Angèle
— Tu ne le penses pas réellement, hein ? je dis en posant mon verre avec un soupir.
Simone lève les yeux au ciel, son sourire moqueur aux lèvres.
— Tu crois ? Tu ne peux pas me comprendre, c’est parce que t’es encore vierge. Franchement, je me demande comment tu peux encore l’être avec tous les beaux mecs qui te tournent autour. Qu’est-ce que t’attends ? Que des plantes poussent là-bas ?
Je rougis violemment, prise entre gêne et exaspération.
— Je… Je sais pas moi-même ce que j’attends. Tout ce que je sais, c’est que ce ne sont pas les bons.
— Et comment tu sauras si c’est le bon ou pas ? Il y a une ampoule magique qui va s’allumer entre tes jambes peut-être ?
— Tu peux vraiment être bête parfois…
— Non mais sérieusement ! s’exclame-t-elle en riant. Tu vas finir vieille fille si tu continues à les fuir tous comme la peste.
— Quand je verrai le bon, je le saurai. Mon cœur me le dira. Je sais que je le saurai.
Je la regarde droit dans les yeux, et mon ton est si ferme que même Simone hésite à répondre.
— Ne tarde pas trop, hein, sinon ton sous-sol va se transformer en jardin d’herbes sauvages. Et pas les bonnes.
Je lâche un rire nerveux.
— Tu es incroyable. Vraiment. Tu… tu…
— Arrête de bégayer comme une vierge. Oups… c’est que tu en es une !
— Bon, la vierge va rentrer chez elle. Et ne compte pas sur moi pour ta journée spa. Trouve-toi une autre partenaire de bulles et de gommage.
— Pardon, ma chérie, je voulais juste te charrier. Ne te fâche pas… s’il te plaît…
Elle me prend la main, soudain plus douce.
— J’ai compris. Je dois rentrer maintenant, de toute façon. Je dois annoncer une bonne nouvelle à mes parents.
Nous quittons le restaurant. Le vent du soir caresse ma peau, et mon cœur bat un peu plus vite. J’ai obtenu ce stage. Enfin. Et même plus qu’un stage.
Sasha m’attend devant. Toujours aussi impassible, dans sa chemise bien boutonnée et son regard presque militaire.
— Sasha, rentre, je vais te présenter à mes parents.
— Très bien, mademoiselle.
Nous franchissons le seuil. Mes parents sont installés devant la télé, un vieux film en noir et blanc qui tourne sans qu’ils y prêtent vraiment attention.
— Bonsoir Maman, Papa. Je veux vous présenter quelqu’un.
Mon père se redresse légèrement, curieux.
— Ah bon ? C’est qui ?
— J’ai pu avoir mon stage dans l’entreprise la plus renommée en architecture. Et lui, c’est Sasha, le chauffeur qui m’accompagnera sur les différents sites d’intervention.
Ma mère fronce les sourcils, dubitative.
— Un chauffeur ? Pour une stagiaire ?
— Ce n’est pas juste un stage. C’est un contrat d’essai d’un mois. Ensuite, si tout va bien, c’est un poste à plein temps. Un vrai travail.
Le silence se fait un instant, puis mon père sourit.
— C’est une excellente nouvelle. Tu t’es battue pour ça. Enchanté, monsieur Sasha. Gardez un œil sur notre fille, elle a tendance à rêver plus qu’elle ne regarde la route.
— Enchanté, monsieur. Ce sera avec plaisir, répond Sasha d’une voix calme.
— Je dois y aller, dit-il après un moment, en esquissant un petit salut. Bonne soirée, monsieur, madame.
— Bonne soirée, monsieur Sasha, répond ma mère en hochant la tête.
Je les embrasse rapidement.
— Je ne mange pas ce soir, j’ai déjà mangé avec Simone. J’ai un travail à rendre pour jeudi.
Je monte dans ma chambre. Je me lave, puis je m’installe à mon bureau, sortant carnet et ordinateur. L’inspiration me vient d’un coup, fluide. Je trace, j’écris, j’imagine. Les idées fusent, les projets prennent vie.
Quand mes paupières deviennent trop lourdes, je me glisse dans mon lit.
