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Chapitre 25 : Renvoi suspendu
Last Updated:
2025-09-11 18:40:44
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L'amante invisible du PDG Chapitre 31 : L'appel du vide
La pluie battait contre les vitres de la tour Reyford comme une main obstinée refusant de s’arrêter. Elle roulait en filets tremblants le long des carreaux, traçant des lignes mouvantes que les lumières de la ville déformaient en éclats incandescents. L’orage grondait au loin, lourd, presque animal, et chaque grondement semblait résonner dans le corps d’Alec comme un écho de ses propres tempêtes intérieures.Assis dans son bureau désert, le PDG fixait le téléphone interne. Sa main, posée à quelques centimètres du combiné, vibrait d’une impatience qu’il refusait d’admettre. Le silence pesait comme un fardeau. Pas le silence rassurant de la nuit, mais un gouffre, un vide. Depuis des semaines, il s’était habitué à combler ce vide par une respiration, par une voix qu’il n’avait jamais vue.Il inspira, crispant ses doigts contre l’accoudoir de son fauteuil. « Je deviens fou », songea-t-il.Et pourtant, quand il saisit enfin le combiné, le geste fut si fluide qu’on aurait dit un réflexe vi
L'amante invisible du PDG Chapitre 30 : Frisson du danger
La matinée s’annonçait ordinaire, mais Alec le savait déjà : plus rien ne l’était. Depuis des jours, chaque geste de la routine semblait infiltré par un écho venu de la nuit. Une voix. Un parfum. Un détail qui refusait de mourir avec l’aube.La salle de réunion s’était vidée depuis peu. Il restait encore des traces de café froid, des dossiers entrouverts, et cette sensation de silence forcé qu’il haïssait. Il enleva sa veste, se leva, fit quelques pas vers la baie vitrée.De là, il voyait l’atrium. Des silhouettes passaient en bas : employés pressés, costumes gris, jupes droites, talons qui claquent. L’anonymat incarné. Mais son regard, comme aimanté, cherchait toujours un détail. Une démarche, une nuance, une ombre.Et soudain, il crut la voir.De dos, une femme avançait avec un chariot d’archives. Cheveux relevés en chignon simple, chemisier pâle, jupe sobre. Rien d’extraordinaire. Rien… sauf que son pas avait ce rythme qu’il connaissait. Une légèreté tendue, comme si chaque foulée
L'amante invisible du PDG Chapitre 29 : L'odeur du mensonge
La réunion s’éternisait, et la table de verre renvoyait un éclat clinique aux visages fatigués. Des graphiques passaient sur l’écran à un rythme de métronome, stylos qui cliquettent, gorges discrètement raclées, dossiers qui frottent. Tout semblait calibré, huilé, sans accrocs — à une chose près : dans la tête d’Alec, un bruit sourd, tenace, brouillait le tempo.Ce n’était pas le chiffre qui clochait, ni la courbe qui déviait. C’était autre chose. Une présence. Ou plutôt, la trace d’une présence : une voix qui avait hanté sa nuit, et maintenant… une odeur.Quand l’assistante de salle poussa la porte pour déposer un dernier dossier à son coude, un souffle de parfum passa, très léger : c’était à peine un voile, un mélange de propre, de fleur blanche non nommée et de savon simple, presque trop simple pour ce bâtiment habitué aux effluves chers. Subtile, mais précise. Comme un fil invisible qui lui effleura la mémoire.Il se raidit. Le parfum flotta deux secondes, puis se fondit dans l’
L'amante invisible du PDG Chapitre 28 : Test de confiance
La nuit s’était installée sur la tour Reyford, englobant les vitres comme une mer obscure. Les lumières de la ville palpitaient en contrebas, mais là-haut, tout semblait suspendu. Alec se tenait immobile, adossé à son bureau, le combiné du téléphone interne pressé contre son oreille.— « Ce soir… je veux vous demander quelque chose. »Sa voix était basse, volontairement maîtrisée, mais elle portait cette vibration contenue qu’elle avait appris à reconnaître. Celle d’un homme qui cherche à franchir une limite qu’il n’a pas encore osé nommer.Mila inspira doucement, ses doigts crispés sur le combiné dans la salle de reprographie. Elle savait déjà que cette nuit ne ressemblerait pas aux autres.— « Je vous écoute. »Un silence suivit, long, presque insupportable. Elle crut entendre le froissement de sa chemise, un pas discret sur le tapis. Puis :— « Venez. Entrez dans mon bureau. »Mila sentit son cœur s’arrêter.— « Quoi ? » Sa voix était plus aiguë qu’elle ne l’aurait voulu.— « Pas p
L'amante invisible du PDG Chapitre 27 : Obsession ou fiction
La nuit s’infiltrait doucement par les parois vitrées de la tour Reyford. Alec avait passé la journée en réunion, en confrontations glacées, en signatures de contrats où il avait distribué son masque d’acier. Pourtant, chaque seconde, il avait senti autre chose vibrer sous sa peau : un murmure, une résonance.La voix.Il s’était surpris à ne plus écouter un exposé, à laisser son esprit dériver. Dans sa mémoire, une intonation revenait, un rire étouffé, une phrase énigmatique. Comme si, derrière chaque mot du monde diurne, une voix nocturne l’accompagnait, plus vraie que tout le reste.Assis dans son bureau, il laissait ses yeux se perdre dans le vide, les doigts jouant machinalement avec le papier froissé du message codé qu’il avait conservé. Ce mot anonyme, simple griffonnage, était devenu son talisman. À chaque fois qu’il le touchait, il avait l’impression de la retrouver.« La nuit garde ce que le jour oublie. »Cette phrase revenait en boucle.Un écho. Une condamnation douce.Le j
L'amante invisible du PDG Chapitre 26 : Message codé
La tour Reyford s’était vidée depuis longtemps. Les ascenseurs, silencieux, attendaient comme des sentinelles immobiles. Mila errait dans les couloirs, un dossier pressé contre sa poitrine comme un alibi. Mais ce n’était pas un rapport qu’elle portait vraiment. C’était un mot. Un simple morceau de papier plié en deux, griffonné à la hâte, qu’elle hésitait encore à déposer.Ses doigts tremblaient autour de la feuille. Les mots qu’elle avait écrits lui semblaient à la fois puérils et dangereux. Une phrase à double sens, une phrase qui pouvait être lue par n’importe qui, mais qui, pour lui, résonnerait autrement."La nuit garde ce que le jour oublie."Rien d’autre. Pas de signature. Pas de repère. Mais pour elle, c’était déjà un aveu, presque une mise en péril.Mila s’arrêta devant la salle de reprographie. Son cœur battait fort, trop fort. Le téléphone interne, posé sur le coin du meuble, paraissait briller dans la pénombre comme une invitation. Elle aurait pu composer son numéro, enten
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