Chapitre 5

  -assez parlé, maintenant approche. 

  Elle baissa la tête et se mordit la lèvre. Il n'était pas très loin d'elle et elle aurait aimé que ce soit lui qui s'approche car le feu qu'elle ressentait dans son bas-ventre n'était pas encore complètement éteint et elle avait peur de ne pas pouvoir marquer un pas et pire encore elle n'avait plus que ses sous-vêtements sur elle. son pari avant toute chose. Comme si elle allait tout droit vers l'enfer, elle avança tout doucement et lorsqu'elle s'y attendait le moins, il lui prit le bras et la ramena à son torse si violemment qu'on hoquet de surprise s'échappa de ses lèvres. 

  -je n'aime pas patienter alors quand je te demande d'approcher tu fais vite. 

  Elle hocha la tête toute brulante car son corps contre celui de cet homme provoquait une sensation de brulure dans tout son corps. Ça devenait même presqu'impossible de supporter. Damon dégrafa son soutif et fit glisser les bretelles le long de son bras puis le laissa tomber sur le sol rejoignant ainsi sa robe. Sa poitrine était généreuse qu'il ne voulait qu'une seule chose, prendre le bouts de ses seins entre ses lèvres mais il aimait faire les choses par étape donc cela devait attendre.

  Il pressa son corps contre le sien tout en parcourant son dos de ses doigts. Il la sentait moite et cela lui faisait plaisir car sa torture avait l'air de bien marcher mais ce n'était pas encore le moment pour elle de perdre ses moyens, la soirée s'avérait être longue. Il se détache d'elle et s'agenouilla devant elle. de ses doigts, il caressa son entre-jambe sans oublier de frôler ce tissu qui recouvrait sa nudité. Sa petite culotte était déjà toute mouillée ce qui le fit sourire. Il n'avait pas pour habitude de se donner autant de mal avec les coups d'un soir car mouillée ou pas, il faisait tout simplement ce qu'il avait faire et on ne le revoyait plus le matin. 

  Il déplaça sa petite culotte sur le coté et de ses doigts professionnels, il masse son petit bourgeon. Il la sentit serrer les jambes et n'étant pas du même avis avec elle, il les écarta et continue sa torture. Elle avait encore essayé de résister et pour lui prouver qu'il était impossible de le résister, il glissa un doigt en elle ce qui la fit gémir fortement. Il glissa le deuxième doigt et cette dernière attrapa son bras pour qu'il mette fin à cette torture. Il se releva et essaya de capter son regard, il savait qu'elle ne le voyait pas bien mais il était tellement habitué à ce genre d'éclairage qu'il n'avait aucun souci de déterminer ce qu'elle ressentait ou non. 

  Il prend un de ses seins dans sa main et l'autre dans sa bouche. Elle était tellement délicieuse que tout ce qu'il voulait à ce moment était de se perdre en elle mais ce n'était pas la peine de bruler les étapes. La jeune fille s'accrocha à sa nue et colla complètement son corps contre le sien, sûrement dû à l'excitation qui faisait bruler sa part intime. 

  -tu vas finir par m'arracher la tête si tu ne lâches pas ma nue. 

  -et vous allez finir par me rendre folle si vous ne cessez pas cette torture tout de suite, avait-elle répliqué d'une voix haletante. 

  -dis-moi que tu n'aimes pas et j'arrête tout de suite. 

  Etait-elle voix capable d'affirmer de vive qu'elle n'aimait pas du tout ce que cet homme lui faisait ? non ça allait être le plus gros mensonge de sa vie et il allait sûrement la renvoyer alors qu'elle avait les cuisses en feu. Si elle sortait de cette pièce sans que son désir ne soit assouvi, elle était très certaine qu'elle se donnerait au premier homme qui se présenterait devant elle juste pour faire taire cette excitation. 

  -je prends ton silence pour un oui alors prépare toi à vivre la plus belle soirée ma belle.

  Elle n'en doutait pas une seule seconde que ça allait être sa plus belle soirée de sexe. Essayant encore de reprendre sa respiration, elle sentit son doigt glisser à nouveau en elle , elle rejeta sa tête en arrière et abandonna son corps entre les bras de cet homme car il faisait tout pour la maintenir debout et à cette allure, elle se demandait à quoi servait le lit qui s'y trouvait. Il allait plus fort en elle et elle sentait une myriade de sensations assaillir son corps, c'était tellement bon qu'elle bavait sans le savoir. Elle se sentait aller, elle se perdait et elle avait l'impression qu'elle passerait d'un monde à un autre très bientôt, l'ascension était brusque et elle pensait être sur le point d'exploser lorsque subitement, il retira ses doigts d'elle. un cri de plainte s'échappa de ses lèvres et elle le regarda avec colère. elle voulait bien voir à quoi manifestait son visage pour voir le genre de psychopathe dont il était. Son arrêt brusque n'avait rien changé quant à son excitation car son corps était toujours secoué de spasmes et elle faisait assez pour se retenir. Elle pensait bien qu'elle tomberait sur lui d'un moment à l'autre s'il ne faisait rien pour mettre fin à sa torture. Au lieu qu'il continue, il se sépare d'elle et alla remplir leurs deux verres. Il vint lui tendre le sien qu'elle prit mais ce n'était pas de ça dont elle avait besoin. 

  -je peux savoir pourquoi diable tu fais ça ? 

  -faire quoi ma belle ? lui exigea-t-il d'un air innocent. 

  -oh mais ne vous foutez pas de moi. J'ai assez honte d'être devant vous toute nue et en plus de cela vous ne cessez de me provoquer pour ensuite me laisser sur ma faim. J'imagine que ça vous fait rire. 

  -non ça ne me fait pas rire mais je te rends un service ma belle. Même si tu as déjà connu un ou des hommes dans ta vie, à mes yeux tu n'es qu'une pucelle qui découvre tout ça pour une première fois car sans vouloir te vexer, toutes ces sensations sont nouvelles pour toi et selon moi, ça sera ta première fois cette nuit alors je prends tout mon temps pour faire voyager ton corps dans le monde du plaisir car c'est notre première et dernière nuit et mon mais n'est pas de te rendre service mais plutôt de graver cette nuit à jamais dans ton esprits, à jamais et tu te souviendras de moi et pour toujours. 

  -devrais-je comprendre que je suis l'une de vos victimes ? 

  -ma seule victime, allé bois une gorgée car la nuit doit commencer maintenant. 

  Sous le fait qu'il précisait que la nuit n'avait pas encore commencé, elle imaginait déjà tout ce que cet inconnu avec qui elle était noyé dans le pénombre allait lui faire. Elle mais son verre d'une seule gorgée et lorsque le liquide brulant passait encore sa gorge, il récupéra le verre de sa main et le posa sur la table basse puis captura ses lèvres si durement comme s'il voulait la punir mais c'était tout aussi excitant qu'elle aimait bien.