Je rêve. Je suis sur une plage, le sable chaud sous mes pieds nus, le soleil se couchant doucement à l’horizon. Une main dans la mienne. Une coupe de vin rouge à la main. Une sensation de paix. Et ce regard… Je ne vois pas son visage, mais je le sens. Fort. Présent.
Le réveil hurle dans mes oreilles. Je sursaute. Je suis en retard.
Je saute du lit, fonce sous une douche froide pour me réveiller, puis dévale les escaliers, attrape un verre de lait au passage et sors de la maison.
Sasha est déjà là, ponctuel comme un métronome. Une voiture noire, discrète mais élégante. Les rideaux des voisins frémissent, les regards se glissent derrière les vitres.
— Bonjour Sasha, bien dormi ?
— Bonjour mademoiselle. Oui, très bien, et vous ?
— Si tu continues à me vouvoyer, je vais croire que j’ai cinquante ans…
Il esquisse un sourire, rare, mais sincère.
Le trajet jusqu’à l’université est court. Je descends, et retrouve Simone devant l’entrée.
— La Belle au bois dormant ! Je suis sûre que t’as encore failli louper ton réveil. T’es une vraie marmotte.
— Et toi une vraie langue de vipère. Tu t’es levée du pied gauche ou t’as roulé dans l’ironie ce matin ?
— Non, je me suis réveillée avec mes fesses.
Je ris, malgré moi. Son sens de la répartie est inégalable.
— Ho là, doucement la poète. Qu’est-ce que t’as encore décidé aujourd’hui ?
— Tu veux dire "quelle idée bizarre m’est encore passée par la tête", c’est ça ?
— T’as tout compris.
Elle fait mine de s’attraper la poitrine.
— Aïe, tu blesses mon petit cœur sensible.
— Ton cœur ? Il est en béton armé, ma chérie. Allez, dis-moi ton idée tordue.
Elle reprend son air théâtral, presque dramatique.
— Tu sais que ma voiture est très… capricieuse ces derniers temps. Du coup, j’ai pensé à un truc : et si on faisait du covoiturage ? Toi, moi, et ton charmant chauffeur…
Je lève les yeux au ciel, mais un sourire me trahit.
— T’as juste envie de mater Sasha tous les matins, avoue.
— Peut-être. Mais c’est pas interdit de rêver, non ?
Je ris doucement. Une semaine qui commence bie
n, avec un stage en poche, un chauffeur intriguant, et une meilleure amie qui rend mes journées toujours un peu moins ordinaires.
Lucifer - Je n'ai pas envie de salir les mains de vos sangs dégoûtants .Nettoyez tout ce bazar . Le premier s'approche de moi et il me demande : - Monsieur , c'est vrai qu'elle est vraiment à moi ? - Oui , si tu la veux . - Oui , je la veux . - Alors , je te présente ta femme et aller à l'infirmerie pour faire des analyses pour voir si elle est vraiment enceinte , si c'est le cas , occupe toi bien des deux . - C'est compris monsieur .Je les laisse et je vais retrouver ma princesse . Elle n'est toujours pas réveillée . Je me lave puis , je me couche à côté d'elle.- Dors bien mon amour et prends soin de notre prince . Je l'embrasse et je dors un peu , pour les deux jours de sommeil que je n'ai pas fait . Je sens une caresse sur ma joue , sa main est douce , j'aime quand elle me réveille ainsi , elle aime bien me caresser la joue .Je me réveille en sursaut et je la regarde : - Bonjour mon bébé .- Tu...tu es réveillée ! - C'est la première fois que tu n'as pas de mot , c'
Lucifer - Quelle partie de son corps tu veux manger ? - Je...je ne sais pas .- Très bien , je peux choisir pour toi, alors ? - Je vous en supplie , je suis enceinte ! - Ho , quelle bonne nouvelle . Bruno , tu entends celà , malheureusement , tu ne seras plus là pour voir ton fils grandir , main , ne tend fais pas , nous allons bien nous occuper d'eux . Qui parmi vous n'est pas marié ? Qui veut la prendre pour femme ! Trois mains se lèvent . - Vous avez beaucoup de succès , on dirait . Alors , nous allons faire une chose : chacun d'eux va coucher avec toi , et tu choisiras le plus performant , qu'est ce que tu en Bruno ? - Non , je vous en supplie , je ferai tout ce que vous voudrez , mais pas ça .- Tu sais , je vais te montrer que je vais bien m'occuper de ta femme et de ton enfant en choisissant devant toi son futur mari . Après ça , tu pourras dormir en paix . - Je vous en supplie . - Madame Bruno , dites-nous qui peut passer le premier . - Mais , je ne peux pas , s'il v
