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Chapitre 5

Charley a quitté la loge. Louis Charon, le chef du dortoir et Natalie l’ont suivi.

« Pourquoi quittes-tu ? J’aime bien ton cadeau ! » a dit Natalie d’un ton pressé.

Louis a dit : « Charley, après le repas au moins, ce ne sera pas une fête parfaite sans toi ! »

Il a forcé un sourire, « Amusez-vous bien ! C’est vrai que j’ai quelque chose à faire. Croyez-moi, le sac n’est pas fake. »

Son ton était hésitant, il n’était pas sûr qu’ils le croiraient.

Même si ses mais se sont efforcés de le persuader de rester, il s’en est allé.

« Le pauvre malheureux est parti ? » a ricané Didier quand ils sont rentrés dans la loge.

Louis : « Didier, ce n’est pas drôle du tout de se moquer d’un camarade. Tu l’as fait assez souffert. »

« Il le mérite ! Regarde le faux sac, quel cadeau humiliant ! »

Julia secouait la tête avec un sourire amer sur le visage.

Après avoir quitté la loge, il flânait dans la rue.

Quand il était pauvre, il avait un désir ardent pour l’argent. Maintenant qu’il était riche, il semblait qu’il n’ait pas éprouvé de sentiments spéciaux. Il a offert à son amie un cadeau de trois cent soixante mille euros seulement pour être méprisé devant tout le monde.

En y pensant, il avait faim. Il songeait à aller manger quand son portable a sonné. C’était sa sœur.

« Allô. »

« Charley, es-tu disponible maintenant ? »

« Oui. »

« J’ai besoin d’un petit service. »

« Quel service. »

« Je vais te raconter. Quand je suis revenue pour te voir il y a quatre ans, j’ai investi sur un projet et a développé la rue commerçante de Savoy. On doit signer un contrat avec un commerçant local. Étant donné de je suis à l’étranger, j’ai besoin que tu y déposes ta signature pour moi. »

Elle a enchaîné : « J’ai ajouté ton nom sur le contrat d’investissement, du coup ta signature est également valide. »

« Allô ? Tu m’entends ? »

Bien sûr qu’il l’a entendue, parce qu’il était stupéfait.

La rue commerçante de Savoy était la rue la plus populaire et la plus fréquentée de Savoy. L’endroit le plus luxueux et le plus fréquenté par des riches de la ville de cette rue était les sources thermales sous le pied d’une montagne : Castellamare.

« C’est vrai ? La rue commerçante est notre propriété ? »

« Tu n’as pas pris mes mots au sérieux après tout ? C’est moi qui ai développé cette rue, j’y ai ajouté ton nom, du coup tu en es aussi le propriétaire. »

Elle a enchaîné : « Tu vas chercher Pascal Girard, le directeur de Castellamare. On a tout arrangé dans les vidéoconférences, il nous manque seulement ta signature sur le contrat. »

« Je… »

« Bon, je suis un peu occupée, je te laisse. »

Il restait immobile de stupeur pendant longtemps en tenant son portable. »

Quand il a repris ses esprits, il est allé à l’endroit indiqué par sa sœur en taxi.

C’est un endroit qui regroupait des sources thermales, des restaurants, un hôtel et des activités de divertissement. Il n’avait jamais pensé qu’il mettrait pieds dans Castellamar un jour ! Il a ouvert la porte grandiose après avoir respiré à fond.

« Bonjour monsieur, avez-vous des réservations ? »

Une fois qu’il s’y est introduit, plusieurs serveuses jolies l’ont bloqué.

Les employées s’occupaient de l’accueil des clients à la porte, elles se sont habituées à accueillir des riches et des personnes puissantes. En le voyant entrer, elles ne se sont point efforcées à cacher leur mépris envers lui.

« Non, je cherche quelqu’un ici. » a-t-il répondu.

Il a regardé les serveuses devant lui. C’était raisonnable que les riches y soient fréquents, même les serveuses étaient à couper le souffle. Elles étaient jeunes, élégantes et très en forme, comme des mannequins.

« Vous cherchez qui ? » Les serveuses ont froncé les sourcils, une d’elles a demandé d’un ton froid.

« Je cherche le directeur général, Pascal Girard. »

Il s’est aperçu leur mépris, mais il a continué la conversation avec un visage calme et poli.

