LOGINElle semblait si fragile en cet instant, tellement soulagée d’avoir eu une oreille pour l’écouter, une épaule pour se reposé.
Il caressait ses cheveux dans son dos, observant les cicatrices qui le jonchaient. Il avait bien vu : son dos en est recouvert. Est-ce que c’était lui qui lui avait fait subir tant de souffrances ? La réponse semblait évidente. Elle s’était mise à pleurer contre lui en silence, elle avait besoin de laisser sortir une partie de ses émotions. L’eau chaude et les caresses l’aident à se contenir. Puis, la nature commença à faire son œuvre lentement. Un lien avait commencer à se tissé entre eux depuis le jour où il l’avait empêcher de convulsé dans la grotte. Se lien s’était renforcé quand il avait choisi de ne pas la livrer au Grand Conseil alors qu’elle était son ordre de mission. Et là, dans l’instant présent, il l’à réconfortait humblement. Chaque fois qu’un doigt touchait sa peau, il ressentait un picotement électrique léger. Même lui ne savait plus depuis combien de temps une femme ne l’avait pas toucher, alors en avoir une contre lui, aussi belle d’ailleurs, n'était pas si désagréable. Elle avait réveiller quelque chose en lui qu’il avait oublié depuis tout aussi longtemps... L’impression était celle de la température de l’eau qui augmentait... Que le vent avait cessé de souffler sa brise fraîche, les arbres s’étaient tus, les oiseaux dormaient, il n’y avait plus un bruit, l’ambiance était incroyablement électrique avec ses deux corps l’un contre l’autre dans une source chaude. Chacun d’eux réagissait différemment au contact de l’autre, mais dans la même direction. Lorsqu’elle se redressa, il posa les mains sur ses joues pour essuyer ses larmes avec ses pouces, avec une tendresse qu’il ne se connaissait pas. Ses yeux rencontraient les siens. L’on dit que les yeux sont le miroir de l’âme... Il ne savait pas si ce qu’il voyait à travers eux étaient un miroir brisé, ou si c’était son âme... Elle posa les mains par dessus les siennes en soutenant son regard. C’était un instant privilégié, ils le savaient et en profitaient pour se lire mutuellement. Elle le connaissait si bien de part ses exploits et sa réputation, mais elle n’arrivait pas à déchiffrer le langage de ses yeux. Elle se releva, et il détourna les yeux par respect, le temps qu’elle sorte de l’eau en silence, et qu’elle prit le temps de se rhabiller. Il en fit de même par la suite alors qu’elle était partie s’occuper du feu, afin de faire des brochettes avec le serpent tué plus tôt. Il ramassa son pendentif, qui avait céder. Elle ne s’était pas aperçue qu’elle l’avait perdue. En revanche, elle avait récupérer la dague qu’il avait déposé avant de la rejoindre. Il retourna au feu de camp et s’installa prêt d’elle s’en être intrusif. Elle préparait le repas en faisant des assortiments de serpent avec des fruits cueillis sur le chemin, et elle faisait cuir le tout sur le feu. Avec si peu de choses, elle avait réussi à faire un repas consistant. Lorsqu’ils eurent terminé de manger, il se plaça derrière elle et mis ses cheveux de côté, pour lui remettre son pendentif. - Merci... Je croyais l’avoir perdu. - En sortant de l’eau, oui. Je pense que tu y tiens. - En effet... C’est la seule chose qu’il me reste de mon petit garçon. Elle me donne la force de me battre chaque jour pour lui. Même si parfois c’est plus compliqué... - Il te manque. Je suppose que c’est normal pour une mère privée de son enfant. Quand tu le reverras, il sera fier de toi. Elle le regarde par dessus son épaule, tandis que sa main glisse dessus, et qu’il vient déposé un léger baiser sur son cou, faisant frissonner sa nuque. Elle le voulait aussi, le fait qu’elle ne veuille pas le repoussé était un premier signe. Elle se détendait aussi sous ses doigts, c’était un autre indice... Il ne forçait pas les choses, elles se faisaient toutes seules. Après tout, ils n’étaient tout deux que des âmes perdues et solitaires. Elle pencha la tête en sa faveur, lui offrant accès à plus de surface sur son cou. Il passa les bras sous les siens pour la serrer doucement contre lui en continuant ses délicieux baisers qui refaisaient monter la température progressivement. Elle aimait ce qu’elle découvrait de lui. Personne ne connaissait cette vision de lui. Plusieurs rivaux et jaloux s’étaient déjà posé la question à savoir si Haruka était capable d’aimer quelqu’un, ou de simplement avoir des rapports de temps en temps. Il n’avait pas la réputation d’être un coureur de jupons, mais on ne lui connaissait aucune partenaire non plus. Elle se sentait donc particulièrement privilégiée. A juste titre, elle était à son goût... Le type de femme qu’il ne trouvait jamais sur son chemin. Il aurait dévorée sa peau sucrée toute la nuit, mais elle le piègea en tournant la tête au moment opportun pour qu’ils échangent un premier baiser. Il était surpris et la regardait dans les yeux, mais il remonta sa main gauche sur sa joue droite pour maintenir son visage et prolonger se doux moment. Elle l’intensifia elle-même en allant chercher sa langue, passant une main dans sa chevelure aussi douce que la robe d’un chaton.Le journal trembla légèrement entre les doigts gantés de Haruka. Tsaïko, à côté de lui, avait cessé de respirer pendant une fraction de seconde. Le silence dans la pièce était si lourd qu’on aurait pu entendre une aiguille tomber.La une, criante d’ironie, n’avait rien d’une rumeur ou d’un montage."LA PRISON DU VOLCAN TSÉAR VIDÉE. LE CONSEIL IMPUISSANT."Un cliché révélait les couloirs humides et les portes ouvertes sur des cellules que le monde entier avait cru éternellement scellées.Les noms gravés au-dessus… Tsaïko connaissait la moitié de ces têtes personnellement. Il y avait combattu certaines. Fait enfermer d’autres. Et quelques-uns… il n’aurait jamais cru qu’ils puissent à nouveau marcher en liberté.— Ils sont vraiment sortis… tous… murmura-t-il, presque admiratif.Haruka ne répondit pas immédiatement. Ses yeux balayaient l’article, ligne par ligne. Puis il reposa lentement le papier sur la table, les poings crispés.— A
Je me retrouvais exactement la ou je voulais me trouver, à une vitesse accélérée grâce aux racines qui me faisaient volées en me faisant passé de liane en liane, je pu parcourir ainsi plusieurs centaines de kilomètres en peu de temps. Arriver à la prison aquatique, je rentrais par une évacuation d’eau en cassant simplement la grille. Une fois a l’intérieur, je marchais d’un pas sûr dans le couloir des cellules les plus dangereuses du monde. Mes pas raisonnais avec élégance, et je m’arrêta devant celle qui m’intéressais. - Sais-tu qui je suis ? La personne attachée avec des chaînes aux murs de sa cellule, leva les yeux et sourit. - Oui. - Est-ce que tu me suivras en échange de ta liberté ? - Contre qui ? - Le Conseil. - Oui. Je forçais la serrure et cassa ses chaînes. - Je ne te demanderai qu’une chose : la loyauté.
