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Chapitre 8
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J'ai simulé ma mort avec maman, et ils sont devenus fous ! Chapitre 8
Je n'ai compris la situation qu'après avoir mené ma petite enquête.Élodie Linval, incapable de supporter la trahison de Julien, avait tout balancé en public. Elle clamait haut et fort que leur relation datait d'avant, et que j'avais tout simplement essayé de m'immiscer sans aucune honte.Elle disait m'avoir tolérée à plusieurs reprises, mais que j'avais fini par manipuler Julien pour qu'il l'épouse sans jamais officialiser le mariage, dans le seul but de tromper la famille Linval et gagner leur soutien.Des accusations bourrées d'incohérences… mais le silence de Julien et un simple « like » accidentel de madame Chenot ont suffi à mettre le feu aux poudres.Les internautes, sans chercher à comprendre, m'ont violemment insultée. Même maman et mon oncle ont été pris dans la tourmente.Je suis allée confronter Julien.Il m'a regardée, la mine pleine de culpabilité :« Rosalie… je n'ai pas eu le choix.Mais si tu acceptes de te remettre avec moi et de m'épouser, je dirai toute la vér
J'ai simulé ma mort avec maman, et ils sont devenus fous ! Chapitre 7
Ne nous voyant pas rentrer, mon oncle et ma tante sont arrivés rapidement.Ils regardaient Valentin Goutier et Julien Chenot avec une grande méfiance et n'ont pas mâché leurs mots :« Yvonne et Rosalie n'ont plus rien à voir avec vous.Si vous continuez à vous accrocher comme ça, ne nous reprochez pas d'être violents ! »Le ton était monté. Plusieurs voisins s'étaient rassemblés à leur tour, tous fixaient Valentin et Julien avec hostilité.« Yvonne, si tu as besoin d'aide, tu n'as qu'à demander.On ne laissera personne faire du mal aux gens à Monthermé ici.Certains n'ont décidément honte de rien… Le mieux, ce serait qu'ils quittent cet endroit. »Face à leurs regards protecteurs et solidaires, j'ai senti une chaleur monter dans mon cœur.À Paris, tout le monde disait que maman était vénale et sans vergogne.Mais ici, à Monthermé, tous savaient que maman avait grandi parmi eux. Aucun d'eux ne croyait à ce que racontaient les rumeurs en ligne. Pour eux, le coupable, c'était mon pèr
J'ai simulé ma mort avec maman, et ils sont devenus fous ! Chapitre 6
Ma mère a esquissé un petit rire, comme si ce qu'elle venait d'entendre était d'un ridicule absolu.« Une deuxième chance ?Valentin Goutier, j'ai été avec toi pendant trente ans.La troisième année, on voulait se marier, mais tes parents ont refusé. Ils ont même menacé de se suicider.Tu avais le choix : tout quitter pour partir avec moi, ou me laisser.Mais tu as voulu les deux : tu t'es agenouillé pour me supplier de rester pour l'instant.La cinquième année, j'ai donné naissance à Rosalie. J'ai voulu qu'on officialise, j'étais prête à renoncer à la cérémonie, à renoncer à ce que tu annonces la nouvelle.Mais tu as dit que tes parents étaient malades, qu'il ne fallait pas les bouleverser.Même lorsque ma mère est décédée, tu n'es pas venu la voir une dernière fois. »La dixième année, ton père est mort dans un accident de voiture. Tu disais que tu devais t'occuper de ta mère, et que ce n'était pas le moment pour un mariage.La dix-septième année, ta mère est morte à cause de la mal
J'ai simulé ma mort avec maman, et ils sont devenus fous ! Chapitre 5
Maman a secoué la tête, le regard posé sur l'eau qui s'écoulait sous le pont.« Certaines choses doivent s'écouler comme cette rivière.Quand les parents Goutier ont forcé ton père à se séparer de moi, j'avais l'intention de partir en secret.C'est lui qui s'est agenouillé, m'a suppliée de ne pas le quitter, en me disant qu'il mourrait sans moi.Je l'ai cru. Et plus tard, j'ai compris… que personne ne meurt de chagrin amoureux.Il n'a jamais manqué de quelqu'un pour lui rendre visite, et moi, je n'ai pas besoin de sa charité.À partir d'aujourd'hui, faisons comme si nous avions brûlé dans cet incendie.Mais toi et Julien Chenot… »J'ai serré la main de maman et ai posé ma tête contre son épaule.« L'eau coule vers le bas, et nous, on doit aller de l'avant.Julien et moi, c'est du passé. »À l'origine, notre plan était de partir en cachette grâce à l'aide de monsieur Fabre. Finalement, cet incendie était tombé à pic. Il nous avait grandement facilité les choses.Qu'on pense que nous
J'ai simulé ma mort avec maman, et ils sont devenus fous ! Chapitre 4
Le pays natal de maman se trouvait dans une petite ville ancienne.Pour éviter que mon père ne retrouve notre trace, maman et moi avions pris la route pendant trois jours et deux nuits. Ce n'est qu'au bout de ce long voyage que les paysages familiers ont enfin réapparu devant nous.Dès que maman a reposé le pied sur cette terre où elle avait grandi, ses yeux se sont remplis de larmes.Mon oncle et ma tante, qui nous attendaient depuis longtemps, sont venus à notre rencontre et ont pris nos valises.« Yvonne, Rosalie.Vous êtes rentrées… c'est tout ce qui compte. »Ces simples mots ont suffi à faire fondre maman en larmes. Elle n'a pas pu s'empêcher de serrer ma tante dans ses bras.« C'est moi qui ai eu tort… Toutes ces années, j'avais tort. »« Tu n'avais pas le choix. On ne t'a jamais blâmée. »Mon oncle lui a tapoté doucement le dos, tandis que ma tante tentait de la consoler.Tout le monde pensait que maman avait abandonné sa carrière dans le monde du spectacle par amour pour
J'ai simulé ma mort avec maman, et ils sont devenus fous ! Chapitre 3
J'avais tout préparé. Les billets d'avion pour maman et moi étaient déjà réservés.Mais l'assistant de mon père l'a découvert, et il a directement envoyé des gardes du corps pour nous surveiller jour et nuit.Même le jour de son mariage, il voulait nous forcer, maman et moi, à y assister.Le jour de la cérémonie, tout le monde a été surpris de nous voir arriver.« C'est le mariage de monsieur Goutier aujourd'hui, et elles osent encore venir, ces deux-là ? »« Ah bon ? Elles n'ont aucune honte, voilà tout. »« Une actrice de bas étage qui croit pouvoir grimper les échelons… »« Et sa fille, pas plus digne, a cru pouvoir épouser un héritier des Chenot. Résultat ? Juste un jouet qu'on jette. »« T'as vu ? Le fils Chenot se marie aujourd'hui aussi, paraît-il. »« Eh oui. La demoiselle Linval, elle au moins, vient d'un bon milieu. Pas comme l'autre. »Les murmures méprisants et les regards déplacés pleuvaient sur nous.J'ai jeté un regard inquiet à maman, mais elle m'a serré doucement
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