Les serveuses se sont regardées. Un garçon d’un habit dégradé avait quelque chose à faire avec le directeur général ?

Elles ont fait la conclusion qu’il est venu pour découvrir seulement par curiosité. Tout le monde n’avait pas les moyens de se divertir ici. Il ne serait pas le premier à vouloir seulement y jeter un coup d’œil.

Ce ne sera pas possible que ce type pauvre atteigne son but !

Étant des étudiantes bien éduquées, elles ont masqué leurs mépris. Une serveuse lui a répondu d’un ton poli : « Monsieur, vous avez besoin de prendre un rendez-vous pour rencontrer M. Girard. Et donc, je vous demande de partir. »

Il a compris, elles l’ont pris pour un touriste curieux. Il songeait à appeler sa sœur pour qu’elle informe Pascal de son arrivée quand une voix orgueilleuse s’est levée :

« Julia ? Qu’est-ce que vous faites là ? Vous avez laissé entrer un vagabond ? »

C’était un jeune homme vêtu de vêtements imprimés de logos de marques de luxe, une femme vêtue d’une robe courte sexy tenait son bras.

La femme a dit : « Stéphane, n’as-tu pas dit que c’est l’endroit qui avait le plus de classe de la ville ? Pourquoi elles ont laissé entrer un garçon en guenilles ? »

Il y avait des gens qui se contentaient de s’amuser à se moquer des autres.

Julia a présenté ses excuses à Stéphane : « Je suis désolé M. Lagarde, je vais m’en occuper. »

Stéphane a ri, « Très bien. Castellamare est un emblème de la ville. Mes amis viendront bientôt ici, je ne veux pas qu’ils soient déçus. En plus, mon père est une connaissance de votre directeur général, M. Girard. »

En entendant le nom de leur directeur, l’expression de Julia est devenue encore plus respectueuse.

La femme à côté de lui le regardait d’un air d’admiration, elle était très satisfaite qu’elle soit avec un homme aussi puissant.

Les serveuses à côté de Julia lui ont fait un clin d’œil, elles voulaient gagner l’attention de ce jeune homme riche.

Elle a répondu en hochant la tête : « Oui, M. Lagarde. »

Puis elle regardait Charley d’un air sérieux, « Monsieur, veuillez partir. »

« D’accord, je vais passer un appel. »

Il est sorti en cherchant son portable dans la poche.

« Le pauvre connard. » a dit Stéphane avec un rire froid sur le visage.

« Je suis désolée, M. Lagarde. Il arrive quelques fois que des personnes curieuses veulent découvrir l’endroit le plus luxueux de la ville. » Elle a expliqué en riant.

Il a hoché la tête, « Ça va. Mes amis arriveront bientôt, pourquoi pas prendre quelques verres avec nous ? »

« Merci pour l’invitation, M. Lagarde, mais je ne suis pas sûre que je serai disponible. » Elle a répondu avec un sourire timide.

Ayant le regard braqué sur le corps de Julia, il a dit en hochant la tête, puis il est allé auprès de l’accueil de l’hôtel pour réserver une chambre.

Les autres serveuses la regardaient d’un air envieux, « Julia, connais-tu M. Lagarde ? »

Elle a répondu d’un air rassurant : « Bien sûr, sinon à quoi bon de travailler comme une serveuse après les études supérieures ? C’est pour faire la connaissance avec les riches comme lui que nous travaillons ici. »

« Avez-vous vu la femme à ses côtés ? Elle est une influenceuse. La famille Lagarde possède une entreprise immobilière valant plus de deux milliards d’euros ! »

« Oh là là ! Cela explique le fait que son père est une connaissance de M. Girard, sa famille est très riche ! »

Les serveuses regardaient toutes la vue de dos de Stéphane d’un air désiré.

« En parlant de M. Girard, il est en réunion avec les présidents de différents domaines des affaires. Le garçon est venu pour le voir, que c’est marrant ! » a dit Julia d’un air méprisable.

Elle voulait aller auprès de Stéphane pour parler avec lui lorsqu’elle a vu revenir Charley.

« Pourquoi êtes-vous revenu ? » a demandé Julia d’air figé.

Les regards des serveuses étaient aussi sur lui.

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