Pendant que les deux hommes étaient partis en mission, Tetsu, avec l’aide d’Elijah et de plusieurs centaines d’hommes, s’était improviser constructeur : le recrutement d’autant d’hommes nécessitait plus de place, l’île devenait trop petite. Il avait donc érigé tout autour de l’île une forteresse pouvant accueillir des milliers d’hommes, sans que cela ne détruise la faune et la flore de l’île, et le château demeurant toujours le plus haut, le souverrain. Elijah avait été celui qui avait couper les arbres les plus gênant dans la construction pour les ajouter à l’édifice. Désormais, si quelqu’un voulait pénétré sur l’île, il ne passerait pas inaperçu. Les règles étaient claires, il en fallait pour maintenir l’ordre, et tout le monde s’y pliait, sinon, Tetsu les remettaient à leur place, sans violence ni terreur, mais avec justesse. Et les hommes respectaient ça. Il ne faut pas oublié le rang de Tetsu : il était l’Amiral du Conseil, Désormais l’
Première mission : Purge – L’Enclume et la Lame---Pendant ce temps, au sud-ouest…Tsaïko avait pris la mer avec pour seul équipage une dizaine de mercenaires sélectionnés par ses soins, tous muets comme des tombes et fidèles uniquement au plus offrant... ou au plus effrayant. Il visait une place forte tenue par le Clan Iz’hin, allié du Conseil et grand trafiquant d’armes et d’humains.La cité d’Iklon, bâtie au cœur d’un désert noir, était réputée pour son imprenable forteresse aux murs d’obsidienne.---Phase 1 – L’approcheIl ne vint pas avec l’armée. Il vint avec la peur.À la tombée de la nuit, des ombres rampèrent sur les dunes. Une tempête de sable artificielle dissimulait leur approche, contrôlée par Tsaïko grâce à un artefact ancien volé jadis au Conseil. Ce soir-là, le désert lui appartenait.Il entra seul, comme une ombre. Le manteau de plumes noires collait à sa peau. Les couloirs
Première mission : Infiltration – Réveil d’un cercle Vaillant---Deux semaines plus tard...La poussière des routes de l’Est s’élevait sous le pas d’un cavalier solitaire. Haruka n’avait emporté que le strict nécessaire : sa lame — Yūketsu —, un manteau sombre aux bords effilochés, et un nom oublié qu’il utilisait comme couverture.Le but : infiltrer le cercle de Tenma, un ancien Vaillant devenu maître d’arène et bourreau d’insurgés pour le Conseil. C’était l’un des plus cruels, mais il avait toujours eu du respect pour les hommes d’honneur.---Phase 1 – L’arène de sangHaruka s’était présenté comme simple combattant, refusant de donner son nom. Il avait été contraint d’affronter quatre hommes dans l’arène, sans tuer, sous les yeux d’un Tenma avachi sur son trône de pierre noire. Le dernier adversaire, un géant maniant une hache double, l’avait poussé dans ses retranchements. Haruka ne sortit sa lame qu’à la
Quelques jours plus tard...La place centrale du château fourmillait d’activité. Des recrues continuaient d’affluer, des visages fatigués, marqués par la guerre ou la misère, mais pleins d’espoir. Les drapeaux commençaient à s’ériger, porteurs des symboles nouveaux : celui d’une alliance imprévue, née de l’amour, du devoir et de la rédemption.Autour de la grande table de guerre, désormais élargie, Haruka, Tsaïko et Tetsu examinaient les dernières cartes, rapports et messages codés.Haruka prit la parole en premier :— Nous avons plusieurs fronts. Il est inutile de lancer un assaut frontal. Ce serait suicidaire, même avec un dragon dans nos rangs. Le Conseil nous attend. Ils veulent qu’on vienne. Il faut frapper là où ils ne s’y attendent pas.Il montra un point sur la carte, une ancienne forteresse secondaire du Conseil.— Ici, dans les Terres Blanches. Ils l’ont laissée tomber aux mains de mercenaires indépendants, pensant qu’e