LOGINPoint de Vue : Elara Moretti
La lumière froide de la salle de bain renvoyait l'éclat des deux lignes rouges sur le petit bâtonnet de plastique. Deux lignes. Deux vies. Deux menaces potentielles pour l'empire que nous venions à peine de stabiliser.J'avais immédiatement caché le test, puis effacé toutes traces de ma présence. Damian dormait toujours, son visage détendu pour la première fois depuis des mois, sa main reposant à l'endroit exact où j'avais senti la vie en moi. Je ne pouvais pas lui révéler ça maintenant. Pas avant d'avoir analysé le risque.Monologue Intérieur : Le Calcul du Risque :Mon rôle n'était pas celui d'une mère en attente d'une vie normale. J'étais la Reine-Régente de la Famille Vannucci, celle qui avait démasqué les traîtres et rétabli l'ordre. La grossesse était le talon d'Achille parfait. Si cette nouvelle se répandait avant la consolidation finale de l'autorité de Damian, elle serait vue non pas comme une bénédiction, mais comme une vulnPoint de Vue : Elara MorettiDepuis l'annonce publique, la villa Vannucci avait cessé d'être une résidence pour devenir une forteresse militarisée. Le silence n'était plus paisible ; il était professionnel. Chaque bruit était analysé, chaque ombre, une menace potentielle. L'héritier était le bien le plus précieux de l'empire, et je devins, de fait, la cible la plus fragile et la mieux gardée.L'Analyse de Vincenzo (Le Protocole Alpha) :Vincenzo, dont la loyauté était désormais sans bornes, avait réagi avec une ferveur presque fanatique. Il avait soumis à Damian un nouveau "Protocole Alpha" pour ma sécurité, et Damian avait insisté pour que je donne mon aval.J'ai trouvé Vincenzo dans la salle de surveillance, entouré d'écrans. Il m'a fait un salut militaire, et non plus l'inclinaison respectueuse due à une Signora.« Signora Capo, le Protocole Alpha est en place, » a-t-il déclaré. « À partir d'aujourd'hui, vous ne vous déplacez jamais seule. Jamais. »
Point de Vue : Elara MorettiLa grande salle de bal de la villa Vannucci scintillait. Ce n'était pas un dîner de célébration, mais une déclaration de souveraineté. Damian avait convoqué l'ensemble des Capos mineurs et des représentants des Familles alliées pour un événement qu'il avait qualifié de "Réaffirmation de la Paix".La tension était palpable. Les Capos s'attendaient à un discours sur les mesures de sécurité prises contre la trahison de Pietro et Silvio, et sur la menace des Russo. Ils ne s'attendaient pas à une révolution.L'Arrivée de la Régente :J'ai fait mon entrée au bras de Damian. Il était impeccable dans un costume de soie sombre, mais c'était moi qui portais le véritable poids. J'avais choisi une robe rouge écarlate, une couleur qui symbolisait à la fois le sang versé et la renaissance. La bague de Capo au saphir noir captait toute la lumière.Nous avons traversé la salle. Les Capos s'inclinaient. Leurs yeux scrutaient chacun de mes mouvem
Point de Vue : Elara MorettiJ'avais passé la journée à étudier les registres de Pietro, non pas pour l'interroger, mais pour le démonter. Le lendemain, j'étais prête. La nausée matinale était passée, remplacée par une détermination glaciale.J'ai fait venir Pietro dans la salle d'interrogatoire, un bureau sans fenêtres, sans aucun homme de main, juste nous deux et une table en acier. Il était pâle, les yeux cernés, son costume froissé. L'ancien financier déchu n'était plus qu'un homme.L'Interrogatoire de Pietro (Neutralisation Financière) :« Je ne suis pas là pour te juger, Pietro. Je suis là pour te sauver. Enfin, tes fonds, » ai-je commencé, posant un simple carnet sur la table.Il a reniflé. « Tu ne me feras pas peur, Signora. Je mourrai avec mes secrets. »« Tes secrets sont les maux de tête de la Famille. Mais j'ai déjà tout décodé. La seule chose que je ne parviens pas à transférer, ce sont les fonds liés au compte de l'assurance-vie de Matteo,
Point de Vue : Elara MorettiLa lumière froide de la salle de bain renvoyait l'éclat des deux lignes rouges sur le petit bâtonnet de plastique. Deux lignes. Deux vies. Deux menaces potentielles pour l'empire que nous venions à peine de stabiliser.J'avais immédiatement caché le test, puis effacé toutes traces de ma présence. Damian dormait toujours, son visage détendu pour la première fois depuis des mois, sa main reposant à l'endroit exact où j'avais senti la vie en moi. Je ne pouvais pas lui révéler ça maintenant. Pas avant d'avoir analysé le risque.Monologue Intérieur : Le Calcul du Risque :Mon rôle n'était pas celui d'une mère en attente d'une vie normale. J'étais la Reine-Régente de la Famille Vannucci, celle qui avait démasqué les traîtres et rétabli l'ordre. La grossesse était le talon d'Achille parfait. Si cette nouvelle se répandait avant la consolidation finale de l'autorité de Damian, elle serait vue non pas comme une bénédiction, mais comme une vuln
Point de Vue : Elara Moretti Le retour à la villa n'avait pas été une fête, mais un acte de domination calme. Les traîtres étaient en détention en attente d'un jugement définitif, l'empire était sécurisé, et le silence était enfin tombé, un silence qui n'était pas l'absence de bruit, mais l'absence de peur. La première nuit dans leur chambre majestueuse, nettoyée des souvenirs des ombres passées, fut étrangement simple. Damian, toujours sous le coup de la fatigue de sa convalescence, était tombé dans un sommeil profond et sans rêve. Je m'étais endormie contre lui, ma main posée sur sa poitrine où la cicatrice était désormais recouverte. Il n'y avait plus de Beretta sur la table de nuit, mais la bague de Capo à mon doigt, un saphir noir d'une lourdeur symbolique. Au matin, la réalité du nouveau partenariat s'est installée. La Nouvelle Routine et le Partage du Pouvoir : Le bureau de Damian n'était plus seulement le sien. Deux bur
Point de Vue : Elara Moretti L'heure de l'échange de prisonniers simulé approchait. La tension à la ferme était un fil invisible prêt à se rompre. Vincenzo avait discrètement quitté les lieux avec le faux convoi, sur la "route de la colline" choisie par Silvio. La ferme était plongée dans un silence de mort, ne laissant que Damian, moi, et les deux traîtres. Je me suis assise dans le fauteuil du bureau de la ferme, près du grand coffre-fort où les documents financiers devaient être "préparés" pour le transfert. J'avais mon Beretta dissimulé sous ma veste, le contact froid du métal était mon seul réconfort. Pietro est entré, son visage était un masque d'inquiétude professionnelle. Il portait une mallette d'ordinateur. « Signora Reggente, je suis inquiet. La route de la colline est trop isolée. Et ce transfert de fonds... » « Ne t'inquiète pas, Pietro. C'est l'ordre du Capo, » ai-je dit, avec un sourire las. « Aide-moi à finalise