Lucifer ils essaient de la réanimer . Je lui parle pour qu'elle sache que je suis là , je suis près d'elle , je la soutiens : - Mon amour , je suis là , tu m'entends , je suis tout près de toi . Sois forte , pour moi , pour nous , pour notre prince , mon amour , s'il te plaît , reviens-moi rappelle-toi que je dois parler à mon fils . Tu n'as pas intérêt à me laisser en plan . Son cœur reprend vie , Ils reprennent leur opération , je n'ai plus l'intention de la quitter d'une semelle . Deux heures plus tard l'opération est terminée , ils l'emmènent dans une chambre VIP . Je veux la ramener à la maison , où j'avais déjà installé tout le matériel médical nécessaire . Mais , elle ne peut pas bouger actuellement , son état est trop instable . Le cœur de mon fils bas toujours , même si les médecins ne sont pas sûr qu'il va passé la nuit . Mais , j'ai confiance en lui , il est aussi fort que son père , il va y arriver . Mon lieutenant , m'apporte les informations dont j'ai besoin , quel
LUCIFER Mais , qu'est-ce qui se passe ? Ces drones qui survolent , l'immeuble avant de le percuter , provoquent une explosion de la bombe qui est accrochée dessus . Je me fais attaquer , j'ai laissé ma dans les toilettes croyant les mettre plus en sécurité . Je rebrousse rapidement chemin pour aller la retrouver . J'ouvre la porte des toilettes pour voir un gros trou à la place où se trouvait ma princesse . - Noooonnnn..... Angèle....ma princesse .Pas toi , non .Je descends aussi vite que je peux pour voir l'endroit où elle s'est écrasée . Je préfère descendre par les escaliers pour éviter que l'ascenseur ne s'écrase avec moi . Sur la descente , j'appelle les ambulanciers et la police . Je la retrouve au rez-de-chaussée , elle est étendue , ses yeux sont fermés . Je m'approche d'elle pour prendre son poul , elle respire faiblement . Je remarque qu'elle saigne , ho non , pas mon bébé , non pas mon prince . - Monsieur , éloignez-vous d'elle , laissez-la respirer . Mais , je n'éc
Angèle Il est formidable . Il fera un bon père . J'en suis sûr . Une fois lavée , avec ses mains baladeuses comme d'hab , j'ai bien résisté à ses provocations . Nous sommes allés nous habiller , pour ne pas dire qu'il m'a habillé puis , il s'est habillé à son tour . Nous partons dans la salle à manger où un petit déjeuner copieux nous attend , il faut reconnaître que j'ai mangé tout ce qu'il y avait sur la table . Mon cher mari m'a régal manger avec un sourire de fierté , qu'est-ce qui le fait rire cet idiot . Je ne m'occupe pas de lui , c'est la nourriture qui m'intéresse plutôt . Quand j'ai bien rempli mon ventre , je me suis rendu compte qu'il n'avait rien mangé et qu'il devait avoir fini . - Je vais appeler pour qu'on t'apporte quelque chose à manger . - Non , ma chérie , ne t'en fais pas pour moi , je vais bien manger à notre retour , je vais récupérer tout ce que tu as mis dans ton ventre d'une autre manière . Il le dit avec un regard espiègle , cet homme a tout ça à l'idée
