c'est chez toi c'est à toi de faire ça.

Elle: mais n'importe quoi, tu es ici comme chez toi et puis j'ai la flemme alors…

Moi: bref!

J'ai pris les assiettes et je suis sortie de la chambre. Dans ma tête je ne pensais qu'à ranger ça et revenir dans la chambre aussi vite que possible espérant ne pas le croiser et heureusement pour moi il n'était pas dans la cuisine quand j'y suis entrée, ça m'a soulagé. J'en ai profité direct pour vider les assiettes de leur contenu et les déposer dans l'évier . Sauf que mon répit fut de courte durée. J'ai sentie un regard intense poser sur moi, franchement fallait pas mettre 10 min à chercher à qui il appartient. J'ai fais comme si je n'avais rien sentie et j'ai continué ce que j'étais entrain de faire. Je vous assure que c'était pas facile, à tout moment j'avais envie de me tourner vers lui et lui dire d'arrêter mais bon j'ai tenu bon. Je sais même pas ce qu'il venait faire ici à la base vu que jusqu'à lors il n'a rien fait. Quand j'ai fini je me suis retournée pour partir, c'est là que j'ai vu qu'il était devant l'entrée de la cuisine. Rooh et ce regard qui ne le quitte pas. Je me suis avancée vers la porte doucement, je ne vous cache pas que j'avais un peu peur et honte à la fois et avec ce regard qui me pèse, à un moment je me suis dis tu es déjà arrivée jusque là, au moins que ça ait servi à quelque chose.

Moi: tu veux bien arrêter de me regarder comme ça? 

Lui:...

Moi: si c'est à cause de ce qui s'est passé la dernière fois, c'est pas la peine. On a tous vu que je suis une pute c'est bon maintenant.

Sans même attendre de réponse j'ai continué mon chemin. Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression de m'enfoncer. 

Il a attrapé mon bras tout à coup et m'a plaqué contre le mur de l'entrée de la cuisine.

Moi: aïe!

Lui: je ne t'ai pas dis que tu pouvais y aller.

Je pense qu'à ce moment là je me suis demandé ce qui se passait sauf que ça a été de courte duré . Il s'est soudainement mis à m'embrasser dans le cou. J'ai été tellement surprise que sur le coup je n'ai rien fait. Je n'ai rien fait non plus quand il a glissé sa main dans mon soutient et en a fait sortir mon sein gauche qu'il se mit à lécher. Malgré moi j'ai commencé à gémir avant de me demander ce que j'étais entrain de faire? En plus ici ou tout le monde pouvait nous voir. Il s'est arrêté un moment.

Lui: on doit finir ce que tu as commencé hier. Rejoinds-moi dans ma chambre plus tard.

Après ça il est sorti de la cuisine me laissant comme ça à moitié habillée et surtout toute chamboulée. Je me suis empressée de remettre mon sein là où il doit être et de sortir de là. Comment j'en suis arrivée là? Et pense-t-il vraiment que je vais le rejoindre plus tard?

Elle: qu'est-ce que tu as?

Moi: Moi? Rien.

Elle: depuis que tu es revenue de la cuisine t'es bizarre, non depuis que tu es arrivée même.

Moi:...

Elle: tu ne m'écoutes pas quand je parle et tu es tout le temps dans tes pensées. Tu as un problème?

Moi: ...

Elle:...

Moi: non tout va bien juste je réfléchis à ce que je vais faire de mes vacances.

Elle: bientôt les résultats du bac, tu viendras nous accompagner pour soutenir Germain et Cécile.

Moi: oui bien sûr.

Ma réponse a été automatique , je ne me suis même pas assurée que son autre frère ne sera pas là. Mais bien sûr qu'il sera là, c'est inévitable. J'ai mal à la tête à force de réfléchir. Je dois lui faire comprendre qu'il ne se passera rien de plus entre lui et moi.

Moi: je rentre.

Elle: ok, attends je t'accompagne à l'entrée.

Moi: non c'est pas la peine, je connais le chemin. Je peux y aller toute seule.

Elle: ok si tu insistes de toute façon je suis fatiguée. 

Moi: fainéante!

Elle: laisses-moi…(rire)…

Moi:…

Elle: Kayden a quoi avec sa musique depuis tout à l'heure?

Moi: sais pas.

C'est vrai que depuis tout à l'heure il fait passer de la musique mais bon c'est pas si fort que ça. Bref... Je lui ai dis une dernière fois au revoir avant de sortir de sa chambre. Je compte d'abord passer par celle de son frère avant de rentrer chez moi. Je dois lui faire comprendre qu'il ne se passera rien de plus entre lui et moi. J'ai cogné un peu avant d'entrer et je suis restée figer devant la porte après l'avoir refermé. Il était visiblement très prêt, bon il n'était pas nu mais torse nu là tranquille sur son lit. En le voyant comme ça j'ai perdu mes mots. Puis quand il a vu que c'était moi, il a eu un de ces sourires avant d'augmenter le volume de sa chaîne Hi-Fi et de s'avancer vers moi. Sérieusement qu'est-ce que j'étais venue dire déjà!?

