Catarina
Je suis avec ma fille. On profite de notre soirée patio. Mais l'étau se resserre de plus en plus et j'ai l'impression de lui cacher une très lourde vérité.
Je me décide à lui annoncer cette partie obscure de ma vie.
Moi :...Je….j'ai eu une fille par le passé….
Yolanda : Quoi?
Mon cœur se met à battre. J'ai envie de faire demi-tour. De lui dire que c'est une blague. Mais il est trop tard. Je n'ai pas d'autre choix que de terminer ce que j'ai commenté.
Moi : je suis désolée, ch
PabloLa joie qui environne mon cœur entier, je ne pouvais le décrire à cet instant.Je me suis mis à sauter, à crier dans le restaurant. Félix n'y comprenait rien. Il s'est même fâché, disant qu'il me parlait d'un sujet sérieux et que tout ce que moi je trouvais à en faire c'est d'en rigoler.J'ai commandé une tournée pour tous ceux qui étaient dans le restaurant.Félix était de plus en plus perdu.S'il seulement il savait comment je me suis battu contre mes sentiments depuis tous ces mois. Et aujourd'hui j'apprends que Patricia n'est pas ma sœur? Il y a de q
PatriciaJ'ai du mal à comprendre ce que j'entends. Je me mince pour savoir si je ne suis pas en train de rêver.Ce ne serait pas la première fois que j'imaginerais cette situation. Je me suis fait ce film plusieurs fois.Moi : Pablo, tu …Pablo : Je comprendrai parfaitement si tu ne partages pas mes senti….Je ne sais d'où le courage m'est venu mais je me suis jeté sur lui pour l'embrasser. Un baiser long et langoureux. Un baiser doux et paisible. Un baiser qui signifie la rencontre de deux âmes qui avaient soif et hâte de se fusionner.
AdrianaLes pieds posés sur le tapis de mon psychologue, je tremble.Moi : MON FILS, MON FILS ! Ruan, je dois retrouver mon fils, s'il te plaît. La culpabilité et le vide me rongent.Il essaye de me calmer et de m'apaiser.Ruan : calme-toi, Adriana. C'est une barrière psychologique que tu t'es dressée. Nous avons nos propres mécanismes de défense. Toi, tu as préféré ranger cette douleur dans les plus profondes abysses qui soient. Tu as voulu effacer cette partie là de ta vie mais c'est impossible. Nous devons faire face aux problèmes et non les fuir.J'acqui
Marita-Madame, tout va bien!?Moi : Euh, Oui-Oui !Je me retourne et je tombe sur un jeune homme de la trentaine. Sûrement un invité.Carmelia (criant) : Oui,oui. Je le veux mon chéri.Les larmes coulent sur ses joues. Anthony lui glisse la magnifique bague au doigt. Et elle se jette à son cou.Une musique stridente s'élève dans la salle. Et comme si ça ne suffisait pas, une très belle voiture hors de prix est conduite dans la salle.Je peux voir Carmelia s'extasier
AdrianaLes sentiments sur leurs visages sont multiples.Patricia : Maman, c'est une blague...n'est ce pas?Moi (au bord des larmes): non, c'est la vérité.Patricia : Je pensais qu'on se disait tout.Je me sens bête et surtout j'ai honte de l'image que je renvoie à mes enfants. Je leur ai toujours parlé de la place de la vérité, de ne pas se cacher les choses entre membres d'une même famille.Félix quant à lui a l'air plus compréhensif. Il ne dit rien mais je sens qu'il n'est pas autant remonté que P
AdrianaCouché dans mon canapé, Pablo se réveille peu à peu.Moi : Comment tu te sens? Ça va mieux?Pablo : Oui….oui….qu'est ce qui m'est arrivé ?Moi : on discutait et tu es tombé dans l'inconscience….Pablo (la main sur sa tête ): oui, je me rappelle maintenant…..ton fils….je suis désolé d'avoir eu cette réaction. J'ai eu du mal à le croire. Comment une femme si forte que toi a eu un passé pareil.Moi : Je te raconterai l'histoire un jour. C'est une phase vraiment difficile
PabloPersonne, personne nulle part. Qui est-ce qui a bien été capable de faire ça. Comment, quand, pourquoi ?J'essaye de me remettre de mes émotions et voilà ce qui me tombe encore sur le dos.Comment cette personne a-t-elle pu accéder à mon véhicule ? Je ne suis plus en sécurité.Je ne peux pas rejoindre ma suite. Heureusement qu' Anthony n'est pas loin. Je toque à la porte de sa suite-OUI, J'ARRIVE !Il vient m'ouvrir l'ai étonné.Il est torse nu, l
AdrianaMes mains tremblent et je me sens incapable de stopper ça.J'ai un rire jaune et sacarstique.Moi : Monsieur le détective, rassure-nous, c'est une blague.-Je suis payé pour faire mon travail, pas pour faire des blagues. Je ne suis pas humoriste.Je lève les yeux et je croise son visage dur et sérieux. Il ne fait aucun doute. Il dit la vérité.Je regarde Catarina qui a le visage livide. Entre-temps, la secrétaire du détective nous a apporté un peu d'eau.