Point de Vue : Elara Moretti L’odeur du tabac vieilli et du cuir fin attaquait mes poumons dès que j'ai franchi les doubles portes en acajou. Le "repaire" de la famille Vannucci n'était pas un sous-sol crasseux, mais un penthouse qui dominait la ville, luxueux comme une galerie d’art, froid comme un caveau. J'étais Elara Moretti, 22 ans, étudiante en art, et mon seul crime était d'être la fille d'un homme faible. Mon père, Aldo, était assis sur un fauteuil trop grand, les mains tremblantes. Il avait l’air d’un enfant pris en faute. En face de lui, derrière un bureau sculpté, le Capo Domenico Vannucci, un homme d'âge mûr aux yeux cernés, sifflait sa rage. « Une dette de jeu, Moretti ? » cracha Domenico, sa voix aussi tranchante que le verre brisé. « Vous avez mis votre casino en garantie. Il est à moi, maintenant. Et la dette... elle reste. » Mon cœur s'est serré. La dette. Des millions que mon père ne pourrait jamais rembourser. « S'il vous plaît, Monsieur Vannucci, » ai-je impl
Last Updated : 2025-11-07 Read more