Jusqu'à ce qu'il arrive devant moi je n'ai rien pu dire, je suis restée bloquée devant sa porte. Tout en me regardant dans les yeux, il ferma la porte derrière moi à clé.

Lui: je vais te rendre la pareille.

Il se baissa au niveau de mon pantalon. Je venais juste dans l'intention de clarifier la situation et là tout d'un coup je suis muette. J'ai comme qui dirait perdu ma langue.

Il ouvre ma braguette et baisse mon pantalon et mon string. Je ne sais pas mais un dernier remord me prit juste avant qu'il ne commence.

Moi: attends je…

C'était trop tard sa langue se faufilait déjà dans tous les recoins de ma vulve passant et repassant et s'introduisant dans mon vagin et titillant mon clitoris. Sérieusement c'était bon! Trop bon même. Je ne me gênais même plus de crier mon plaisir. Maintenant je comprends l'utilité de la musique, en fait ce type c'est un vrai salaud! Et puis c'est ce qu'il voulait dire par rendre la pareille, une fellation pour un cunnilingus. J'adore cette idée! 

À un moment il a soulevé ma jambe droite et la mise par dessus son épaule. La sensation de sa langue sur ma chatte n'en fut que décuplé. C'était tellement bon que ma jambe gauche se mit à trembler. Je sentais que j'allais bientôt "venir". Il s'arrêta juste à ce moment là et retira ma jambe . Sur le moment j'ai trouvé ça cruel, couper le goût de quelqu'un comme ça, ça ne se fait pas. L'instant d'après il me porta jusqu'au lit. Il m'aida à retirer mon Jean et ce qui s'est passé après seul Dieu, lui et moi savons. Je sais juste qu'après ça j'ai plongé dans un profond sommeil, un sommeil réparateur. Quand je me suis réveillée et que je l'ai vu allongé à côté de moi c'est là où j'ai réalisé la connerie que j'avais faite. En plus il faisait déjà nuit, j'ai dormi pendant combien de temps? Ça je ne sais pas mais je devais déguerpir d'ici rapidement. Heureusement on était pas dans une position qui pouvait m'empêcher de filer en douce, chacun était sur son côté du lit. Je suis descendue tout doucement et j'ai rapidement enfilé mes vêtements. Pour sortir de là ce sera plus compliqué, maintenant si je tombe sur Matilde comment lui expliquer ma présence chez elle à cette heure ci alors que j'étais censée être déjà chez moi?... Seigneur je sais que j'ai pêché mais pardon pas cette punition. J'ai ouvert sa porte tout doucement et ai au préalable vérifié si il n'y avait personne dans le couloir avant de sortir , j'ai fais la même chose pour le salon. La télé était éteinte et je n'ai vu personne donc je me suis faufilée.

...: Sophie? Pourquoi tu t'enfuis comme une voleuse?

Merde! J'avais prié pour ne pas croiser Matilde mais je n'avais pas pensé à sa mère. Je me suis tournée vers elle. Elle était assise dans le canapé et comme il fait dos au couloir je ne l'ai pas remarqué.

Moi: bonsoir madame.

Elle: faut arrêter avec tes madames. Je t'ai déjà dis de me tutoyer.

Moi: oui désolée.

Faut pas suivre là j'étais en sueurs! Kieee! Prise en flagrant délit de fuite.

Elle: mais approches, viens me saluer.

Avais-je le choix? Je me suis avancée vite pour lui faire des bises.

Elle: comment ça se fait que c'est à l'heure là que tu rentres?

Moi: euh...en fait je me suis endormie donc j'ai pas vu l'heure passé.

Elle: ah ok. Mais c'est comment tu m'as l'air tendu comme ça?

Moi: je...

Elle ( me coupant la parole): et puis tes cheveux sont tout en désordre.

Elle a fait mine de les arranger. Sincèrement la mère de Matilde elle me fait peur, on dirait qu'elle lit en toi. Je dois vite m'échapper d'ici.

Moi: bon je suis désolée mais je suis déjà en retard, je dois vite rentrer.

Elle: d'accord ma fille, rentres bien.

Moi: merci à la prochaine.

J'ai vite enchaîné ces mots et je suis partie pour ne pas être confrontée à un autre problème. Une fois chez moi j'ai pas arrêté de réfléchir, pourquoi? Pourquoi Sophie tu cherches toujours les problèmes? ...eh Seigneur! 

J'ai pris une douche vite fait et à ma sortie j'ai reçu un message W******p venant de lui.

Lui: pourquoi t'es partie avant que je me réveille on avait pas encore finit.

On répond quoi à ça sérieux? Genre il pense que ça va encore arriver quoi? Tous les jours c'est pas Noël et puis même il parle comme ça parce que c'est pas lui qui a des remords. Et si il le disait à Matilde? Si c'est ça je suis foutue. Je n'ai pas su quoi répondre donc je n'ai rien répondu. Voilà une autre galère ou je me suis mise. Je sors de là comment?

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