Angèle- Prends soin de toi...Elle se tourne une dernière fois vers moi, son regard lourd de regrets, ses yeux brillants, comme si un poids invisible l'écrasait. Puis, d'un souffle faible, elle ajoute :- Je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris. Pardon...Le véhicule démarre lentement, s'éloignant, et je reste là, figée, observant les phares disparaître dans la nuit. Ces dernières paroles me touchent, mais je fais tout pour étouffer la vague d'émotion qui commence à me submerger. Elle n'en vaut pas la peine. Je le sais. Je tourne le dos et me dirige vers le bureau d'Alex, mon cœur serré sans vraiment savoir pourquoi.Quand j'entre, il est là, appuyé contre son bureau, un sourire satisfait sur ses lèvres, comme toujours. Il me fixe un instant, les bras croisés, un regard qui en dit long. Puis il parle, sa voix grave résonnant dans la pièce.- Je suis très fier de toi... Il marque une pause, son sourire s'élargissant. Tu te comportes comme la femme que j'ai toujours rêvé d'avoi
Angèle pourquoi ? pourquoi me fais-tu ça Simone ?Je prends mon portable pour filmer ce qui se passe devant moi , pour ne jamais oublier ce qu'elle m'a fait , et pour me rappeler de ne plus faire confiance à une amie , pour ne pas avoir d'amie tout court . Je la regarde se tenir en lingerie devant mon homme en disant : - Je peux t'offrir plus que Angèle ne t'offrira jamais , elle n'a pas d'expérience et elle ne sait pas te satisfaire , moi , je te ferai grimper aux rideaux . Donne-moi une chance de te montrer de quoi je suis capable . - Tu veux encore un coup de feu dans tes oreilles on dirait . Le fait que je t'ai chassé hier nuit de mon bureau ne t'a pas servi de leçon ? Tu es sourde ou tu veux ta mort ? Je t'ai laissé en vie à cause de ta copine , sinon , tu serais déjà morte et enterrée . Elle s'avance vers lui mais , il la stop d'une arme , je crois que j'ai assez regarder . Je coupe la caméra et j'entre dans la pièce en applaudissant . Elle se retourne vivement en me voyant
Lucifer Elle est toujours si réceptive à moi . Je me colle à elle , lui faisant sentir mon anaconda qui est déjà prêt à attaquer . Je prends l'éponge dans sa main et je commence à la savonner , elle se laisse faire . - Que vas-tu faire aujourd'hui ? - Nous allons faire une sortie entre filles Simone et moi . - Je vois , j'espère que vous n'allez pas trop trainer là-bas , tu dois te ménager . - Je sais , comment suis-je arrivée dans la chambre hier ? - À ton avis ? Tu a dû marcher peut être ? - Comment as-tu fait pour enlever les menottes ? Mon dieu , j'avais oublié que je t'avais menotté ! - Ce n'est rien , j'ai récupéré les clés dans ton soutien gorge . Je la savonne lentement , prenant mon temps pour la caresser à ma convenance . Sa peau est si douce ! Mon imagination se met au travail , ce serait si bien de la prendre là maintenant . Mais , je sais qu'elle est fatiguée et que je l'ai trop fatiguée hier . Mais , comme on le dit : Qui ne tente rien n'a rien . Alors , je vai
Lucifer sans honneur , tu ne vaux rien . Je retrouve mon prisonnier bien ligoté , il commence à se débattre quand il me voit - Alors , comment tu vas , j'espère qu'on s'occupe bien de toi . J'ai une proposition à te faire : tu sais , j'ai besoin de cogner sur quelqu'un , nous allons faire un pacte : nous allons combattre , Si tu gagnes je te laisse la vie sauve mais si tu perds , tu mourras ce soir . Il me regarde longuement , vérifiant la véracité de mes propos . - Je suis d'accord . Vu son gabarit , il pense qu'il a une chance . Je souris ironiquement . Et je le détache . Il fait deux mètres de long et il doit peser dans les cent vingt kilos . J'enlève tout ce qui peut nous entraver dans notre combat au milieu de la pièce . Nous pouvons commencer . Le combat dure deux heures , car je voulais vraiment taper sur quelqu'un pour évacuer ma colère , à défaut de tuer Simone , j'ai tué quelqu'un d'autre à sa place . Quand je l'ai senti qu'il était fatigué , je l'ai frappé jusqu'à c